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samedi 20 septembre 2014

TRUE BLOOD série fantastique américaine (USA 2008-2014)


True Blood est une série télévisée fantastique américaine, créée par Alan Ball (scénariste de American Beauty, créateur de Six Feet Under), d'après la série de romans La Communauté du Sud de Charlaine Harris. Elle est composée de 7 saisons, de 80 épisodes de 52 minutes chacun. Sa diffusion, commencée en septembre 2008, s’est terminée en 2014. 

Synopsis

L’histoire se déroule principalement à Bon Temps, une petite ville fictive de Louisiane. Sookie Stackhouse (interprétée par Anna Paquin : La Leçon de Piano, X-Men), une jeune serveuse assez quelconque, qui tombe amoureuse de Bill Compton (interprété par Stephen Moyer), un mystérieux vampire. À travers lui, Sookie entre dans un monde de créatures et de conflits surnaturels qu’elle n’imaginait pas et qui la dépassent, rappelant en cela Twilight et l'idylle entre Bella et Edward.

Au fil des saisons, des personnages secondaires et principaux disparaissent et de nouveaux sont introduits, ainsi que de nouvelles créatures (des métamorphes, des loups-garous, des ménades, etc.).

Ce qui fait l’originalité du monde de True blood, c’est que, suite à la mise au point d'un sang synthétique (la boisson "True blood" = le vrai sang), que l'on trouve désormais en vente libre dans les bars des Etats-Unis aussi facilement que le Coca Cola, les vampires peuvent se nourrir sans s'en prendre aux humains. Cela leur a permis de faire leur "coming out" et, comme chacun sait, la société américaine étant à la fois l'une des plus permissives et les plus restrictives du monde, ils ont droit de cité, avec journaux, programmes télévisés, hommes et femmes politiques, etc. Cela n'empêche évidemment pas les problèmes de "racisme" que connaît toute société, problèmes particulièrement exacerbés dans une petite bourgade du sud des Etats-Unis.

L'action se concentre presque exclusivement sur le personnage de Sookie et de ses amis. Bill Compton, le vampire dont elle tombe amoureuse, est un vampire bien élevé (interprété par Stephen Moyer), qui, pour ne pas être aussi jeune et aussi glamour que l'Edward de Twilight, n'en est pas moins séduisant malgré ses 173 ans (qu'il ne fait vraiment pas !!!).

Mon opinion sur cette série

J’ai commencé à regarder les premiers épisodes de cette série qui était diffusée à la télévision mais, malgré ses atouts, au premier plan desquels les personnages, l'ambiance poisseuse de la Louisiane, et son humour, j’ai vite décroché.

Si j’ai fait référence à Twilight, c'est qu'on ne peut s'empêcher de penser que True blood, comme Vampire diaries, surfe manifestement sur la mode des vampires lancée par la saga de Stephenie Meyer. Cela ne me gêne pas en soi, si toutegois True blood avait été à la hauteur.

Dommage car les personnages étaient attachants et auraient pu donner lieu à des développements intéressants.

Commençons par Sookie qui, sous ses dehors de petite serveuse à la cervelle de moineau, recèle des qualités humaines inattendues. Elle est en outre douée de télépathie mais, à l'inverse de Twilight où c'est Edward, le vampire, qui ne peut lire dans l'esprit de Bella, l'humaine, ici la situation est inverse : Sookie ne peut percer les pensées de Bill, son amant vampire. L'autre personnage intéressant est celui de Jason (Ryan Kwanthen), le jeune frère de Sookie. Jeune niais-tête-à-claque qui a une bite à la place du cerveau et qui, grâce à son physique avantageux,  "tombe" toutes les nanas qui passent à proximité de ses phéromones. Son immaturité le rend sympathique car sa bêtise le propulse dans des situations toutes plus compliquées et dangereuses les unes que les autres. Il se retrouve même accusé à tort de meurtres qu'il est bien incapable de commettre. Il y a aussi Lafayette Reynolds (Nelsan Ellis), homosexuel qui s'assume parfaitement mais aussi Sarah, la meilleure amie de Sookie, une jeune femme écorchée vive qui n'a jamais réussi à s'affranchir de la relation conflictuelle qu'elle entretient avec sa poivrotte de mère...

Tous ces personnages auraient dû permettre aux scénaristes de trouver des ressorts suffisants pour réaliser une bonne série. Malheureusement, ils ont préféré accumuler les rebondissements invraisemblables plutôt que d'exploiter la complexité psychologique de leurs personnages et les situations qui auraient pu en découler. 

lundi 26 mai 2014

L'ENVOLEE SAUVAGE de Carroll Ballard (USA-1996)


L'Envolée sauvage est un film américain réalisé par Carroll Ballard, sorti en 1996.

Synopsis

Le film commence en Nouvelle-Zélande par une scène violente : Une fillette de 13 ans, Amy (Anna Paquin), se trouve en voiture à côté de sa mère qui conduit le véhicule quand la voiture fait un tonneau. La mère est tuée sur le coup.

Lorsque la fillette se réveille dans son lit d'hôpital, elle trouve à son chevet son père, Thomas 'Tom' (Jeff Daniels), qui vit au Canada et qu'elle n'a pas vu depuis des années. Il est sa seule famille et lui annonce qu'il l'emmène vivre avec lui au Canada. Le père est un gentil hippie, un peu givré... C'est un artiste (sculpteur sur métal), inventeur et naturaliste. Il vit comme un sauvage dans une maison isolée à l'orée de la forêt et les retrouvailles entre Amy et son père ne sont pas enthousiastes. Même s'il fait des efforts pour se rapprocher de sa fille, celle-ci, qui vient de vivre un drame et le considère comme un inconnu, est en pleine révolte préadolescente et n'admet qu'à contrecœur la nouvelle vie qu'on lui impose, ainsi que les amis de son père, et en particulier sa copine qu'elle considère comme une intruse...

Un jour, alors que des bulldozers travaillent à l'orée de la propriété de son père en vue de construire un lotissement,  ils détruisent une zone de  nidification d'oies sauvages. Amy, qui passe beaucoup de temps à errer dans les bois, trouve les œufs que la mère a abandonnés et les emporte avec elle dans une grange où elle en prend soin jusqu'à leur éclosion. Il faut savoir que, dans le cas des oies sauvages, les oisons  s'attachent, dès leur naissance, au premier être qu'ils voient. Autre problème, ce sont des oiseaux migrateurs et, sans leurs parents pour les initier au vol, ils sont condamnés à mourir.

La première réaction du père est de confier les bébés oies aux services de protection de la nature mais il apprend avec stupeur que ceux-ci vont procéder à une opération barbare qui  les empêchera à jamais de voler. Avec l'aide de ses amis, il monte alors une véritable opération commando pour récupérer "ses" oies et décide de leur apprendre à voler. Etant donné qu'il est sculpteur et pratique le vol en ULM, il réalise un ULM en forme de "maman oie" pour lui et enseigne à sa fille à piloter.

Ensemble, ils préparent un projet assez dément, celui d'entraîner les oisons à voler avant la migration pour les accompagner ensuite en ULM depuis le Canada jusqu'à leur aire de migration hivernale aux Etats-Unis.

Le voyage du Canada aux USA est risqué, ne serait-ce qu'en raison de la distance (plusieurs milliers de kilomètres); il faut aussi défier la défense de l'espace militaire aérien, éviter tous les pièges qui peuvent se rencontrer à commencer par les lignes électriques, etc. L'envolée sauvage porte bien son nom. Le film se termine bien, dans l'allégresse générale mais on est constamment en haleine devant les dangers qui attendent aussi bien les humains que leurs protégés pendant ce très long voyage.

Distribution

  • Anna Paquin : Amy Alden
  • Jeff Daniels : Thomas Alden (Tom)
Autour du film

Le film s'inspire librement des travaux de l'éthologue allemand Konrad Lorenz et des expériences réelles de Bill Lishman, un artiste et inventeur canadien qui, après plusieurs années de préparation (entre 1980 et 1990) se lança dans l'aventure en emmenant un troupeau d'oies sauvages de l'Ontario au Canada en Virginie du Nord aux Etats-Unis. L'année suivante, les 16 oies qu'il avait conduites, revinrent au Canada.