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dimanche 29 décembre 2019

LA VERITE film de Hirokazu KORE-EDA (FR-JP 2019)



La Vérité est un film franco-japonais réalisé par Hirokazu Kore-Eda (le réalisateur d'Une affaire de famille), sorti en 2019. Il a été présenté en sélection officielle et en ouverture de la Mostra de Venise 2019.

Résumé

Fabienne (Catherine Deneuve), actrice en fin de carrière, vient de publier son autobiographie sous le titre « La vérité ». A cette occasion, sa fille Lumir (Juliette Binoche), scénariste à Los Angeles, a fait le voyage depuis les Etats-Unis avec son mari Hank, acteur (Ethan Hawke) et sa fillette Charlotte (Clémentine Grenier) pour passer quelques jours avec sa mère dans la grande maison familiale, située à Paris, à côté de la prison de la Santé.

Fabienne vit avec Jacques (Christian Crahay) et Luc, son assistant homme à tout faire (Alain Libolt) qui l’accompagne depuis des années et s’occupe de son planning, de ses rendez-vous, etc.
Dès le début, on comprend que la relation entre Fabienne et sa fille n’ira pas sans anicroche car Lumir reproche à sa mère de l’avoir fait passer au second plan dans sa vie. Elle semble avoir été élevée et choyée par une mystérieuse Sarah (dont on ne saura rien, si ce n’est qu’elle aussi était actrice et que Lumir, qui lui portait beaucoup d’affection, rend sa mère responsable de sa mort).

En parallèle, Fabienne tourne un film dans lequel elle incarne la fille d’une femme qui ne vieillit pas.

Mon opinion

Ce film pourrait presque être considéré comme un biopic de Catherine Deneuve. Il rappelle beaucoup les deux précédents films où elle apparaît (Fête de famille et La dernière folie de Claire Darling) où les non-dits et les règlements de compte familiaux s’étaient déjà invités dans le scénario. Une fois de plus, Deneuve fait du Deneuve avec un superbe détachement, effaçant du même coup les autres acteurs, y compris Juliette Binoche, sans parler des hommes, totalement ringardisés et sans la moindre épaisseur. 

Mais un énième film sur la fin de carrière d’une actrice et les dégâts que fait une telle trajectoire sur sa famille, était-il bien nécessaire ? On aurait pu ajouter au titre un point d’interrogation : La vérité ?  Car le spectateur sort de ce film avec une question. Dans ses mémoires, Fabienne a-t-elle sciemment trahi la vérité ou croit-elle à ses propres mensonges, tellement elle s’est identifiée à l’actrice qu’elle a été et est toujours ?    

lundi 7 janvier 2019

SI JE RESTE Film de R.J. CUTLER (USA-2014)


Si je reste (Titre original : If I Stay) est un film dramatique américain réalisé par R.J. Cutler, sorti en 2014. Ce film est l'adaptation cinématographique du roman du même nom de Gayle Forman paru en 2009.

Présentation

Le film se déroule à Portland, dans l’Oregon. Mia (Chloë Grace Moretz), 17 ans, est lycéenne. Elle étudie le violoncelle et une carrière prometteuse s’ouvre devant elle.  Elle fait la connaissance d’Adam (Jamie Blackley) qui, lui aussi, est musicien et engagé dans un groupe de rock, les Willamette Stone.

Alors qu’elle se trouve en voiture avec ses parents et son petit frère, la voiture glisse sur la neige et toute sa famille est tuée. Elle-même est gravement blessée et, dans le coma, vit une expérience de mort imminente (NDE = Near Death Experience). Elle assiste impuissante à la venue de sa famille et de ses amis, effondrés, qui défilent au pied de son lit. Elle a aussi la visite d’une étrange infirmière, vêtue différemment des autres, qui lui murmure à l’oreille que c’est à elle qu’appartient le choix de rester (de vivre) ou de partir… Un jour, Adam apporte l’enregistrement de violoncelle qu’elle avait réalisé en vue de son audition à la Juilliard School, la prestigieuse école de spectacle de New York et lui fait écouter. Dans son coma, Mia se remémore alors les instants heureux de sa vie et se réveille pour retrouver Adam à son chevet.

Mon opinion sur ce film

Le film est irrigué par la musique, qu’elle soit classique (très belles interprétations au violoncelle de Bach – Suite n°1 en sol majeur pour violoncelle – ; Concerto n°33 en la mineur de Camille Saint-Saëns ;  Sonate pour violoncelle seul op. 8 de Zoltan Kodaly) soit rock dont la plupart des morceaux sont originaux (bande son écrite par Heitor Pereira).

J’ai beaucoup aimé la manière dont le réalisateur rend les scènes, en évitant les effets spéciaux spectaculaires de certains autres films. Ce n’est certes pas un grand film mais un film honnête et sympathique sur un sujet grave qui se laisse regarder.