Victoria est un film français
réalisé par Justine Triet, sorti en 2016.Avec Virginie Efira, Vincent Lacoste et Melvil Poupaud.
Résumé
Victoria Spick (Virginie Efira) est
une jeune avocate en pleine tourmente. Alors qu’elle assiste à un mariage, une
jeune femme, Eve, est blessée d'un coup de couteau et c’est l’un de ses amis,
Vincent (Melvil Poupaud), le compagnon d’Eve qui est accusé. Bien que gênée à l'idée de
défendre l'une de ses connaissances, elle accepte finalement l'affaire. Dans le
même temps, débordée par la gestion de son quotidien, elle embauche Sam
(Vincent Lacoste), un ancien dealer qu’elle a sorti d’affaire, comme « homme au
pair » pour garder ses deux petites filles. Elle découvre par ailleurs que son
ex, qui ambitionne d'être écrivain, a publié sur internet un récit inspiré de
leur histoire en l'accablant de tous les maux. Malgré son dynamisme, Victoria
est au bord de la crise, tant professionnellement que sentimentalement…
Mon opinion sur ce film
Ce film, présenté en mai 2016 au
Festival de Cannes, était sorti sur les écrans français en septembre 2016 mais
il n’avait pas été programmé à Aubenas. J’ai profité qu’il soit sélectionné
dans le cadre du Festival Télérama pour aller le voir, principalement pour sa
distribution, en particulier Virginie Efira et Vincent Lacoste, deux acteurs
que j’apprécie.
Et heureusement qu’ils sont les
acteurs principaux de ce film au scénario improbable car, sans eux, on se demande
bien ce qu’il en resterait.
Victoria est donc une jeune et
brillante avocate qui galère pas mal avec ses deux fillettes et son ex-mari, un
écrivain raté. Mais, cela c'est l'image qu'elle donne car le spectateur se rend vite compte que sa
situation est bien plus catastrophique qu’on ne le croit : désordre
indescriptible de son appartement qui ressemble à tout sauf à celui d’une jeune
et brillante avocate, désordre de sa vie personnelle et sentimentale…
Lors du mariage d’un couple de
ses amis, un drame a lieu. Tout en sachant que la déontologie lui déconseille de défendre Vincent, l’ami accusé de tentative de meurtre, elle
cède et cela l’entraîne dans une spirale infernale dans laquelle son équilibre
déjà précaire est mis à mal.
Elle ne s’en sort que grâce à Sam
(Vincent Lacoste), un jeune dealer qu’elle a défendu plusieurs années
auparavant.
Malgré tous les efforts de Virginie Efira pour incarner le personnage de Victoria, on n’y croit qu’à moitié, mais ce n'est nullement sa faute mais celle d'un scénario bâclé. On se demande aussi quelle idée saugrenue ont eu les scénaristes d'introduire dans ce film un chien et un singe convoqués comme témoins au procès. Se sont-ils crus drôles ? En tout cas, non seulement c'est raté car, d'une part ce on ne rit pas (du moins pas à cela), mais cette situation a quelque chose de malsain d'autant plus que l'on sait désormais qu'impliquer un animal sur un tournage est rarement sans conséquence pour l'animal qui ne doit pas être un objet d'amusement.
Vincent Lacoste* s'en tire bien lui aussi : touchant dans le rôle d’un ex-dealer pas tout à fait rangé amoureux de son avocate, il éclipse de loin tous les autres personnages (y compris Melvil Poupaud), bien trop transparents. Dommage que la situation reproduise plus ou moins celle de 20 ans d'écart, film autrement plus réussi. Mais attention : que Virginie Efira ne se laisse pas enfermer dans ce genre de personnage de "cougar" car cela pourrait lui coûter une carrière par ailleurs brillante.
En conclusion, un film bancal, mi-comédie, mi-tragédie, passablement verbeux et dont tout le scénario serait à réécrire.
* Excellent dans Hippocrate.
Vincent Lacoste* s'en tire bien lui aussi : touchant dans le rôle d’un ex-dealer pas tout à fait rangé amoureux de son avocate, il éclipse de loin tous les autres personnages (y compris Melvil Poupaud), bien trop transparents. Dommage que la situation reproduise plus ou moins celle de 20 ans d'écart, film autrement plus réussi. Mais attention : que Virginie Efira ne se laisse pas enfermer dans ce genre de personnage de "cougar" car cela pourrait lui coûter une carrière par ailleurs brillante.
En conclusion, un film bancal, mi-comédie, mi-tragédie, passablement verbeux et dont tout le scénario serait à réécrire.
* Excellent dans Hippocrate.
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