La Salle des profs
(Das Lehrerzimmer) est un film dramatique allemand réalisé par İlker
Çatak et sorti en 2023.
Résumé
Carla Nowak (Leonie Benesh)
est une jeune enseignante de mathématiques et d'éducation physique dans une
classe de 5ème. Tout se passe bien avec ses élèves jusqu’à ce que la
direction, ayant constaté plusieurs vols, décide d’agir en contrôlant les sacs
des élèves. Une grosse somme ayant été découverte dans le portefeuille d’Ali (Can
Rodenbostel), les parents sont convoqués : l’argent lui a été donné
pour acheter un jeu vidéo pour offrir à l’anniversaire d’un de ses amis.
Dans la salle des profs, Carla
surprend une de ses collègues à voler la cagnotte de la machine à café. Elle
décide alors d’en avoir le cœur net et, ayant délibérément laissé son
porte-monnaie dans sa veste avec une certaine somme d’argent, elle met en
veille son ordinateur pour filmer le coupable.
Lorsqu’elle revient, elle a la
surprise de voir que l’ordinateur a filmé la manche d’un chemisier porté par
Mme. Kuhn (Eva Löbau), la secrétaire de l’administration. Forte de cette
preuve, elle la confronte mais celle-ci nie avec véhémence être la voleuse.
Devant sa mauvaise foi, Carla va montrer la vidéo à la directrice.
A partir de là, les choses
dérapent : Mme. Kuhn est suspendue mais son fils Oskar (Leonard
Stettnisch), scolarisé dans la classe de Carla, ne veut pas croire à la
culpabilité de sa mère, soulevant une révolte des autres élèves.
Mon opinion
Le film est mené comme un thriller : dès les premières images, et l’interrogatoire des délégués de classe, puis de la fouille des sacs, qui a quelque chose de révoltant, on comprend que les choses sont mal engagées. J’ai été enseignant et je n’ai, heureusement jamais été confronté à une telle situation. Il est facile de dire, je n’aurais pas réagi comme ça. Mais qu’en sait-on ? Les erreurs sont commises et tout ce qui est fait par la suite pour les réparer ne fait qu’entraîner le désastre : le dérapage est inéluctable. Comme toujours, les enfants sont formidables de naturel et de sincérité. Ce film m’a beaucoup fait penser à un autre excellent film allemand, sur un scenario pourtant bien différent : Die Welle/La vague, qui, à partir d’une bonne idée d’un enseignant, dérape aussi avec une issue bien plus dramatique que celui-ci.
Oui, j'avais bien apprécié le nature de la prestation des enfants.
RépondreSupprimerOn se demande bien évidemment si une telle "histoire" pourrait se dérouler dans un de nos collèges en France...
J'ai souhaité voir, après La salle de classe et Bis repetita, Pas de vagues. bien gratiné aussi.
Décidément, je pense que je préfère "Bis repetita", qui ne quitte guère le registre de la comédie (mais égratigne tout de même "le système": de bonnes notes pour "acheter" la tranquillité...).
Heureusement que j'approche de la retraite, je pense que je n'aurais jamais pu "me réorienter" vers l'enseignement à des gamins du XXIe s.
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola