M’abandonne pas est
un téléfilm de Didier Bivel, scénario de Sabrina Compeyron et Olivier Gorce,
programmé sur TF1 en novembre 2021 (durée 1.30 H).
Présentation
Le téléfilm met en scène Achille
(Maxime Bergeron), placé par l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) chez un
couple aimant, Mia et Paul (Elisabeth Commelin et Jean-François
Stévenin) depuis qu’il a été retiré à sa mère Fanny (Manon Azem),
trop immature pour s’en occuper correctement. Malgré l’opposition de Romain,
son éducateur (Michaël Youn) Achille est brutalement retiré à l’affection
de sa famille d’accueil qui a atteint la limite d’âge. Romain a beau s’opposer
à sa hiérarchie, représentée par Carole (Armelle Deutsch) et Guy, le psychologue
de l’ASE (Michaël Assié), Achille est placé chez Marion (Fauve Hautot)
et Sébastien (Vincent Heneine), un jeune couple parent de deux jeunes
enfants, et les choses se passent mal.
Devant l’insistance d’Achille et
pensant, contre l’avis de ses collègues, que ce rapprochement permettra au
garçon de calmer sa colère, Romain parvient à lui ménager un week-end avec sa
mère biologique. Pendant le week-end, Fanny se comporte plus comme une copine
que comme une mère avec Achille et celui-ci revient ravi de sa première
expérience. Mais les choses ne se passent pas aussi bien par la suite car Fanny
démontre une fois de plus son immaturité vis-à-vis d’Achille.
Mon opinion
Beau téléfilm qui traite du scandaleux
sujet des enfants placés. Sans aller jusqu’aux extrémités de maltraitances
montrées dans L'enfant de personne, hélas fondées sur des faits réels, puisqu’inspirées du
livre autobiographique de Lyès Louffok, vu en début de mois, cette fiction
démontre une nouvelle fois l’inadaptation des solutions proposées par l’Aide
Sociale à l’Enfance en France. Admirablement
joué par le jeune Maxime Bergeron, qui incarne Achille et une pléiade de bons
acteurs, Michaël Youn, dans un rôle sérieux, mais aussi Manon Azem, ce film tire
une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur un sujet de société dont on se demande
ce qu’attendent les autorités politiques pour le prendre au sérieux. En
attendant, et même si on n’en est plus à l’époque des bagnes d’enfants ou de l’assistance
publique, on est révolté devant un constat d’échec aussi terrible qui continue
à sacrifier, en toute bonne conscience, des générations d’enfants, sur l'autel de l'absurdité administrative.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires, chers lecteurs, seront les bienvenus. Ils ne seront toutefois publiés qu'après modération et seront systématiquement supprimés s'ils comportent des termes injurieux, dans le cas de racisme, de caractère violent ou pornographique. Si vous souhaitez une réponse, n'envoyez pas un message anonyme mais laissez un nom ou un pseudo auquel je puisse vous contacter.