Vu à la télévision
La Princesse de Montpensier
est un film franco-allemand de Bertrand Tavernier, sorti en France le 3
novembre 2010. Il s'agit d'un film historique inspiré de la nouvelle éponyme de
Madame de La Fayette, dont l'action se déroule à l'époque des guerres de
religion, s'achevant peu après la nuit de la Saint-Barthélemy. Le film a été
présenté en compétition à la sélection officielle du Festival de Cannes de 2010
sans obtenir de prix et a été sélectionné dans plusieurs catégories pour la 36e
cérémonie des César de 2011 où il a obtenu le césar des meilleurs costumes.
Résumé
L'action se déroule de 1567 à
1572, sous le règne de Charles IX, à un moment où Catherine de Médicis n'exerce
plus la régence, mais détient encore une grande partie du pouvoir. Catherine et
ses enfants sont confrontés aux affres des guerres de Religion, qui culminera
dans la nuit du 24 août 1572, par le massacre de la Saint-Barthélemy. Le film
présente l'histoire d'amour romancée entre le jeune Henri de Guise (Gaspard Ulliel) et Mlle de Mézières (Mélanie Thierry), contrainte d'épouser
le prince Philippe de Montpensier (Grégoire Leprince-Ringuet), à la
suite d'un mariage arrangé.
L'action du film se déroule au
sein d'un petit groupe d'aristocrates de haut rang, appartenant aux grandes
familles de France : la Maison de Guise, branche cadette de la Maison de
Lorraine ; la maison de Bourbon-Montpensier, proche des Dauphins d'Auvergne et
la Maison de Valois qui règne alors sur la France, ici représentée par Henri de
Valois, duc d'Anjou et futur roi de France (Raphaël Personnaz).
Mon opinion
N’ayant pas vu ce film lors de sa
sortie, je me faisais une joie de le voir lors de sa rediffusion à la
télévision. J’avais été terriblement déçu par La reine Margot, de
Patrice Chéreau (1994), malgré sa distribution prestigieuse et ses
moyens financiers colossaux. Je l’avais trouvé tellement grandiloquent et
surjoué, Chéreau ayant confondu la scène de théâtre et le cinéma… Ce
film-ci, bien que plus réussi, ne m’a pas emballé non plus. Pourtant, sa
distribution, ses décors, ses costumes auraient dû me convaincre, mais il n’en
a rien été. J’aime beaucoup les acteurs qui y tenaient les rôles titres mais je
les ai trouvés mal choisis pour incarner les personnages qu’ils jouaient, en
particulier Grégoire Leprince-Ringuet, que j’avais apprécié dans Les
chansons d’amour et La belle personne, de Christophe Honoré. Son ton larmoyant
et son côté veule ne m’ont pas convaincu. Seuls tirent à peu près leur épingle
du jeu le regretté Gaspard Ulliel et Raphaël Personnaz.
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