Matthias et Maxime
est un film dramatique québécois écrit, coproduit, réalisé et monté par XavierDolan, sorti en 2019.
Présentation
Maxime (Xavier Dolan) et Matthias (Gabriel
D'Almeida Freitas) sont amis depuis l’enfance. Le film commence 12
jours avant le départ du premier pour l’Australie. Lors d’une fête organisée
par ses copains avant son départ, Maxime et Matthias s’embrassent (la scène reste
très chaste) pour les besoins d’un film d’études réalisé par Erika, la sœur d’un
de leurs copains. Ce bref épisode va faire comprendre aux deux amis que, bien
qu’attirés depuis toujours l’un par l’autre, ils ont toujours nié ce sentiment.
Mon opinion sur ce film
Après avoir vu sa présentation, j’ai
beaucoup hésité à aller voir ce film car j’avais peur de ne pas comprendre les
dialogues en québécois. Ce qui m’a décidé, c’est que le film était sous-titré. Mais
même ainsi, il reste incompréhensible alors que les parties en anglais m’ont
paru beaucoup plus à ma portée.
Matthias et Maxime
est le 8ème film de Xavier Dolan que tout le monde présente
comme un réalisateur surdoué. Son 1er film, J’ai tué ma mère
(2009), m’avait tellement peu emballé que j’ai ensuite renoncé à voir ses
autres films jusqu’à Ma vie avec John F. Donovan (2018), qui m’avait
plu. Il faut dire que, tourné en anglais, je n’ai pas eu à affronter la
barrière de la langue. Mais ce n’est pas seulement ce problème de langue qui m’a
déplu dans Matthias et Maxime mais son côté brouillon, son
scénario inexistant, ses dialogues sans queue ni tête, ses décors hideux… En
outre, curieusement, alors que les acteurs semblent être perpétuellement
surexcités, j’ai eu l’impression que le film, qui ne fait pourtant que 119 min,
traînait terriblement en longueur. Il faut dire qu’il ne s’y passe rien ou pas grand-chose,
si ce n’est une succession de réunions bien arrosées entre potes qui n’ont rien
à se dire. Si ce n’est pour la musique
(de Jean-Michel Blais), et quelques beaux paysages, ce film nombriliste m’a plutôt
inspiré un profond ennui et l’impression d’avoir perdu mon temps et mon argent.
Je sais que je vais sans doute me
mettre à dos les thuriféraires de Dolan mais, peu importe, je pense que
le succès de ce réalisateur est grandement surfait. Je sais bien qu’il ne faut
jamais dire « Fontaine, je ne boirai jamais de ton eau… » mais, en ce
qui me concerne, je doute de retourner voir un film de lui…
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