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Bunker Palace Hôtel
est un film français de science-fiction sorti en 1989. C'est le premier
long-métrage du dessinateur de bande dessinée Enki Bilal.
Résumé
Le film est censé se passer dans un
état dictatorial. Une rébellion éclate. Le gouvernement, se réfugie alors dans
un lieu secret et souterrain, d'un luxe décadent, le Bunker Palace Hôtel, aménagé sous terre par l’architecte et
ingénieur Holm (Jean-Louis Trintignant). Les dignitaires sont accueillis dès
leur arrivée par Holm qui, tel un hôte attentionné, leur fait découvrir les
lieux. Ils attendent tous le président (Hans Meyer) qui ne vient pas et, sans
leur chef, les occupants du Bunker Palace Hôtel sont dans le désarroi et la
confusion. L’arrivée de Clara (Carole Bouquet), une espionne rebelle, va tout
bouleverser et précipiter leur chute.
Fiche technique
- Titre original : Bunker Palace
Hôtel
- Réalisation : Enki Bilal
- Scénario : Enki Bilal et Pierre Christin
- Production : Maurice Bernart
- Société de production : AFC, Charles Gassot, FR3 Cinéma et La Sept Cinéma
- Musique : Arnaud Devos et Philippe
Eidel
- Photographie : Philippe Welt
- Lieu de tournage : Belgrade, Serbie (Yougoslavie)
- Pays de production : France
- Langue : français
- Genre : science-fiction
- Durée : 95 minutes (1h35)
- Format : Couleur (Fujicolor) - 1,85:1 - 35 mm
- Date de sortie : France : 14 juin 1989
Distribution
- Jean-Louis Trintignant : Holm
- Carole Bouquet : Clara
- Maria Schneider : Muriel
- Jean-Pierre Léaud : Solal
- Hans Meyer : le président
- Benoît Régent : Nikolaï
- Yann Collette : Orsini
Mon commentaire
J’ai vu ce film à sa sortie. Alors que nous étions en juin,
je me rappelle en être sorti transi de froid tant son atmosphère est glaciale.
J’adore le dessin d’Enki Bilal, son univers dystopique et postapocalyptique qui
irrigue toute son œuvre, qu’elle soit graphique ou cinématographique. Rappelons
que Bilal est d’origine yougoslave et qu’il est venu en France enfant. S’il n’a
pas vécu les terribles guerres fratricides qui ont ensanglanté son pays entre
1992 et 1995, il a néanmoins intégré dans son œuvre cette ambiance morbide qui
a marqué la dictature et la chute des régimes communistes. De ce film atypique, comme tout ce que fait Bilal, je me souviens
surtout de la prestation de Trintignant en effrayant « deus ex machina »
qui manipule les réfugiés comme on le ferait de marionnettes.
Ce film inclassable a été, comme la plupart
des autres films d’Enki Bilal, un échec commercial.
Et voici, pour votre grand plaisir, une critique en images nettement plus speed que la mienne (Le fossoyeur de films - @deadwattsofficiel)
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