Vu à la télé
Captain Fantastic
est une comédie dramatique américaine écrite et réalisée par Matt Ross,
sortie en 2016. Le film a été présenté au Festival du film de Sundance. Il a remporté
le prix de la mise en scène dans la catégorie Un certain regard au
Festival de Cannes 2016. Au festival de Deauville 2016, il a remporté le prix
du jury et le prix du public. Il a aussi obtenu le Golden Space Needle du
meilleur film au Festival international du film de Seattle.
Présentation
Le film se déroule aux États-Unis
de nos jours Ben (Viggo Mortensen) et sa femme Leslie (Trin Miller)
vivent en marge de la société, dans les bois de l’Etat de Washington. Ils ont
élevé leurs enfants dans l’esprit « survivaliste » avec une éducation
à la dure, avec entraînement physique intensif, apprentissage des techniques de
chasse qui leur permettent de trouver leur propre subsistance, sans toutefois
négliger la culture intellectuelle et le développement de l’esprit critique. Malgré
leurs dures conditions de vie, les six enfants du couple (Bodevan
« Bo »/George MacKay ; Kielyr/Samantha Isler ;
Vespyr/Annalise Basso ; Rellian/Nicholas Hamilton ;
Zaja/Shree Crooks ; Nai/Charlie Shotwell ) semblent
étonnamment épanouis et matures pour leur âge et adorent leurs parents. Mais
leur mère, Leslie, souffrant de graves troubles de santé mentale a dû être
hospitalisée. La famille, qui se déplace dans un immense bus équipé comme un
mobil-home, s’est frontalement heurtée à la civilisation.
Lorsque Leslie meurt, le conflit
éclate entre ses parents, en particulier Jack, son père (Frank Langella)
et Abigail (Ann Dowd), très conservateurs, et leur gendre, qu’ils
considèrent comme responsable de la mort de leur fille. On assiste alors à la
confrontation brutale de deux mondes que tout oppose : les beaux-parents,
qui imposent un enterrement classique pour Leslie et Ben et ses enfants qui
voudraient respecter ses dernières volontés, à savoir qu’elle soit incinérée et
qu’on fasse la fête autour de son bûcher funèbre.
Mon opinion
Tout en comprenant le propos du
réalisateur, je n’ai pas vraiment accroché avec ce film dans lequel mon esprit
critique m’a fait trouver beaucoup de failles. Que l’on puisse vivre en
autarcie dans un pays aux immenses zones quasi vierges comme les Etats-Unis, je
le conçois. Il y a de nombreuses communautés marginales qui vivent, y compris à
côté de grandes villes ultra-urbanisées, presque totalement coupées de la
civilisation. Là où le bât blesse, c’est quand il faut se déplacer à l’autre
bout du pays et que l’on quitte le relatif « confort » d’une vie
autarcique pour se confronter à la civilisation. La réalisation fait ainsi
l’impasse sur beaucoup de choses : argent, essence, nourriture, police,
etc. Vous me direz : « C’est une fable ! », sans doute, et
je l’ai bien compris. Cela n’enlève rien aux mérites du film, aux scènes cocasses,
parfois comico-tragiques (l’exhumation du corps de la mère) mais on se serait
volontiers passé de la scène où ses cendres sont jetées dans les toilettes d’un
aéroport... J’ai souri, parfois ri, mais les grands parents sont par trop
caricaturaux. Seuls les jeunes acteurs, admirables comme souvent (pas toujours,
hélas), de naturel, sont attachants. On remarquera George MacKay (déjà
vu dans Peter Pan et surtout 1917) et surtout Charlie
Shotwell.
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