Nine Perfect Strangers
est une mini-série américaine en huit épisodes d'environ 49 minutes créée par David
E. Kelley aux côtés de John-Henry Butterworth, lancée le 18 août
2021 sur la plateforme Hulu. Il s'agit d'une adaptation du roman Nine
Perfect Strangers de la romancière australienne Liane Moriarty,
publié en 2018. Elle est actuellement programmée sur M6 et disponible en replay
gratuit sur le site de la chaîne.
Présentation
Neuf « parfaits étrangers »
se retrouvent pour une retraite de 10 jours dans un centre de remise en forme haut
de gamme dirigé par l’énigmatique Mascha (Nicole Kidman). Parmi eux il y
a :
- Frances Welty (Melissa
McCarthy), un auteur à succès qui vient d’essuyer un refus cinglant de son
éditeur pour son dernier roman ;
- Napoleon Marconi (Michael
Shannon), sa femme Heather (Asher Keddie) et leur fille Zoe (Grace
Van Patten), qui sont là pour surmonter le décès de leur fils, frère jumeau de
Zoé.
- Lars Lee (Luke Evans)
- Jessica Chandler (Samara
Weaving), une influenceuse et son mari Ben (Melvin Gregg), qui
tentent de sauver leur mariage.
- Carmen Schneider (Regina Hall)
- Tony Hogbum (Bobby Cannavale)
L’équipe autour de Masha est
formée de Yao (Manny Jacinto), Delilah (Tiffany Boone) et Glory (Zoe
Teraques).
Chacun des invités s’attend à ce
que son séjour lui apporte une amélioration de son état, que ce soit sur le
plan physique ou mental mais aucun ne s’imagine ce qu’il va vivre.
Mon opinion
On pourrait traduire "Nine perfect strangers" de deux manières en français : soit "Neuf parfaits étrangers", soit "Neuf étrangers parfaits". Effectivement, ces neuf personnes au parcours complètement différents sont, lorsqu'ils arrive à ce que l'on pourrait appeller un "centre de remise eb forme" (mais qui s'avérera bien autre chose !) sont neuf étrangers qui visent la perfection. Le titre est bien trouvé et empreint d'une subtilité qui donne bien le "la" de cette mini-série étonnante, pétrie d'étrangeté et dont les personnages sont aux antipodes de la perfection. Dès le départ, on sent que les
choses ne vont pas être simples ni idylliques. La maison, futuriste, est perdue
au milieu d’une nature magnifique. Et ça ne rate pas. Déjà, le générique, avec
une musique qui m’en a rappelé d’autres (i.e. Dollhouse, Ghost whisperer…) nous sommes déjà dans l’ambiance. Il est d’ailleurs, comme souvent avec les séries
américaines, très réussi, avec des images psychédéliques et dérangeantes (celle
du scolopendre, très furtive, mais présente). Et la minisérie tient ses
promesses avec des personnages attachants qui glissent doucement dans la folie, s'y perdent avant de se retrouver.
La fin est cependant un peu décevante, comme si les scénaristes n’avaient pas
su écrire le mot fin ou si on les y avait forcé (la série, prévue pour avoir une suite, n'en aura finalement pas). Remarquable prestation de tous
les comédiens (inconnus de moi jusque-là), sauf, bien entendu Nicole Kidman dans
un rôle en équilibre instable entre douceur, brutalité et folie qui n’est pas sans
rappeler celui qu’elle jouait dans Les autres, le film troublant d'Alejandro Amenabar.
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