dimanche 24 février 2019

ALIAS CARACALLA, AU CŒUR DE LA RÉSISTANCE, téléfilm d'Alain TASMA (FR-2013)



Alias Caracalla, au cœur de la Résistance est un téléfilm dramatique historique français en deux parties, réalisé par Alain Tasma, diffusé en 2013.

Présentation

Ce téléfilm est en deux épisodes : Les Rebelles du 17 juin et Rex (pseudonyme de Jean Moulin).
Il reprend le récit de Daniel Cordier, compagnon de la Libération, dans son livre autobiographique Alias Caracalla (Paris, Gallimard, 2009), de juin 1940, et sa mission en France comme secrétaire de Jean Moulin, jusqu'au 23 juin 1943, date de l’arrestation et de la mort de Jean Moulin à Lyon.

Daniel Cordier a 20 ans quand il s’engage dans la France Libre en juin 1940. Venu de l’Action française, ses convictions d’extrême droite auraient plutôt dû le rapprocher de Pétain. Mais, après la défaite française, il choisit de poursuivre le combat en Afrique du Nord et se retrouve à Londres où il se rallie aussitôt à la France libre et devient, deux ans plus tard, le collaborateur et homme de confiance de Jean Moulin, de 1942 à 1944.

Distribution
  • Jules Sadoughi : Daniel « Alain » Cordier
  • Éric Caravaca : Jean « Rex » Moulin
  • Nicolas Marié : Georges « Bip » Bidault
  • Jean-Michel Fête : Henri « Charvet » Frenay
  • Léo-Paul Salmain : François Briant
  • Gauthier Battoue : Philippe Marmissolle-Daguerre
  • Julie Gayet : Marguerite Moret
  • Louis-Do de Lencquesaing : « Bernard » d’Astier de La Vigerie
  • Laurent Stocker : Pierre « Brumaire » Brossolette
  • Grégory Gadebois : Yvon « Léo » Morandat
  • Thierry Hancisse : Yves « Grégoire » Farge
  • Lou de Laâge : Suzanne « Suzette » Olivier
  • François Loriquet : Monsieur Moret
  • Géraldine Martineau : Laure « Mado » Diebold
  • Lazare Herson-Macarel : Hugues « Germain » Limonti
  • Olivier Chantreau : Paul « Kim » Schmidt
  • François Civil : Maurice « Salm » de Cheveigné
  • Milan Mauger : Stéphane Hessel
  • Laurent Capelluto : Raymond Aron

Mon opinion

Je n’avais pas encore vu ce téléfilm, pourtant sorti en 2013 et, depuis, diffusé à plusieurs reprises par la télévision. Je l’ai finalement visionné hier soir (23/02/2019) sur la chaîne RMC.

Je n’ai pas encore lu le livre de Daniel Cordier dont est tiré le film mais, autant que j’ai pu en juger, l’adaptation m’a paru fidèle. J’ai surtout apprécié le réalisme des reconstitutions de l’époque et le jeu sobre des acteurs, Jules Sadoughi, en tête, qui incarne Alain, pseudonyme de Cordier, et Eric Caravaca, qui joue le rôle de « Rex », autrement dit Jean Moulin. Mais, ce qui est la réussite d’une bonne réalisation, ce sont aussi les seconds rôles, particulièrement bien traités ici. Certains critiques ont reproché à ce film son manque d’action. Je trouve au contraire que c’est une de ses qualités de rendre avec finesse la tension permanente que vécurent ces héros « de l’ombre » qui ne rend que plus magnifique le sort terrible dont certains ont été les victimes. Le film m’a aussi beaucoup intéressé quand il montre les difficultés qu’a rencontré Jean Moulin pour organiser et unifier des mouvements au départ animés d’opinions et d’objectifs différents, voire irréconciliables. Il décrit aussi admirablement l’immense solitude de ces « héros du quotidien », baignant dans la délation et les risques permanents de la trahison. Cela m’a donné envie d’approfondir cette période que je connais mal.

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