vendredi 6 juin 2014

LA LEGENDE DU PIANISTE SUR L'OCEAN de G. Tornatore (IT-1998)



Ce film est tiré du livre du grand écrivain contemporain italien,  Alessandro Baricco, l'auteur de "Soie"
Le titre original, dont le sens se révèle à la lecture, est "Novecento, pianiste".
Le film La Légende du pianiste sur l'océan (La Leggenda del pianista sull'oceano) est un film peu connu  qui mériterait plus de notoriété. Il a été réalisé par  Giuseppe Tornatore, qui réalisa aussi le très beau Cinéma Paradiso avec Philippe Noiret (1989).

Synopsis

Tout commence sur un paquebot,  le "Virginian",  chargé de migrants italiens pour l'Amérique. Nous sommes à la veille du passage du nouveau siècle. Danny, l'un des machinistes trouve, dans une salle de banquet, un nouveau-né abandonné. Il l'adopte et l'élève comme si c’était son propre fils. Ne sachant pas comment l'appeler, comme il l’a découvert le jour du passage à l’année 1900, il le baptise Novecento (1900). Novecento grandit sur le paquebot, vit sur le paquebot, et n'ayant aucune identité réelle, il ne le quitte jamais même pendant les escales. Huit ans plus tard, son "père adoptif", Danny meurt dans un accident. Novecento grandit seul, caché dans les cales du bateau. Toujours en cachette, il ne manque aucun des concerts qui sont donnés dans le grand salon de la 1ère classe. C'est ainsi qu'il apprend à devenir pianiste. Un soir, alors que le salon est vide, il s'assied sur le tabouret du piano et se met à jouer. Il a un véritable don musical. Les années passent... Novecento grandit. Un jour, un trompettiste de jazz, Max Tooney (Tim Tooney dans le livre), monte sur le bateau et la musique les rapproche. Ils deviennent inséparables. La renommée de pianiste virtuose de Novecento grandit. Il joue pour tous, qu'il s'agisse de passagers des 1ère classe ou des 3ème. Des producteurs, attirés par son talent, tentent de lui faire signer un contrat pour l'entraîner dans une tournée mondiale mais Novecento, dont le navire est l'univers exclusif, fait marche arrière au moment où il met le pied sur la passerelle qui doit le conduire à terre. Malgré tout, sa réputation continue à grandir. Jelly Roll Morton, que l'on considère comme le "père" du jazz, vient même sur le bateau pour lui proposer un "duel musical" que Jelly perdra. Lorsque le contrat de Max se termine, il quitte le bateau et il doit se séparer, la mort dans l'âme, de son ami Novecento. Après la guerre, de retour à la "vie civile", Max apprend que le Virginian, qui a servi de navire hôpital pendant la 1ère guerre mondiale, a été mis au rencart et doit être dynamité. Pensant qu’il y trouvera Novecento, il remonte sur le bateau à la recherche de son ami. La scène des retrouvailles est poignante : Novecento, seul au milieu de l'immense navire vide et abandonné, continue à jouer pour lui-même. Malgré l'insistance de Max, il refusera d'abandonner le navire qui représente tout ce qu'il connaît et qu'il aime et il mourra dans l'explosion du navire. 

Un film sublime, à vous faire aimer (si vous ne l'aimez pas, ce qui est mon cas) le jazz. Un très beau et grand film qui mérite d'être mieux connu, avec des acteurs remarquables : Tim Roth (Novecento) mais aussi Pruitt Taylor Vince dans le rôle de Max.

1 commentaire:

  1. Bonjour Roland, je confirme que ce film m'avait beaucoup plu: l'histoire (j'ai lu le roman par la suit), la musique d'Ennio Morricone (mais il a été descendu par beaucoup de critiques (dont ceux du Masque et la Plume) et c'est bien dommage).

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