Ad Vitam est une série
télévisée de science-fiction française en six épisodes de 55 minutes environ,
créée par Thomas Cailley et Sébastien Mounier et diffusée entre le
8 novembre 2018 et le 22 novembre 2018 sur Arte.
Présentation
Alors qu’on pense avoir vaincu la
mort et qu’on fête le 169e anniversaire de la doyenne de l’humanité
ayant subi la régénération, on découvre sur la plage les corps de sept adolescents qui semblent s’être suicidés. Le policier Darius
Asram (Yvan Attal), qui en est lui-même à sa 3ème régénération, est chargé de l’enquête. Celle-ci le mène sur la piste d’une
secte dénommée Saul, qui milite contre la régénération et encourage ses membres
au suicide.
Distribution
- · Yvan Attal : Darius Asram
- · Garance Marillier : Christa « Nora » Novak
- · Anne Azoulay : Béat
- · Niels Schneider : Virgil « Caron » Berti
- · Victor Assié : Théo Lesky
- · Rod Paradot : Léonard « Linus » Ader
- · Aurélia Petit : le colonel Han
- · Adel Bencherif : Élias Azuelo
- · Hanna Schygulla
Mon opinion
A ne pas confondre avec le film Immortel, ad vitam d’Enki Bilal (2004), adaptation très libre de sa série en bande dessinée, la Trilogie Nikopol, que j’avais personnellement beaucoup aimé malgré ses imperfections.
Cette nouvelle série, qui mêle
anticipation et polar, a été réalisée pour Arte
par Thomas Cailley, connu pour son film Les combattants (2014),
dont on a beaucoup parlé mais que je n’ai pas vu. Présenté en mai dernier lors
de Series Mania, Ad Vitam y a été couronné
par le prix de la Meilleure série
française.
Les séries d'anticipation ne sont pas le fort de nos productions hexagonales. Le précédent essai de s’aventurer dans ce domaine, Arte l’avait fait en 2016 avec Tripalium, qui avait subi un échec retentissant (personnellement, j’avais décroché dès le 2ème épisode).
Je viens de visionner le 6ème et dernier épisode qui est loin de m'avoir convaincu. On a l'impression d'un cocktail improbable où les scénaristes auraient versé tout ce qui leur passait par la tête, bien remué, et servi dans un grand verre "on the rocks". En effet, à part l'esthétique glacée donnée par les teints blafards, la lumière crépusculaire, le béton brut d'appartements high tech complètement déshumanisés, on n'a pas trop su comment boucler un scénario sans queue ni tête qui se résume à une idée : devenir immortel, oui, mais pourquoi et surtout comment faire face à l'immortalité ?
Bref, une grosse déception à la hauteur des attentes que l'on pouvait mettre dans cette série.
Les séries d'anticipation ne sont pas le fort de nos productions hexagonales. Le précédent essai de s’aventurer dans ce domaine, Arte l’avait fait en 2016 avec Tripalium, qui avait subi un échec retentissant (personnellement, j’avais décroché dès le 2ème épisode).
Je viens de visionner le 6ème et dernier épisode qui est loin de m'avoir convaincu. On a l'impression d'un cocktail improbable où les scénaristes auraient versé tout ce qui leur passait par la tête, bien remué, et servi dans un grand verre "on the rocks". En effet, à part l'esthétique glacée donnée par les teints blafards, la lumière crépusculaire, le béton brut d'appartements high tech complètement déshumanisés, on n'a pas trop su comment boucler un scénario sans queue ni tête qui se résume à une idée : devenir immortel, oui, mais pourquoi et surtout comment faire face à l'immortalité ?
Bref, une grosse déception à la hauteur des attentes que l'on pouvait mettre dans cette série.
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