Moi, Daniel Blake (I,
Daniel Blake) est un film franco-britannique réalisé par Ken Loach, qui a obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes 2016,
ainsi que le César du meilleur film
étranger.
Présentation
L’action se déroule en 2010 en Grande-Bretagne.
Daniel Blake (Dave Johns), veuf,
menuisier de 59 ans, est victime d'un accident cardiaque, ce qui l'oblige à
faire appel pour la première fois de sa vie à l'aide sociale. Mais en raison de
l’application, d’un plan visant à réduire, non le nombre de chômeurs mais de
chômeurs indemnisés, et ayant, dans cette optique livré la gestion de la
plupart des services publics au privé les autorités leur ont donné mission de
faire la chasse aux « tire-au-flanc » réels ou supposés. Commence
alors pour Daniel une « descente aux enfers ». Pris au piège d’une
administration tatillonne qui multiplie les humiliations : recours à des
centres d’appels qui ne servent à rien, épuisant parcours de formulaires à
remplir sur Internet, conditions kafkaïennes qui rappellent en pire le parcours
des demandeurs d’emploi français.
Lors d'un de ses rendez-vous, Daniel
Blake fait la connaissance de Katie Morgan (Hayley Squires), une mère célibataire contrainte de loger à 450 km
de sa ville natale pour éviter d'être placée en foyer de sans-abri, ce qui lui
ferait perdre la garde de ses deux enfants. La fonctionnaire chargée de son dossier
refuse de la recevoir au motif qu'elle est arrivée en retard. Katie a beau
expliquer qu'elle ne connaît pas la ville, qu'elle n'est pas familiarisée avec
le réseau de bus local, rien n'y fait. Son allocation est supprimée pour une
durée d'un mois.
Une amitié va naître entre ces
deux laissés pour compte et chacun, dans la mesure de ses moyens, va aider l’autre.
Mon opinion sur ce film
Un film qui dépeint crûment une
réalité sociale et met en lumière une politique profondément injuste peu
différente de ce que met en place les derniers gouvernements français
successifs, le summum en étant atteint par l’actuel. Bertrand Tavernier ne s'y est pas trompé qui, après la projection à Cannes, a déclaré : "Voilà ce que nous prépare Emmanuel Macron", vision confirmée depuis deux ans par toutes les atteintes aux droits sociaux des Français qui a conduit jusqu'à la crise des Gilets Jaunes.
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