Cloclo est un biopic
sur le chanteur Claude François écrit et réalisé par Florent-Emilio Siri,
sorti en 2012.
Résumé
Le film commence à Ismaïlia en
Egypte où naquit Claude François (c’est son vrai nom) en 1939. Son père était
employé par la compagnie du Canal de Suez et sa famille menait un train de vie
aisé jusqu’en 1956 où elle est expulsée d’Egypte suite à l’affaire de l’annexion
du Canal de Suez par Nasser. Fuyant le pays en catastrophe, les François débarquent
à St. Nazaire d’où ils regagnent Paris puis Monaco où ils se retrouvent dans la
misère. En 1958, bravant l’autorité de son père qui voudrait faire de lui un
comptable, le jeune Claude monte un petit orchestre et se produit au Sporting-Club
de Monaco. Ayant rencontré une jeune danseuse d’origine anglaise, Janet Woollacott,
il l’épouse, là encore contre la volonté de son père.
Monté à Paris, il fait le tour
des radios et des maisons de disques. Aucun refus ne le décourage et il fait le
siège des producteurs, obtient de petits succès avant que, grâce à la chanson Belles,
Belles, Belles ! (adaptée d’un titre américain), il obtienne la notoriété
en 1962. Enfin connu, il fait, la même année, la 1ère partie du récital
de Dalida à l’Olympia.
Prise en main par l’impresario Paul
Lederman (Benoît Magimel), sa carrière démarre alors pour ne plus s’arrêter
jusqu’à sa mort tragique par électrocution dans sa salle de bains, le 11 mars
1978, à l’âge de 39 ans.
Mon opinion
Je n’ai jamais été un fan de Claude
François, ni de ses chansons, ni de son personnage, mais je dois
reconnaître que ce film est une réussite. Jérémie Renier est troublant de
mimétisme avec son modèle, d’autant plus que, comme il le reconnaît lui-même, « il
ne savait ni chanter, ni danser, ni jouer de la batterie » et qu’il a dû
tout apprendre pour le rôle. J’ai trouvé beaucoup d’intérêt à la première
partie du film qui nous montre les difficultés dans lesquelles s’est débattu le
jeune Claude François, sa volonté farouche de réussir, son culot incroyable ,
difficultés qui ont sans doute forgé son caractère et sont aussi pour quelque
chose dans ce, qu’une fois la gloire atteinte, il est devenu : un personnage toujours insatisfait, coléreux et même tyrannique. Le réalisateur a eu le courage de ne rien nous
cacher de cette ambiguïté, jusqu’à son goût pour les très jeunes filles qui le
feraient, de nos jours, convoquer devant les tribunaux pour pédophilie.
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