jeudi 28 janvier 2016

LIFE d'Anton Corbijn (USA-2015)



Life est un film dramatique biographique réalisé par Anton Corbijn, sorti en 2015.

Résumé

Le réalisateur affirme que son film n'est pas un biopic de James Dean mais une "tranche de vie" des relations conflicto-amicales développées entre le photographe Dennis Stock (Robert Pattinson), et l'acteur James Dean. Stock, qui lui aussi était au début de sa carrière et travaillait alors pour l'agence Magnum, s’attache à la personne de Dean dont il a pressenti que le talent hors du commun allait en faire une star planétaire. Mais ce dernier est un écorché vif, au comportement imprévisible et fantasque, dans l’intimité duquel il n’est pas facile de s’insérer. A force de patience, cependant, Stock parviendra à réaliser les photos les plus originales sur l’acteur qui allait devenir en trois films seulement une étoile filante au destin tragique. Les photos de Stock seront publiées dans la grande revue Life, spécialisée dans les photos prises sur le vif (d'où le titre) et resteront à jamais les images les plus vraies et les plus sincères que nous gardions de James Dean.  

Mon opinion sur ce film

Je n’ai pas de critique à formuler contre le film lui-même. Pattinson est impeccable dans le rôle de Dennis Stock mais j’ai une certaine prévention, peut-être injustifiée, pour le choix de l’acteur (Dane DeHaan) qui incarne Dean. J’ai vu le film en anglais et, si j’ai parfaitement compris Pattinson (qui, rappelons-le est anglais et a une diction parfaite), les borborygmes inarticulés de DeHaan m’ont été insupportables. J’ai beau savoir que Dean était un fermier mal dégrossi de l'Indiana et que sa manière de s’exprimer était peut-être celle-ci, que son comportement était nonchalant, je ne crois pas que la prestation de l'acteur qui l'incarne rende compte de ces particularités que je ne conteste pas. Je n’ai par ailleurs trouvé aucune ressemblance, ni dans les traits, ni dans le comportement, entre cet acteur et James Dean, duquel émanait un charme exceptionnel comme celui qui entourait Marilyn Monroe (dont il a la fragilité) ou une Brigitte Bardot au faîte de sa gloire. Certes, ses efforts pour se couler dans le moule de James Dean sont méritoires mais justement, ils sont beaucoup trop laborieux et cela se voit. Il a confondu la nonchalance naturelle de Dean et il n'y a rien de naturel dans ses attitudes. D'ailleurs, le jeune acteur dit lui-même, dans une interview, qu'il a plusieurs fois refusé le rôle car il ne se sentait pas prêt à incarner une telle icône. Pour moi, l'avoir choisi est une erreur de casting et, malheureusement, lorsqu'il s'agit de tourner, qu'on le veuille ou non, un biopic, cela ne pardonne pas.

J’ai cependant été ému par la partie où James Dean retourne dans son Indiana natal et se retrouve parmi les siens, aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau. Stock, qui a délaissé son jeune fils et ne sait pas comment s’y prendre avec lui, admire la complicité de James avec son neveu  et la gentillesse dont il fait preuve lorsqu’il accepte l’invitation des élèves de son ancien lycée.      

2 commentaires:

  1. C'est un film qui n'est pas désagréable à regarder mais qu'on oublie très vite, à tel point que lorsque j'en ai reparlé avec celle qui m'accompagnait à la séance, elle avait totalement oublié ce film.

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  2. Personnellement, ce qui m'a déplu, c'est l'acteur incarnant James Dean. Par contre, j'ai bien aimé celui joué par Pattinson qui s'est bien reconverti depuis Twilight. Avec lui, il faut aussi voir "De l'eau pour les éléphants" qui, à part son titre bizarre et qui ne donne pas envie, est un film excellent.

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