Vu à la télévision pendant le confinement.
Papy fait de la résistance est un film satirique français réalisé par Jean-Marie Poiré, sorti en 1983. Il est adapté d'une pièce de théâtre écrite par Martin Lamotte et Christian Clavier. Le film réunit une incroyable pléiade d'artistes, outre des acteurs de la troupe du Splendid (Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko…), des acteurs confirmés comme Jacques Villeret, Roland Giraud, ainsi que Michel Galabru, Jacqueline Maillan, Julien Guiomar ou Jean Carmet, Jean-Claude Brialy, Bernard Giraudeau, Jean Yanne, Jacques François, etc.
Papy fait de la résistance est un film satirique français réalisé par Jean-Marie Poiré, sorti en 1983. Il est adapté d'une pièce de théâtre écrite par Martin Lamotte et Christian Clavier. Le film réunit une incroyable pléiade d'artistes, outre des acteurs de la troupe du Splendid (Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko…), des acteurs confirmés comme Jacques Villeret, Roland Giraud, ainsi que Michel Galabru, Jacqueline Maillan, Julien Guiomar ou Jean Carmet, Jean-Claude Brialy, Bernard Giraudeau, Jean Yanne, Jacques François, etc.
Présentation
L'action se déroule pendant la
Seconde Guerre mondiale, sous l’occupation allemande. La soprano Héléna
Bourdelle (Jacqueline Maillan) et sa famille doivent céder leur luxueux hôtel
particulier parisien au général de la Wehrmacht Hermann Spontz (Roland
Giraud) et camper dans leur cave.
Alors qu'elle se plaint à la
Kommandantur des excès commis par l'arrivée des Allemands chez eux, Mme
Bourdelle, accompagnée de ses deux filles, Bernadette (Dominique Lavanant)
et Colette (Pauline Lafont) et de leur locataire Michel Taupin (Christian
Clavier), aident un soldat britannique blessé, Harry MacBurrett (Jeffrey
Kime) à s'évader et le cachent chez eux.
Mais la famille Bourdelle doit
aussi faire face à la haine que leur voue l'ancien concierge de l'Opéra Adolfo
Ramirez (Gérard Jugnot), devenu agent de la Gestapo.
A part Jean-Robert Bourdelle, dit
Papy (Michel Galabru), un autre membre de la famille est secrètement engagé
dans la Résistance. Il s’agit de Guy-Hubert Bourdelle (Martin Lamotte),
le fils efféminé, coiffeur de profession, qui joue double jeu et, costumé en
Arsène Lupin, nargue les Allemands sous le nom de « Super-Résistant ».
Bien qu'elle ait juré de ne plus
chanter tant que la France serait occupée, Héléna Bourdelle se voit contrainte
par le général Spontz de participer à une grandiose fête donnée au Château de Ferrières,
en l'honneur de la venue à Paris du
demi-frère d'Adolf Hitler, le maréchal Ludwig von Apfelstrudel (Jacques
Villeret). À cette occasion, la Résistance charge Michel Taupin de poser une
bombe censée exploser lors du repas qui rassemble les plus hautes autorités nazies.
Le film se termine 40 ans après sur
un faux débat caricaturant ceux de la fameuse émission des Dossiers de
l'écran (présentée par Alain Jérôme, dans son propre rôle) où l'on
retrouve quelques-uns des personnages de l’histoire.
Mon opinion
Je n’ai pas résisté au plaisir de
revoir ce film que j’ai déjà vu plusieurs fois. Pourtant je ne suis généralement
pas, comme le savent ceux qui me suivent sur ce blog, un grand fan des « comédies
à la française » qui trouvent rarement grâce à mes yeux. Mais, malgré certaines
scènes outrancières (mais on est dans la parodie !), je salue la qualité
de ce film et le talent des acteurs qui n’ont pas hésité à se ridiculiser pour
la bonne cause. Techniquement, le film est aussi exceptionnel ne serait-ce que
par les reconstitutions d’époque, les voitures, les costumes, la musique et les
cadres choisis pour tourner certaines scènes (hôtel de Soubise, siège de la
Kommandantur ; hôtel Salomon de Rothschild, pour l’hôtel particulier des
Bourdelle ; Opéra Garnier ; Musée Galliera ; Hôtel Raphaël ;
lycée Janson-de-Sailly, etc.) L’environnement musical est aussi
particulièrement éclectique (final de la Première Symphonie de Mahler ;
Mademoiselle Swing, de Raymond Legrand, sans oublier l’inénarrable
interprétation très personnelle du titre-phare de Julio Iglesias Je n’ai
pas changé par Jacques Villeret en demi-frère d’Hitler (caricaturant
Goebels) . Il faut enfin signaler l’inoubliable
générique des Dossiers de l'écran, emprunté à Spirituals for String
Choir and Orchestra de Morton Gould. Ces notes qui concluent le film
sont un double clin d’oeil puisqu’on les a aussi entendues dans L'Armée
des ombres (1969), film emblématique de Jean-Pierre Melville consacré
à la Résistance.
Dans le même esprit ;
Dans le même esprit ;
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