lundi 8 juillet 2013

PAR EFFRACTION D'ANTHONY MINGHELLA (2006)


Par effraction film d’Anthony Minghella (2006)

Par effraction (Breaking and Entering) est un film anglo-américain d'Anthony Minghella réalisé en 2006. AvecJude Law, Juliette Binoche, Robin Wright-Penn et Rafi Gavron.

Synopsis

L'action se déroule à Londres. Le couple de Will, un jeune architecte en vogue (Jude Law) et de sa compagne Liv (Robin Wright-Penn), est sur le point d’exploser en raison des difficultés de plus en plus grande qu’ils rencontrent avec leur fille de 13 ans, Bea (Popy Rogers), qui est autiste.
Avec son associé, Sandy (Martin Freeman), Will vient d’installer son cabinet dans des locaux industriels désaffectés dans le quartier difficile de King's Cross à Londres. Leurs luxueux locaux attirent une bande de jeunes voleurs, dirigés par une mafia serbo-bosniaque. Après plusieurs cambriolages effectués par les toits, Will décide à surveiller les locaux : il prend en filature un des jeunes voleurs jusque chez lui où le jeune homme, Miro, vit avec sa mère, Amira (Juliette Binoche), une réfugiée bosniaque qui  fait des travaux de couture pour subvenir à leurs besoins.
Afin d'en apprendre plus sur le gang, Will sympathise avec Amira mais, les problèmes de son couple aidant, il en tombe amoureux et remet tout son univers en question.

Mon opinion 

J’ai voulu voir ce film pour son réalisateur, Anthony Minghella, dont j’avais apprécié Le patient anglais (1996), Le talentueux Mr. Ripley (1997) et Retour à Cold Mountain (2003). Ce film n’est pas, malgré la présence de Juliette Binoche et surtout de Jude Law, que je considère comme un très grand acteur, à la hauteur des précédents.
L’histoire est intéressante : une situation difficile engendrée dans un couple qui s’aime par une enfant autiste, des relations humaines complexes, mais, malgré la présence charismatique de Jude Law et celle, convaincante de Juliette Binoche,  la tentative du réalisateur n’est pas totalement réussie. Quelques points positifs rendent cependant ce film attachant : l’amour et la patience que Will porte à Bea (dont il n’est pas le père biologique), la facétieuse prostituée, et surtout le jeu tout en retenue du jeune Rafi Gavron justement distingué comme « Meilleur espoir ». Malgré cela, le film n’a obtenu que 34 % d’opinions favorables sur Rotten Tomatoes.


Ma note : 3/5 


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