Novembre est un
film français réalisé par Cédric Jimenez, sorti en 2022. Il a été
présenté « hors compétition » au Festival de Cannes 2022.
Présentation
Le film commence peu avant les
attentats de Paris, le 13 novembre 2015. Fred, agent de la sous-direction antiterroriste
française (Jean Dujardin), est à Athènes pour interpeller un terroriste
dont on pense qu’il est le cerveau d’un complot visant à commettre des
attentats meurtriers en France. Il travaille en binôme avec Héloïse (Sandrine
Kiberlain). Prévenue, la proie leur échappe in extremis. Ils rentrent à
Paris pour apprendre qu’une série d’attentats simultanés (au Stade de France,
au Bataclan, aux terrasses de cafés parisiens…) a fait des 100es de
victimes. Ils mobilisent aussitôt toutes leurs équipes pour rechercher et
neutraliser les meurtriers en fuite qui risquent de commettre de nouveaux
attentats. C’est à cette traque, qui dure cinq jours, que nous assistons au
plus près des équipes de police où travaillent Inès (Anaïs Demoustier) et
Marco (Jérémie Renier). Grâce à Inès, jeune flic inexpérimentée mais intuitive,
qui gagne la confiance de Samia (Lyna Khoudri), les policiers « logeront »
deux des terroristes les plus dangereux encore en fuite et les neutraliseront
dans un squat de Saint Denis. La scène, d’un incroyable réalisme, rend bien
compte de la violence de l’évènement où les deux islamistes et se font sauter
plutôt que de se rendre.
Mon opinion
Réalisé de main de maître comme
un thriller haletant, j’ai trouvé le film (scenario d’Olivier Demangel et
Cédric Jimenez), le montage et la photographie (Nicolas Loir),
soutenus par une musique originale (de Guillaume Roussel), parfaitement
maîtrisés. Chaque instant est décortiqué minute par minute et l’on voit quelle
énergie il a fallu déployer face à une menace comme la France n’avait jusqu’alors
jamais connue. Les acteurs sont crédibles, à l’exception peut-être de Sandrine
Kiberlain, que l‘on imagine mal dans le rôle d’une superflic. J’ai
particulièrement apprécié l’interprétation de Lyna Khoudri, qui incarne
« Sonia » (son identité a été modifiée pour la protéger), cette jeune femme,
qui a eu le courage de dénoncer le chef des commandos du 13 novembre. Personnellement,
je l’avais découverte dans le film Gagarine, que j’avais beaucoup
aimé.
Bonsoir Roland, plus de 6 semaines après sa sortie, le film est toujours à l'affiche et c'est mérité même si je connais quelques personnes qui n'ont pas du tout aimé ce film sans que je sache pourquoi. Bonne soirée et bon réveillon de fin d'année.
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