mercredi 2 août 2017

SHOWING ROOTS de M. WILSON (USA-2016)



Showing Roots (mot à mot : "Montrer ses racines", platement traduit en français par “Une amitié contre les préjugés”) est une comédie dramatique américaine réalisée par Michael Wilson, à partir d’un scénario de Susan Baten. 2016. 

Résumé

L’action se déroule en Louisiane en 1977 au moment de l’arrivée au pouvoir du démocrate Jimmy Carter qui a mis au premier plan de ses priorités la défense des droits de l’homme. Au même moment, la télévision américaine diffuse pour la 1ère fois la série Roots ("Racines")[1], adaptation du roman d’Alex Haley, qui révèle les conditions épouvantables de la traite des noirs et de l’esclavage aux Etats-Unis.

Les conditions de vie de ses ancêtres esclaves sont une révélation pour Pearl (Uzo Aduba), la jeune femme noire qui travaille comme femme de ménage dans le seul salon de coiffure de la ville appartenant à Shirley (Elizabeth McGovern, antipathique à souhait), une femme blanche raciste. Shirley emploie aussi Violet (Maggie Grace), une jeune femme blanche aux idées progressistes qui se prépare à devenir coiffeuse. Pearl et Violet, qui sont amies et ne supportent plus les préjugés de leur patronne, décident, après une ultime vexation, de créer leur propre salon.

L’arrivée de Bud (Adam Brody), un jeune homme venu de la côte Est comme chef de chantier qui, lui non plus, ne peut admettre le racisme, vont les aider à sauter le pas.

Les idées nouvelles en matière de coiffure de Violet auront finalement raison des préjugés qui règnent en maître sur la ville et les clientes, bravant les conventions, finiront par délaisser Shirley, pour venir se faire coiffer dans le salon de Violet, qui coiffe aussi les femmes noires.

Mon opinion

Ce film sur le racisme aux Etats-Unis m’en a rappelé un autre, découvert lui aussi par hasard à la télévision, Lacouleur des sentiments. Bien sûr, les situations nous paraissent, à nous européens, tellement caricaturales et cocasses qu’on a peine à les croire possibles, mais les lavabos séparés pour les blancs et les noirs, les places à l’arrière des bus, et même les crachoirs séparés (mais oui !) ont pourtant bel et bien existé, d’autres films nous l’ont montré. J’ai trouvé que la révolution par la coiffure (mon dieu, les coiffures !!!) en valait bien d’autres plus dramatiques tant il est vrai que le racisme est une attitude tellement stupide qu’elle peut prendre les formes les plus absurdes et invraisemblables.      

Dans le même esprit : 


[1] D’où le titre original. 

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