Parfum d'absinthe (titre original
: Was nützt die Liebe in Gedanken, «
À quoi bon l'amour en pensées », souvent raccourci en « die Liebe in
Gedanken » (L'amour en pensées; titre de la version anglophone : « Love in Thoughts ») est un film
allemand réalisé par Achim von Borries sorti en 2004.
Il s'agit d'un drame romantique
sur la tragédie de Steglitz, un fait divers qui secoua l'Allemagne en 1927,
autour d'un club du suicide impliquant des adolescents de la haute société. Les
héros sont interprétés par August Diehl (Günther Scheller), Daniel Brühl (Paul
Krantz), Anna Maria Mühe (Hilde Scheller) et Thure Lindhardt (Hans Stephan).
Résumé
L’action se déroule durant l'été
1927. Il s'ouvre sur l'interrogatoire de Paul Krantz (Daniel Brühl), un étudiant âgé de 18 ans, qui était présent lorsque
son ami Günther Scheller (August Diehl)
a assassiné Hans Stephan (Thure
Lindhardt), un autre de leurs amis, puis s’est ensuite suicidé sans que
Paul n’intervienne pour l’en empêcher. Le film se déroule sous la forme d’un flash-back
où l’on découvre, à travers les yeux de Paul, le processus qui a conduit à
cette fin tragique.
Paul, issu d’un milieu d’ouvriers,
a été accepté dans la prestigieuse école de Mariendorf, où son seul ami est Günther,
un fils de famille fantasque et autodestructeur. Un été, Paul est invité à
passer le week-end dans la maison de campagne des parents de Günther, absents
pour voyage d'affaires. Arrivés dans la maison, Paul fait la connaissance d’Hilde
(Anna Maria Mühe), la sœur de
Günther, qui, malgré ses 16 ans, mène une vie libre en compagnie de son amie
Elli (Jana Pallaske), beaucoup plus
réservée qu’elle. À l'occasion d'une soirée organisé par Günther, un étrange
manège prend forme avec pour centre de gravité Hilde : une imbrication de
triangles amoureux incluant Günther, Paul, un ancien amant de Günther du nom de
Hans Stephan (Thure Lindhardt), 19
ans, et Elli, une amie de Hilde.
De retour à Berlin, Paul et
Günther font un étrange pacte : ils se suicideront au moment où ils auront
atteint le bonheur. Mais, lorsqu’ils arrivent dans l’appartement familial des
Scheller, Günther découvre que sa sœur a passé la nuit dans les bras de son
ancien amant, Hans, et pris d’une rage accentuée par l’abus d’absinthe et le
manque de sommeil, le tue puis se suicide. Paul assiste à la scène sans
intervenir.
Mon opinion sur ce film
J’ai vu ce film par le plus grand
des hasards car figurait au générique Daniel Brühl, un acteur que j’apprécie
beaucoup depuis que je l’ai découvert dans Les dames de Cornouailles. Le film
avait par ailleurs concouru lors de festivals réputés et obtenu un grand nombre de récompenses internationales (Ours d'Or, Sundance, etc). Ce
film aurait pu être tourné de nos jours tant il nous présente le spectacle
d’une jeunesse désœuvrée, animée par ses désirs, en recherche d’absolu, fascinée
par la mort et l’autodestruction. Bref, un sujet déjà si abondamment traité par
le cinéma qu’il en devient lassant. La mise en scène est plate et sans relief et
la fin téléphonée. Bref, rien de bien nouveau et en tout cas pas ma tasse de thé.
Je dois cependant saluer la prestation hallucinée d’August Diehl, que je ne
connaissais pas ainsi que celle de la jeune actrice Anna Maria Mühe, qui joue
le rôle d’Hilde, la sœur de Günther. Quant à Daniel Brühl, si son jeu d’acteur
ne m’a pas déçu (il est dans son rôle), il a prouvé depuis qu’il pouvait
incarner – heureusement pour lui ! - de bien meilleurs personnages que
celui-là.
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