lundi 18 février 2019

VIPÈRE AU POING film de Philippe de BROCA (FR-2004)



Vipère au poing est un film français de Philippe de Broca, sorti en 2004 et adapté du roman du même nom d'Hervé Bazin paru en 1948. Il s’agit de la deuxième adaptation du roman, la première ayant été créée pour la télévision en 1971, dans une réalisation de Pierre Cardinal, avec Alice Sapritch dans le rôle de Folcoche.

Résumé

L’histoire se déroule en 1926. Après le décès de leur grand-mère paternelle qui se chargeait jusque-là de leur éducation, le jeune Jean Rezeau, dit « Brasse-Bouillon » (Jules Sitruk) et son frère Ferdinand dit « Freddie » (William Touil) retrouvent leurs parents revenus d'Indochine. Mais leur relation avec leur mère va prendre une tournure cauchemardesque. Celle-ci, qu'ils vont bientôt surnommer «Folcoche » (association de « folle » et de « cochonne ») (Catherine Frot), fait preuve envers eux de méchanceté et de sadisme, privilégiant leur frère cadet, Marcel dit « Cropette » (Pierre Stévenin), né en Indochine. Elle est particulièrement odieuse avec Jean, qui lui tient tête mais elle ira jusqu'à accuser son second fils de lui avoir volé de l’argent pour le faire envoyer en maison de redressement. Leur père, joué par Jacques Villeret, est l’incarnation de la lâcheté et de la veulerie et, pour éviter tout conflit avec sa détestable épouse, se réfugie dans sa passion, l'entomologie.

Le comportement odieux de Folcoche trouvera son explication et sa justification vers la fin du film lorsqu'elle reviendra mourir chez Jean.

Ce terrible récit est en partie autobiographique et a été inspirée à l'écrivain Hervé Bazin par sa propre enfance et l'histoire de sa famille.

Mon opinion

Un film passionnant, magistralement joué par Jules Sitruk, déjà révélé par ses rôles au cinéma dans Monsieur Batignole (2002) et Moi,César, 10 ans et ½, 1 m 39 (2003), Jacques Villeret remarquable en père lâche et une Catherine Frot, éblouissante de méchanceté dans une prestation réussissant presque à faire oublier celle, pourtant historique, d’Alice Sapritch dans la première adaptation de cette histoire (1971).

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