Thierry la Fronde était
une série télévisée française conçue par Jean-Claude Deret, en 4 saisons
de 13 épisodes chacune (en tout 52 épisodes en noir et blanc de 25 minutes),
réalisée par Robert Guez et Pierre Goutas, et diffusée du 3
novembre 1963 au 27 mars 1966 sur la première chaîne de l'ORTF, chaque dimanche
soir, à partir de 19 h 30.
Résumé
L’histoire se déroule au moment
de la guerre de Cent ans. Thierry de Janville (Jean-Claude Drouot), se
retrouve spolié par la trahison de son intendant, Florent de Clouseaules, de
ses domaines. Emprisonné dans les geôles de son propre château et promis à la
mort, il est délivré par l’un de ses sujets, Jehan le larron (Robert Rollis),
un voleur à la tire. Ils s’enfuient alors et prennent le maquis dans les
grandes forêts de la région.
Comme Robin des Bois, dont l’histoire
est très proche, Thierry constitue, autour de lui une bande de compagnons prêts
à tout pour l'aider à reconquérir ses terres : Jehan, bien sûr, mais aussi Bertrand
le tonnelier (Jean Gras), Martin le sabotier (Clément Michu),
Pierre le troubadour (Bernard Rousselet), Judas le comédien (Fernand
Bellan), Boucicault l’amnésique (Robert Bazil) et Isabelle (Céline
Léger) qui deviendra sa femme à la fin de la série. Et comme il est très
habile à l’utilisation de la fronde, on le surnommera désormais « Thierry la
Fronde ».
Il s'ensuit une série
d'aventures, d'abord localisées en Sologne, puis à l'échelle du royaume : Thierry devient (dès la fin de la première saison) un fidèle du dauphin Charles et du
roi Jean le Bon et exécutera de nombreuses missions à leur service, luttant non
seulement contre les Anglais, mais aussi contre Charles II de Navarre, Charles
le Mauvais, ennemi du royaume de France.
Encore une série que nous n’aurions
ratée pour rien au monde, mon frère et moi. Nous nous passionnions pour le
combat de Thierry contre l’injustice et souhaitions de tout cœur sa victoire
contre les ignobles ennemis qui ne reculaient devant aucun piège ni aucune
trahison pour le prendre et le mettre à mort.
Nous avions bien dû fabriquer une
fronde artisanale qui nous fut bien vite confisquée par nos parents toujours
attentifs à ce que nous ne nous blessions pas.
Nous reprenions aussi en cœur la géniale
musique du générique (de Jacques Loussier) - dont je me souviens encore - en
faisant siffler au-dessus de nos têtes une fronde imaginaire !
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