dimanche 21 avril 2024

LA SALLE DES PROFS de Ilker CATAK (D- 2023)

 


La Salle des profs (Das Lehrerzimmer) est un film dramatique allemand réalisé par İlker Çatak et sorti en 2023.

Résumé

Carla Nowak (Leonie Benesh) est une jeune enseignante de mathématiques et d'éducation physique dans une classe de 5ème. Tout se passe bien avec ses élèves jusqu’à ce que la direction, ayant constaté plusieurs vols, décide d’agir en contrôlant les sacs des élèves. Une grosse somme ayant été découverte dans le portefeuille d’Ali (Can Rodenbostel), les parents sont convoqués : l’argent lui a été donné pour acheter un jeu vidéo pour offrir à l’anniversaire d’un de ses amis.

Dans la salle des profs, Carla surprend une de ses collègues à voler la cagnotte de la machine à café. Elle décide alors d’en avoir le cœur net et, ayant délibérément laissé son porte-monnaie dans sa veste avec une certaine somme d’argent, elle met en veille son ordinateur pour filmer le coupable.

Lorsqu’elle revient, elle a la surprise de voir que l’ordinateur a filmé la manche d’un chemisier porté par Mme. Kuhn (Eva Löbau), la secrétaire de l’administration. Forte de cette preuve, elle la confronte mais celle-ci nie avec véhémence être la voleuse. Devant sa mauvaise foi, Carla va montrer la vidéo à la directrice.

A partir de là, les choses dérapent : Mme. Kuhn est suspendue mais son fils Oskar (Leonard Stettnisch), scolarisé dans la classe de Carla, ne veut pas croire à la culpabilité de sa mère, soulevant une révolte des autres élèves.

Mon opinion       

Le film est mené comme un thriller : dès les premières images, et l’interrogatoire des délégués de classe, puis de la fouille des sacs, qui a quelque chose de révoltant, on comprend que les choses sont mal engagées. J’ai été enseignant et je n’ai, heureusement jamais été confronté à une telle situation. Il est facile de dire, je n’aurais pas réagi comme ça. Mais qu’en sait-on ? Les erreurs sont commises et tout ce qui est fait par la suite pour les réparer ne fait qu’entraîner le désastre : le dérapage est inéluctable. Comme toujours, les enfants sont formidables de naturel et de sincérité. Ce film m’a beaucoup fait penser à un autre excellent film allemand, sur un scenario pourtant bien différent : Die Welle/La vague, qui, à partir d’une bonne idée d’un enseignant, dérape aussi avec une issue bien plus dramatique que celui-ci. 

1 commentaire:

  1. Oui, j'avais bien apprécié le nature de la prestation des enfants.
    On se demande bien évidemment si une telle "histoire" pourrait se dérouler dans un de nos collèges en France...
    J'ai souhaité voir, après La salle de classe et Bis repetita, Pas de vagues. bien gratiné aussi.
    Décidément, je pense que je préfère "Bis repetita", qui ne quitte guère le registre de la comédie (mais égratigne tout de même "le système": de bonnes notes pour "acheter" la tranquillité...).
    Heureusement que j'approche de la retraite, je pense que je n'aurais jamais pu "me réorienter" vers l'enseignement à des gamins du XXIe s.
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

    RépondreSupprimer

Vos commentaires, chers lecteurs, seront les bienvenus. Ils ne seront toutefois publiés qu'après modération et seront systématiquement supprimés s'ils comportent des termes injurieux, dans le cas de racisme, de caractère violent ou pornographique. Si vous souhaitez une réponse, n'envoyez pas un message anonyme mais laissez un nom ou un pseudo auquel je puisse vous contacter.