Affichage des articles dont le libellé est Joaquin Phoenix. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Joaquin Phoenix. Afficher tous les articles

mardi 7 novembre 2023

C’est quoi Joaquin Phoenix ? - Blow Up - ARTE


Films cités :

- Cap sur les étoiles (Spacecamp) 
- Portrait craché d'une famille modèle
- Prêt à tout (To die for)
- Return to paradise
- Les années rebelles
- 8 mm
- Quills
- U Turn
-Gladiator
- Hotel Rwanda
- It's all abour love
- Le village
- Walk the line
- La nuit nous appartient (We own the night)
- I'm still here
- The master
- The immigrant
- Inherent vice
- Her
- L'homme irrationel 
- Marie Madeleine
- A beautiful day
- Don't worry, we wont get ear on foot
- Les frères Sisters
- Joker


lundi 29 mai 2017

Joaquin PHOENIX ACTEUR VEGAN


L’acteur Joaquin Phoenix est végan

Télérama (28 février 2015) a consacré sa couverture à Joaquin Phoenix en le présentant avec son chien sous le titre « Bête de cinéma ». Dans l’interview, l’acteur affirme ses convictions véganes. Il est d’ailleurs, depuis longtemps, porte-parole de l’association People for the Ethical Treatment of Animals. Il avait aussi prêté son image à l’association internationale PETA pour lutter contre la pêche, et, toujours pour Peta, dénoncé l’enfer des chiens exploités pour leur cuir en Chine. Entre bien d’autres actes militants, il s’est érigé contre la cruelle tradition de consommer des dindes à Thanksgiving et a posé durant la Fashion Week pour une affiche luttant contre l’utilisation de fourrure d’origine animale. Il est aussi connu des militants pour les droits des animaux en tant que voix off du célèbre documentaire antispéciste Earthlings.


Acteur multi récompensé (en particulier lors du dernier Festival de Cannes où il a reçu le Grand prix d'interprétation masculine pour son rôle dans You where never really here de Lynne Ramsay), Joaquin Phoenix n’a jamais transigé avec ses convictions, quels que soient les rôles qu’il interprétait.  Lorsqu’il a joué dans Gladiator, de Ridley Scott, par exemple, il a exigé que l’intégralité de ses costumes de scène soient dépourvus de cuir et de toute matière animale ; les tigres luttant contre les gladiateurs dans l’arènes étaient quant à eux en images de synthèse.

Télérama est un des rares médias qui ait osé parler des convictions animalistes de l’acteur qu’il met en lumière… A l’époque où Interstellar faisait le buzz, il était rageant de voir l’actrice américaine Jessica Chastain, elle aussi engagée en faveur du véganisme, invitée sur tous les plateaux télé et interviewée dans les journaux sur tous les sujets possibles sans que jamais une question sur ses convictions ne lui soit posée.

Dans Télérama, interrogé sur les idéaux hérités de ses parents, Joaquin Phoenix s’exprime ainsi :

« Une grande considération pour les autres et pour le monde dans lequel nous vivons. Une réelle défiance vis-à-vis du matérialisme et de la consommation à tout prix. (…) Ils voulaient avant tout que nous apprenions à être libres et que nous ne nous soumettions pas aux conventions. (…) Ils sont même devenus végétaliens parce que leurs enfants l’avaient voulu ».

L’acteur raconte la genèse de son véganisme :

« A l’époque, ça n’était pas trop dans l’air du temps. Et, pour une famille aussi pauvre que la nôtre, ça n’avait rien d’évident de composer ses repas sans lait, sans œufs, sans fromage… Nous ne refusions aussi pas mal d’argent. Nous n’acceptions pas n’importe quel contrat. (…) Pas question de faire une publicité pour McDonald’s ou pour toute marque qui allait contre nos convictions. Nous nous coupions quand même de 70% des revenus possibles ! »


[Le contenu de cet article est en grande partie inspirée de celui signé Lili Gondawa, intitulé Joaquin Phoenix évoque son véganisme pour Télérama sur le site Végactu : https://www.vegactu.com/actualite/joaquin-phoenix-evoque-son-veganisme-pour-telerama-18559/]

lundi 8 septembre 2014

THE YARDS de James Gray (USA-2000)


The Yards est un drame américain réalisé par James Gray, sorti en 2000.

Synopsis

Le film commence par une fête : la famille attend Léo (Mark Wahlberg) qui vient de sortir de prison pour une série de petits vols de voitures. Léo est bien décidé à se ranger et à trouver un boulot honnête et compte, pour ce faire, sur l'aide du nouveau mari de sa tante, l'oncle Frank (James Caan), qui dirige une grosse boîte, l'Electric Rail Corporation, travaillant pour la mairie de New York. Celui-ci lui trouve en effet du travail mais, hélas pour Leo, c’est dans la cadre des magouilles mafieuses qu’il dirige auxquelles Willie (Joaquin Phoenix), son amie d’enfance, va l’initier. Lorsque Léo comprend dans quelle sale combine il a mis le doigt, il est trop tard : le commando destiné à saccager les machines au dépôt du Queens, est trahi. Willie tue le gardien et Léo, pris à partie par un flic, le blesse grièvement en voulant se défendre. Léo doit s'enfuir. Par amour pour sa mère, il préfère se livrer et dénonce le système mafieux dans lequel son oncle et toute la classe politique municipale sont impliqués.

Mon opinion

Malgré la présence d’excellents acteurs (Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix, Faye Dunaway et Charlize Theron), le film n'est pas à la hauteur de ses ambitions. On imagine ce qu'aurait pu faire d'un tel scénario et avec de tels acteurs un Michael Mann (Collateral) par exemple. On en est loin. Le film est lent, lourd, le spectateur devine  (avant le héros, ce qui n'est jamais bon signe) dans quel piège il va tomber... Le dénouement, en forme de leçon de morale est loin d'être convaincant. Décidemment, James Gray ne fait pas partie de mes réalisateurs de prédilection. Je n'avais déjà pas aimé Two lovers, du même réalisateur, dont l’acteur principal était déjà Joaquin Phoenix, j’ai encore moins aimé ce film.

mercredi 9 avril 2014

TWO LOVERS de James Gray (USA-2008)

Two lovers de James Gray

Two Lovers est un mélodrame américain réalisé par James Gray, sorti en 2008, inspiré du roman de  Dostoïevski « Les Nuits blanches ».

Synopsis

Leonard (Joaquin Phoenix), grand adolescent dépressif, qui a si mal vécu une précédente séparation qu'il a tenté de se suicider et a fait ensuite un séjour dans un hôpital psychiatrique (le film débute d'ailleurs par une scène où il tente à nouveau de se suicider), est revenu vivre chez ses parents, un couple de juifs modestes qui tient un pressing.

Ceux-ci, dans l’espoir qu’il reprenne le goût de vivre, le poussent dans les bras de Sandra (Vinessa Shaw, particulièrement insipide), la fille de celui qui doit racheter le pressing, mais Leonard tombe amoureux de sa nouvelle voisine de palier, la blonde Michelle (Gwyneth Paltrow, parfaite). Malheureusement pour lui, Michelle, qui travaille dans un cabinet d'avocats à Manhattan, est amoureuse de son patron, Ronald, marié, beaucoup plus âgé qu'elle, et qui semble la mener par le bout du nez.

Pour elle, Leonard n'est qu'un ami et rien de plus. Cependant, bien qu'elle le connaisse à peine, elle se confie entièrement à lui et lui demande même ce qu'il pense de son amant. Leonard est franc avec elle, car il a compris que Ronald se moque d'elle. Leonard déclare à Michelle que lui, il l'aime sincèrement et il la décide à partir avec lui mais, au dernier moment, Michelle fait marche arrière, lui annonçant que Ronald a quitté sa femme pour l'épouser. Désemparé, Leonard se retourne vers Sandra.

Réception critique

La première du film eut lieu en mai 2008 au Festival de Cannes où il était présenté en compétition officielle.
Il a bénéficié d'un immense succès critique en France, au point de se retrouver dans les "Tops" de fin d'année de la revue Cahiers du cinéma. Il a été classé au 14e rang sur la liste établie par Les Inrockuptibles des 100 films les plus importants de la décennie 2000-2010.

 Mon opinion

     J'ai été très déçu par ce film dont m'avait parlé un ami qui l'avait beaucoup aimé. Généralement, toutes les critiques qu'on lit sur Two lovers sont élogieuses. Ce n'est pas mon avis.

L'intrigue des amours contrariées est vieille comme le monde mais elle a été traitée avec beaucoup plus de légèreté et de talent par d'autres réalisateurs : je pense entre autres à My blueberry nights  ou  The Holiday, tous les deux avec Jude Law, qui, sans être des chefs-d'œuvre, sont des films plein de charme et de légèreté.  Ces deux derniers films ont en outre l'avantage d'être glamour et d'instiller quelques touches d'humour et de détachement que l'on peine à trouver dans Two lovers qui, du début à la fin, m’a paru tristounet et insipide et ce, malgré la qualité des interprètes.

Le film m'a en outre paru très long car, à vrai dire, à part les états d'âme des uns et des autres, dont on se lasse vite, il ne s'y passe pas grand-chose. J'ai trouvé aussi Joaquin Phoenix plus "empoté" que véritablement « sombre », comme le décrivent certains critiques et même, dans certaines scènes, à la limite du grotesque. Je n'ai en tout cas pas du tout accroché avec le personnage qu'il est censé incarner.
Dans le bonus, le réalisateur James Gray dit que ses modèles sont Coppola et Scorsese. On est pourtant loin, très loin, de ces deux réalisateurs dont, pourtant, je ne suis pas un fan absolu. Je dois cependant leur reconnaître, à l'un et à l'autre, un talent que ne montre pas, du moins dans ce film, James Gray. Le même réalisateur se présente aussi comme un "réalisateur newyorkais". Certes, le film se passe à New York, entre Brighton Beach et Manhattan, mais il aurait pu se passer n'importe où, New-York ne servant ici que d'arrière-plan au film.

Quelques belles images cependant, une certaine émotion (mais c'est bien la seule) qui se dégage de la dernière scène où Leonard se décide en désespoir de cause à offrir à Sandra la bague qu'il destinait à Michelle. Il faut dire que la bande son (Amalia Rodriguez, extraits de Donizetti ainsi qu'un très bel air de guitare, non crédité au générique ?) aide bien. Mais pour moi ce film ne me laisse pas un grand souvenir.