Showing Roots (mot à mot : "Montrer ses racines", platement traduit en français par “Une amitié contre les préjugés”) est une comédie
dramatique américaine réalisée par Michael Wilson, à partir d’un scénario de
Susan Baten. 2016.
Résumé
L’action se déroule en Louisiane
en 1977 au moment de l’arrivée au pouvoir du démocrate Jimmy Carter qui a mis
au premier plan de ses priorités la défense des droits de l’homme. Au même
moment, la télévision américaine diffuse pour la 1ère fois la série
Roots ("Racines")[1], adaptation
du roman d’Alex Haley, qui révèle les conditions épouvantables de la traite des
noirs et de l’esclavage aux Etats-Unis.
Les conditions de vie de ses
ancêtres esclaves sont une révélation pour Pearl (Uzo Aduba), la jeune femme noire qui travaille comme femme de
ménage dans le seul salon de coiffure de la ville appartenant à Shirley (Elizabeth McGovern, antipathique à souhait), une femme blanche
raciste. Shirley emploie aussi Violet (Maggie
Grace), une jeune femme blanche aux idées progressistes qui se prépare à
devenir coiffeuse. Pearl et Violet, qui sont amies et ne supportent plus les
préjugés de leur patronne, décident, après une ultime vexation, de créer leur
propre salon.
L’arrivée de Bud (Adam Brody), un jeune homme venu de la
côte Est comme chef de chantier qui, lui non plus, ne peut admettre le racisme,
vont les aider à sauter le pas.
Les idées nouvelles en matière de
coiffure de Violet auront finalement raison des préjugés qui règnent en maître
sur la ville et les clientes, bravant les conventions, finiront par délaisser Shirley,
pour venir se faire coiffer dans le salon de Violet, qui coiffe aussi les
femmes noires.
Mon opinion
Ce film sur le racisme aux
Etats-Unis m’en a rappelé un autre, découvert lui aussi par hasard à la télévision, Lacouleur des sentiments. Bien sûr, les situations nous paraissent, à nous
européens, tellement caricaturales et cocasses qu’on a peine à les croire possibles, mais les lavabos séparés pour les blancs et les noirs, les places à l’arrière
des bus, et même les crachoirs séparés (mais oui !) ont pourtant bel et
bien existé, d’autres films nous l’ont montré. J’ai trouvé que la révolution
par la coiffure (mon dieu, les coiffures !!!) en valait bien d’autres plus dramatiques tant il est vrai que le racisme est une attitude
tellement stupide qu’elle peut prendre les formes les plus absurdes et invraisemblables.
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