Vu à la télévision pendant le confinement.
Jonas est un téléfilm français réalisé en 2018 par Christophe Charrier, et diffusé pour la première fois le 23 novembre 2018 en France et en Allemagne sur la chaîne Arte. Ce téléfilm est la première réalisation de Christophe Charrier. Sa première a lieu le 23 septembre 2018 au Festival de la fiction TV de La Rochelle où il a remporté trois prix, dont celui du meilleur téléfilm.
Jonas est un téléfilm français réalisé en 2018 par Christophe Charrier, et diffusé pour la première fois le 23 novembre 2018 en France et en Allemagne sur la chaîne Arte. Ce téléfilm est la première réalisation de Christophe Charrier. Sa première a lieu le 23 septembre 2018 au Festival de la fiction TV de La Rochelle où il a remporté trois prix, dont celui du meilleur téléfilm.
Présentation
Le film alterne entre deux périodes
de la vie de Jonas adolescent (Nicolas Bauwens) et Jonas adulte (Félix
Maritaud). En 1997, Jonas a 15 ans. Timide et introverti, lors de la
rentrée scolaire, il rencontre, Nathan (Tommy Lee-Baïk), un garçon un
peu trop sûr de lui, qui l’entraîne dans une amitié amoureuse. En 2015, Jonas a
trente ans. Il travaille, le jour, comme brancardier dans un hôpital où il est
très apprécié de ses collègues et des patients, mais il passe ses nuits à chercher
l’aventure avec d’autres hommes et fait facilement le coup de poing. On
comprend peu à peu qu’il a vécu dans son adolescence un drame qui l’a
traumatisé et a fait de lui cet écorché vif, instable et parfois violent. On
comprendra vers la fin pourquoi Jonas est, depuis son adolescence, rongé par la
culpabilité pour ne pas avoir su venir en aide à Nathan lorsque ce dernier a
été victime d’un prédateur sexuel.
Mon opinion
Je n’irais pas jusqu’à dire,
comme certains commentateurs, que ce film m’a bouleversé. C’est un beau film
tout de même avec de bons acteurs mais cela reste un téléfilm. Jonas adolescent
est touchant par sa naïveté et sa fraîcheur et contraste avec le Jonas adulte,
fermé et presque mutique dont on comprend qu’il a vécu un drame dont il ne s’est
jamais remis. Mais il y a des maladresses dans ce film dont on apprend qu’il
était le premier du réalisateur : l’abus de flashbacks en est un. Même si on comprend le propos du réalisateur, on ne voit
pas la nécessité de la dernière scène où Léonard (Ilian Bergala), le
jeune frère de Nathan, qui, manifestement, à la différence de sa mère, rend Jonas
responsable de la mort de Nathan, se laisse entraîner par ce dernier dans une
fête foraine.
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