Affichage des articles dont le libellé est Anouk Aimée. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Anouk Aimée. Afficher tous les articles

samedi 13 juillet 2024

LA FLEUR DE L'ÂGE de Marcel CARNE (FR - 1947) Film inachevé

 


Photos du tournage sur belle-Île en mer (ph. d'Emile Savitry)


[Cet article est en grande partie repris de la fiche Wikipedia de ce film] 

La Fleur de l'âge est un film inachevé de Marcel Carné de 1947 dont le scénario s'inspirait De fits réels : la révolte d'adolescents détenus au bagne d'enfants de Belle-Île-en-Mer survenue en 1934, alors que Jacques Prévert se trouvait sur place et qui inspirera son poème La Chasse à l'enfant par la suite mis en musique par Vladimir Cosma.

Historique

Scénario

Le film reprend le scénario écrit par Jacques Prévert, pour un précédent projet que Carné aurait dû alors tourner sous le titre L'Île des enfants perdus (1937). Pendant cette révolte, les autorités lancèrent une chasse aux fugitifs, à laquelle participèrent habitants et touristes, avec à la clé une prime.

Tournage, montage

Une vingtaine de minutes seulement du film auraient été montées. Dans une interview de la revue Cinématographe (numéro 108, mars 1985), Arletty explique que près de la moitié du film a été tourné. Sur la raison de l'arrêt de la production, elle dit « c'était fini, c'était raté, et voilà. Cela arrive dans la vie, pour les plus grands trucs... »

De ce film ne restent que les photographies de plateau prises par Émile Savitry.

Fiche technique

  • Titre : La Fleur de l'âge
  • Réalisateur : Marcel Carné
  • Scénario : Jacques Prévert et Marcel Carné
  • Images : Roger Hubert
  • Photographies : Émile Savitry
  • Décors : Alexandre Trauner
  • Musique : Joseph Kosma
  • Assistant réalisateur : Paul Feyder
  • Tournage : mai 1947 à BelleÎleenMer

Distribution

  • Serge Reggiani : Petit-Louis
  • Anouk Aimée : Barbara
  • Arletty : Florence
  • Martine Carol : Bobette minou
  • Jean-Roger Caussimon : « La Chèvre »
  • Claude Romain : Pierrot
  • Huguette Faget : ?
  • Margo Lion : Marie-Christine
  • Paul Meurisse : Monsieur Garnier
  • Pierre Trabaud : Dodoche
  • Julien Carette : « Le Parisien »
  • René Blancard : le directeur
  • Lucien Raimbourg : Poléon
  • Jacques Fonson : « Le Chou »
  • Maurice Teynac : Michel Brabant
  • Ivan Desny : Olivier Pavanne
  • Jean Tissier : Toto Lavendier

Bibliographie

  • Grisha Dabat, « Marcel Carné cherche un yacht pour voguer vers L'Île des enfants perdus », L'Écran français, no 86, 18 février 1947, p. 16
  • Carole Aurouet, Emile Savitry. Un récit photographique. "La Fleur de l'âge", le film maudit de Marcel Carné et Jacques Prévert, Gallimard, Paris, 2013, 144 p. : « La Fleur de l'âge, le film maudit de Marcel Carné et Jacques Prévert » par Carole Aurouet, suivi de « Savitry est peintre » de Sophie Malexis.
  • Carole Aurouet, De L’Île des enfants perdus à La Fleur de l’âge : le projet chaotique et mythique de Marcel Carné et Jacques Prévert, 1895, no 47, décembre 2005, p. 96-133. En ligne ici : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01437055/document [archive]
  • Carole Aurouet, « La Fleur de l’âge de Carné et Prévert », Positif, no 535, septembre 2005, p. 68-72. En ligne ici : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01527016/document [archive]
  • Carnet de naufrage réalisé par Claudine Bourbigot et Élisabeth Feytit, 2005, documentaire de 52 minutes.
  • Carole Aurouet, Le Cinéma dessiné de Jacques Prévert, Textuel, 2012
  • Nicolas Chaudun, L'Île des enfants perdus, Actes Sud, 20195
  • Le Mensuel du Morbihan, "Belle-Île-en-Mer, le film maudit de Prévert" par Laure Le Fur, interview de Carole Aurouet, "Les bobines du film n'ont jamais été retrouvées", juin 2020, n°172, pp. 44-47.

Notes et références

  • « Il y a 75 ans, Belle-Île-en-Mer servait de décor au tournage maudit de Prévert et Carné [archive] », sur Le Télégramme, 28 avril 2022 (consulté le 26 octobre 2023)
  • https://www.ouest-france.fr/bretagne/le-film-maudit-tourne-belle-ile-se-devoile-enfin-1461349 [archive]
  • « LA FLEUR DE L'AGE (1947) de Marcel Carné [archive] », sur Marcel Carné, 16 juillet 2010 (consulté le 26 octobre 2023)
  • Carnet de naufrage [archive], Injam production
  • Gérard Streiff, « La Fleur de l’âge, le film maudit de Prévert et Carné : Nicolas Chaudun, l’Île des enfants perdus », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma, no 90,‎ 1er mai 2020, p. 262–264 (ISSN 0769-0959, DOI 10.4000/1895.7896, lire en ligne [archive], consulté le 26 octobre 2023)

vendredi 16 décembre 2016

Alexandre TRANNOY, un réalisateur français oublié...

 


ALEXANDRE TRANNOY

 Il y a longtemps que je cherche des informations sur ce réalisateur. C'est Jean-Marie Drot, rencontré en 2006 lors des Nuits de Radio France, qui s'étaient tenues à St. Laurent-sous-Coiron (Ardèche), qui me l'a fait découvrir. Lors de notre passionnante conversation qui s'est prolongée tard dans la nuit dans le jardin illuminé par la blancheur des hydrangeas en marge du cocktail, le nom de Trannoy avait été rapidement évoqué alors que nous discutions d'Anouk Aimée, une de mes actrices fétiches. Jean-Marie Drot me parlait d'un film dans lequel elle avait tourné au milieu des années 60 mais sur lequel il avait peu d'informations. Il s'agissait du Serpent de Gibraltar, un film d'espionnage. Jean-Marie Drot se souvenait très bien du tournage sur lequel il s'était rendu. Le casting l'avait laissé rêveur : Lino Ventura, Pierre Brasseur, Charles Denner, Jean Rochefort, et bien sûr Anouk Aimée. Il déplorait que le film soit resté inachevé. A l'époque, j'étais surtout passionné de littérature et, bien qu'intéressé par le cinéma depuis toujours (voir ma rubrique : Le cinéma et moi), je n'avais pas encore créé ce blog. Je regrette de ne pas avoir été plus curieux à l'époque et de ne pas avoir prolongé la conversation. Jean-Marie Drot semblait désireux de m'en raconter plus sur Alexandre Trannoy qui lui avait fait une forte impression, mais je n'ai pas creusé. Je m'en mords les doigts à présent, d'autant plus que cet homme d'une exceptionnelle culture (il avait été un génial "touche-à-tout" et directeur près de dix ans de la Villa Médicis à Rome) est décédé en 2015 sans que j'aie pu l'interroger à nouveau. Selon le peu que j’en sais, Alexandre Trannoy a eu, outre Le Serpent de Gibraltar, plusieurs autres projets de films.

Réalisations

  • Le Serpent de Gibraltar, avec Anouk Aimée, Lino Ventura, Pierre Brasseur, Charles Denner, Jean Rochefort, 1963
  •  Clair-obscur, projet avec Jean-Paul Belmondo, produit par Raoul Lévy, 1966
  •  Lost in Katmandou (date inconnue)

Alexandre Trannoy aurait aussi été le scénariste d’un film réalisé par Bernard Borderie en 1954,  Les Femmes s'en balancent.

Si l'un de mes abonnés ou sympathisants a des informations sur ce réalisateur oublié ou sur l'un de ces films, je lui serais reconnaissant de bien vouloir se mettre en relation avec moi par message privé (mon email figure en en-tête de ce blog). Un grand, un immense merci par avance ! 

lundi 27 octobre 2014

Anouk AIMEE (Actrice française)

 

Anouk Aimée (pseudonyme de Nicole Françoise Florence Dreyfus) est une actrice française née le 27 avril 1932, à Paris. Anouk Aimée est, avec Jeanne Moreau, Catherine Deneuve et quelques autres, l'une de nos plus grandes actrices françaises. Elle est décédée en 2024. 

Biographie

Anouk Aimée est une « enfant de la balle ». Son père, Henry Murray (de son vrai nom Henri Dreyfus) et sa mère, Geneviève Sorya (de son vrai nom Geneviève Marie-Thérèse Durand) étaient tous deux comédiens. Elle grandit entre Barbezieux-Saint-Hilaire (Charente) et Paris. Pendant l'occupation allemande, Françoise Dreyfus prend le nom de sa mère, Durand, pour échapper au port de l'étoile jaune. Son père joue au théâtre sous le pseudonyme d'Henry Murray. Après des études secondaires en Angleterre (elle parle couramment l'anglais et n’est pas doublée dans les versions anglo-saxonnes), elle suit des cours d'art dramatique et de danse avec Andrée Bauer-Thérond.

Elle joue son premier rôle au cinéma alors qu’elle est mineure : elle n’a en effet que 14 ans quand Henri Calef lui donne le rôle d'Anouk dans La Maison sous la mer (1947). Elle gardera ce nom  pour la scène, lui adjoignant, celui d’Aimée sur les conseils de Jacques Prévert, scénariste de La fleur de l’âge réalisé par Marcel Carné Malheureusement, en raison de la guerre, le film restera inachevé. En 1948, elle tourne Les Amants de Vérone (1948) d'André Cayatte, au côté de Serge Reggiani, toujours sur un scénario de Prévert. La toute jeune vedette prête ensuite sa voix à la bergère dans Le Roi et l'Oiseau, le magnifique film d’animation de Paul Grimault.

Anouk Aimée poursuit sa carrière en jouant des rôles dans des films prestigieux tels Pot-Bouille de Julien Duvivier et Montparnasse 19  (plus connu sous le nom des Amants de Montparnasse) de Jacques Becker au côté de Gérard Philippe ainsi qu'au premier film de Jean-Pierre Mocky réalisateur.

Sa maîtrise de la langue anglaise lui permit très tôt d’accéder à des rôles internationaux : elle travaille alors en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Italie - dans ce dernier pays, elle put tourner avec les plus grands réalisateurs de l’époque comme Vittorio De Sica, Alberto Lattuada, Alessandro Blasetti, Sergio Leone, puis, plus tard, Marco Bellocchio ou encore Bernardo Bertolucci.

Sur le tournage de Dangerous Meeting sur la côte d'Azur, elle fait la rencontre de Nico Papatakis, le patron du cabaret La Rose rouge à Saint-Germain-des-Prés, qui devint son premier mari. C’est grâce à lui qu’elle rencontra, entre autres, Picasso et Jean Genet. 

Genet écrira pour elle le scénario Les Rêves interdits, qu’il souhaitait réaliser lui-même mais pour lequel il ne trouva pas de financement. Par besoin d'argent ? Il vendit alors son scénario à Tony Richardson qui le réalisa en 1966 sous le titre Mademoiselle, mais qui confia le rôle prévu pour Anouk Aimée à Jeanne Moreau.

En 1960, Federico Fellini engagea Anouk Aimée pour jouer le rôle central de Maddalena dans La dolce vita. Trois ans plus tard, il lui donna celui de Luisa dans Huit et demi au côté de Marcello Mastroianni. À la même époque, elle interprèta une mythique Lola dans le film de Jacques Demy du même nom - et retrouva ce même personnage en 1969 dans Model Shop tourné en Amérique.

Mais le rôle qui l’imposa au monde entier fut sans conteste, en 1966, celui d’Anne Gauthier dans le film Un homme et une femme de Claude Lelouch avec, comme partenaire, Jean-Louis Trintignant. Le film, palme d’or au festival de Cannes 1966, fit un triomphe en France et à l’international. Les deux comédiens formèrent alors l’un des couples les plus fameux du cinéma français. C'est sur ce tournage qu'elle rencontra Pierre Barouh, le compositeur de l'inoubliable BO, du film qui devint son 2ème. mari. 

Ce rôle dans le film de Lelouch lui valut un Golden Globe de la meilleure actrice dramatique et une nomination aux Oscars. Il lui ouvrit aussi les portes des studios américains et c’est grâce à lui qu’ensuite elle pourra tourner avec les plus grands (Sidney Lumet, George Cukor, Robert Altman, etc.) 

A la différence de beaucoup d’acteurs et d’actrices, Anouk Aimée est allée du cinéma au théâtre où elle débuta tardivement aux côtés d'Alain Delon et de Gérard Depardieu.

Elle tourna aussi beaucoup pour la télévision : Adrienne Mesurat réalisé par Marcel L'Herbier, d’après le roman de Julien Green, avec pour partenaire Alain Cuny (1953), Une page d'amour d'Élie Chouraqui d'après Émile Zola et en compagnie de Bruno Crémer (1980), Mon dernier rêve sera pour vous avec Francis Huster en Chateaubriand (1989), L'Amour maudit de Leisenbohg sous la direction d'Édouard Molinaro d'après Arthur Schnitzler (1991), L'île bleue de Nadine Trintignant (2001).

Sa carrière est prodigieuse : elle a tourné dans près de 80 films. Parmi les plus importants, nous retiendrons :
  • 1947 : La maison sous la mer (Henri Calef)
  • 1947 : La fleur de l’âge (Marcel Carné) Film inachevé
  • 1949 : Les amants de Vérone (André Cayatte)
  • 1952 : Le roi et l’oiseau (Paul Grimault), voix
  • 1957 : Les amants de Montparnasse (Jacques Becker)
  • 1959 : La tête contre les murs (Georges Franju)
  • 1960 : La dolce vita (Federico Fellini)
  • 1961 : Lola (Jacques Demy)
  • 1963 : Le serpent de Gibraltar (Alexandre Trannoy) Film inachevé
  • 1963 : Huit et ½ (Federico Fellini)
  • 1966 : Un homme et une femme (Claude Lelouch)
  • 1966 : Vivre pour vivre (Claude Lelouch)
  • 1993 : Des voix dans le jardin (Pierre Boutron)
  • 2012 : Mince alors (Charlotte de Turckeim)

Personnellement, je voudrais ajouter un film qu’elle a tourné pour la BBC et qui, inexplicablement,  n’apparaît pas dans sa filmographie officielle : il s’agit de Des voix dans le jardin (Voices in the garden) réalisé, d’après un beau roman du grand acteur et écrivain britannique Dirk Bogarde, par Pierre Boutron.

Elle a tourné son dernier film, Mince alors !, réalisé par Charlotte de Turckheim, en 2012, alors qu’elle a eu 80 ans.

Vie privée

Elle s'est mariée trois fois : avec Nico Papatakis, avec Pierre Barouh, puis avec Albert Finney ; elle a vécu avec Élie Chouraqui. Elle a eu une fille, Manuella avec son premier mari. Dans les années 1950, elle a fréquenté Jean Genet, Jean Cocteau, Raymond Queneau, etc. Elle a également eu une brève relation avec Warren Beatty.

Anouk Aimée était également une femme engagée pour la protection de la nature et des animaux, sujet auquel je suis particulièrement sensible. Elle était une amie fidèle du Dr Jane Goodall et membre de l'Institut Jane Goodall France.

mardi 19 août 2014

DES VOIX DANS LE JARDIN de Pierre Boutron (1993)


Des voix dans le jardin (Voices in the garden) de Pierre Boutron (1993). Le film est adapté d’un livre de Dirck Bogarde, "Voices in the garden". Ce film a été tourné pour la BBC dans le cadre d'une série intitulée "Screen Two" qui prit la suite de "Play for Today", séries mettant en scène des œuvres littéraires ou des pièces de théâtre. 

Synopsis

Cuckoo Peveral (Anouk Aimée), une grande bourgeoise un peu frivole, apprenant qu'elle est condamnée par une leucémie, tente de se suicider en se jetant du haut de la falaise de la splendide propriété à Saint -Jean Cap-Ferrat où elle vit avec son mari, un aristocrate anglais passionné par l'histoire de l'Aiglon, le fils au destin tragique de Napoléon et de Marie-Louise d'Autriche, mort à 21 ans.

Un jeune étudiant venu d'Angleterre, Marcus (Samuel West), qui campait sur la plage privée de la villa, la voit au moment où elle va se jeter dans le vide et la sauve. La présence de ce beau jeune homme plein d'énergie et de joie de vivre apporte un souffle nouveau dans le train-train compassé et étouffant dans lequel vivait jusque-là le couple et Cuckoo reprend le goût de vivre.

Mon jugement

J'avais gardé de ce film, que j'avais vu à la télévision, un souvenir marquant, surtout en raison de la présence, dans le rôle principal, d'Anouk Aimée, l'inoubliable interprète d' Un homme et une femme, le chef d’œuvre de Claude Lelouch,  qui est une de mes actrices préférées.

Cuckoo, tout en sachant que cela ne changera rien à son sort, qui est scellé, reprend goût à la vie et une trouble séduction naît entre le tout jeune Marcus et elle jusqu'au jour où la copine de Marcus, débarque. Leni est une fille bizarre. Née dans une grande famille de bourgeois allemands, elle a fui sa famille et un passé qui l'étouffait pour aller vivre une vie de saltimbanque en Angleterre. Bien qu'elle aime profondément Marcus, elle ne lui a rien dit de qui elle était vraiment. Cuckoo comprend tout et, émue par l'amour de ces deux jeunes gens,  les aide à se dire la vérité de leur vie et de leur amour,

C'est un très beau film que j'aurais aimé pouvoir revoir mais, bizarrement, il n'est jamais sorti en DVD alors que le réalisateur français Pierre Boutron, bien que peu connu du grand public, a réalisé de nombreux films pour la télévision française et quelques films dont certains ont été de grands succès (Léon Morin prêtre, 1991; Des enfants dans les arbres, 1994; Messieurs les enfants, 1996, etc.) 

Cela semble encore plus étonnant quand on sait que les acteurs de ce film ne sont pas non plus des acteurs secondaires : hormis Anouk Aimée, qui est une grande dame du cinéma français, ses partenaires britanniques (Joss Ackland : Sir Charles et Samuel West : Marcus) ne sont pas non plus des inconnus.

Alors que la production du cinéma et de la télévision nous inondent d'insipidités et de rediffusions jusqu'à l’écœurement, on ne comprend pas pourquoi le spectateur est privé de la découverte de telles pépites.

Je précise en outre que ce téléfilm n'apparaît pas dans la filmographie officielle d'Anouk Aimée. On se demande bien pourquoi.