jeudi 11 juillet 2024

BUNKER PALACE HOTEL film de science-fiction d'Enki BILAL (FR-1989)

 

Bunker Palace Hôtel est un film français de science-fiction sorti en 1989. C'est le premier long-métrage du dessinateur de bande dessinée Enki Bilal.

Résumé

Le film est censé se passer dans un état dictatorial. Une rébellion éclate. Le gouvernement, se réfugie alors dans un lieu secret et souterrain, d'un luxe décadent, le Bunker Palace Hôtel, aménagé sous terre par l’architecte et ingénieur Holm (Jean-Louis Trintignant). Les dignitaires sont accueillis dès leur arrivée par Holm qui, tel un hôte attentionné, leur fait découvrir les lieux. Ils attendent tous le président (Hans Meyer) qui ne vient pas et, sans leur chef, les occupants du Bunker Palace Hôtel sont dans le désarroi et la confusion. L’arrivée de Clara (Carole Bouquet), une espionne rebelle, va tout bouleverser et précipiter leur chute.  

Fiche technique

  • Titre original : Bunker Palace Hôtel
  • Réalisation : Enki Bilal
  • Scénario : Enki Bilal et Pierre Christin
  • Production : Maurice Bernart
  • Société de production : AFC, Charles Gassot, FR3 Cinéma et La Sept Cinéma
  • Musique : Arnaud Devos et Philippe Eidel
  • Photographie : Philippe Welt
  • Lieu de tournage : Belgrade, Serbie (Yougoslavie)
  • Pays de production : France
  • Langue : français
  • Genre : science-fiction
  • Durée : 95 minutes (1h35)
  • Format : Couleur (Fujicolor) - 1,85:1 - 35 mm
  • Date de sortie : France : 14 juin 1989

Distribution

  • Jean-Louis Trintignant : Holm
  • Carole Bouquet : Clara
  • Maria Schneider : Muriel
  • Jean-Pierre Léaud : Solal
  • Hans Meyer : le président
  • Benoît Régent : Nikolaï
  • Yann Collette : Orsini

Mon commentaire

J’ai vu ce film à sa sortie. Alors que nous étions en juin, je me rappelle en être sorti transi de froid tant son atmosphère est glaciale. J’adore le dessin d’Enki Bilal, son univers dystopique et postapocalyptique qui irrigue toute son œuvre, qu’elle soit graphique ou cinématographique. Rappelons que Bilal est d’origine yougoslave et qu’il est venu en France enfant. S’il n’a pas vécu les terribles guerres fratricides qui ont ensanglanté son pays entre 1992 et 1995, il a néanmoins intégré dans son œuvre cette ambiance morbide qui a marqué la dictature et la chute des régimes communistes. Je me souviens surtout de la prestation de Trintignant en effrayant « deus ex machina » qui manipule les réfugiés comme on le ferait de marionnettes.

Ce film inclassable a été, comme la plupart des autres films d’Enki Bilal, un échec commercial. Il fait aussi partie de ma liste des « Films introuvables ».

Et voici, pour votre grand plaisir, une critique en images nettement plus speed que la mienne (Le fossoyeur de films -  @deadwattsofficiel)

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