Wall Street : L'argent ne dort
jamais est un film américain réalisé par Oliver Stone et sorti en 2010. C'est
la suite du film Wall Street, sorti en 1987. Le film a notamment été présenté
hors compétition au Festival de Cannes 2010.
Synopsis
En 2001, Gordon Gekko sort de
prison après avoir purgé une peine de 8 ans pour délit d'initié et diverses
fraudes.
Sept ans plus tard, à Wall
Street, New York peu avant le krach boursier de 2008, le jeune trader, Jacob «
Jake » Moore (Shia LaBeouf) travaille dans un cabinet de traders et assiste,
impuissant à la chute de son mentor, Lou, que d'obscures manipulations du
marché ont poussé à la ruine et au suicide. Amoureux d'une fille qui s'avère
être celle de Gordon Gekko (Michael Douglas), un financier qui sort de prison
après y avoir passé 20 ans pour délit d'initié, il se rapproche de lui pour
obtenir ses conseils afin de venger Lou. Mais Gordon, jouant sur sa sincérité et sa naïveté, le manipule
pour arriver à ses propres fins : récupérer la fortune qu'il a placée en Suisse
au nom de sa fille pour pouvoir "rebondir" à sa libération et se
venger de ses ennemis.
Jacob apprendra à ses dépens que
l'amitié, la sincérité et l'honnêteté sont des mots qui n'ont pas droit de cité
dans le monde de la haute finance internationale.
Heureusement que le film se
termine sur une note d'optimisme : les retrouvailles entre une fille et son
père et le bonheur d'un jeune couple réconcilié. Mais on se dit que, cela,
c'est parce que tout film hollywoodien qui se respecte se doit d'avoir une
"happy end" et que le réalisateur aurait tout aussi bien pu terminer
son film sur une fin moins reluisante.
Le film sous ses aspects de divertissement,
fait cependant réfléchir sur ce qu'est devenu le monde des affaires depuis
quelques années : un maelstrom ingérable dont l'équilibre est tellement
précaire que nous devons trembler devant l'avenir qui nous est réservé, à nous
les petits, les sans-grades, car la leçon est que, si les puissants s'en sortent
toujours, ceux qui sont au bas de l’échelle trinqueront en fin de compte. Malgré
sa fin heureuse, on garde de ce film un goût amer et une défiance accrue pour
les puissants qui nous manipulent impunément, qu’ils soient politiques ou
financiers. Ce film n'a jamais été autant d'actualité.
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