Par effraction film d’Anthony Minghella (2006)
Par effraction (Breaking and
Entering) est un film anglo-américain d'Anthony Minghella réalisé en 2006. AvecJude Law, Juliette Binoche, Robin Wright-Penn et Rafi Gavron.
Synopsis
L'action se déroule à Londres. Le couple de Will, un jeune
architecte en vogue (Jude Law) et de sa compagne Liv (Robin Wright-Penn), est
sur le point d’exploser en raison des difficultés de plus en plus grande qu’ils
rencontrent avec leur fille de 13 ans, Bea (Popy Rogers), qui est autiste.
Avec son associé, Sandy (Martin
Freeman), Will vient d’installer son cabinet dans des locaux industriels
désaffectés dans le quartier difficile de King's Cross à Londres. Leurs luxueux
locaux attirent une bande de jeunes voleurs, dirigés par une mafia serbo-bosniaque.
Après plusieurs cambriolages effectués par les toits, Will décide à surveiller
les locaux : il prend en filature un des jeunes voleurs jusque chez lui où
le jeune homme, Miro, vit avec sa mère, Amira (Juliette Binoche), une réfugiée
bosniaque qui fait des travaux de
couture pour subvenir à leurs besoins.
Afin d'en apprendre plus sur le
gang, Will sympathise avec Amira mais, les problèmes de son couple aidant, il
en tombe amoureux et remet tout son univers en question.
Mon opinion
J’ai voulu voir ce film pour son
réalisateur, Anthony Minghella, dont j’avais apprécié Le patient anglais
(1996), Le talentueux Mr. Ripley (1997) et Retour à Cold Mountain (2003). Ce
film n’est pas, malgré la présence de Juliette Binoche et surtout de Jude Law,
que je considère comme un très grand acteur, à la hauteur des précédents.
L’histoire est intéressante :
une situation difficile engendrée dans un couple qui s’aime par une enfant
autiste, des relations humaines complexes, mais, malgré la présence
charismatique de Jude Law et celle, convaincante de Juliette Binoche, la tentative du réalisateur n’est pas
totalement réussie. Quelques points positifs rendent cependant ce film
attachant : l’amour et la patience que Will porte à Bea (dont il n’est pas
le père biologique), la facétieuse prostituée, et surtout le jeu tout en
retenue du jeune Rafi Gavron justement distingué comme « Meilleur espoir ».
Malgré cela, le film n’a obtenu que 34 % d’opinions favorables sur Rotten
Tomatoes.
Ma note : 3/5
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