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mercredi 16 novembre 2016

COURT METRAGE : "Lanceur d'Alerte" (FR-2016)



Voici un court métrage mis en ligne le 13/11/2016 sur You Tube, sur le statut (ou plutôt le "non statut") des lanceurs d'alerte en France. Le nom du PDG est emprunté à celui d'un des anciens PDG du groupe Total. L'allusion de "l'homme aux moustaches qui tutoie les puissants" fait référence à un autre PDG de la même entreprise pétrolière qui s'est tué dans un étrange accident d'hélicoptère dans des circonstances suspectes.

« En piratant la jeunesse dorée, Manon et Léo tombent par hasard sur un mail qu'ils n'auraient pas du voir... »

Le film est réalisé par le collectif Les Parasites.net

L'histoire a été inspirée par ce mail :

https://wikileaks.org/clinton-emails/...

Distribution 
  • Avec: Ernst Umhauer, Adrien Melin, Roxane Bret, Jean-Erns Marie-Louise, Christelle Cornil, Guillaume Franchin, Benjamin Haddad, Sophie Kircher, Sidney Zaoui, Elisa Sergent et Elliot Delage.
  • ·         Scénario : Guillaume, Jeremy, Bastien
  • ·         Réalisation : Guillaume Desjardins & Jeremy Bernard
  • ·         Assistant réal : Jeremy Bernard
  • ·         Producteur exécutif : Bastien Ughetto
  • ·         Son : Vincent Da Silva & Pierre Hermand
  • ·         Musiques : Edouard Joguet - edjmusic.com
  • ·         FX : Arnaud Huck

L'acteur principal est ErnstUMHAUER, un jeune acteur que j'avais découvert dans le film Dans la maison de François OZON. Il tient aussi un rôle dans la dernière saison des Revenants où il joue le rôle de Virgil, le passeur..

Pour en savoir plus voir : M.Mondialisation

lundi 14 juillet 2014

LE CINQUIÈME POUVOIR film de Bill Condon (USA-2013)


Le cinquième pouvoir de Bill Condon (décembre 2013)

"Le cinquième pouvoir" (Fifth estate en anglais) est un terme, inventé par le journaliste-penseur français Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde diplomatique et fondateur d’Attac, qui tente une continuation à la série des trois pouvoirs énumérés par Montesquieu et le quatrième pouvoir, représenté par les médias en y ajoutant un « cinquième pouvoir »  qui désigne le pouvoir de l’opinion s’exprimant à travers les nouveaux moyens d’information que sont les réseaux sociaux (Internet, Facebook, Twitter et les pétitions et actions en ligne).

Synopsis

Inspiré de la vie de Julian Assange, qui divulgua des documents classés "secret défense" sur son site internet Wikileaks, Le Cinquième pouvoir est réalisé par Bill Condon (Twilight chapitre 5). 
C’est Benedict Cumberbatch (surtout connu pour incarner Sherlock Holmes dans la série télévisée britannique Sherlock), qui joue le rôle de Julian Assange. Mais le film se place du point de vue de son ex-plus proche collaborateur et porte-parole, Daniel Domscheit-Berg, qui sera incarné par l'acteur Daniel Brühl.

Le film, s'il rend justice à Wikileaks est loin d'être tendre avec Julian Assange lui-même, présenté comme un personnage ambigu et égocentrique, ce qui explique que ce dernier ait tout fait pour en empêcher le tournage.


Mon opinion sur ce film

Tout en sachant cela sur le film, mais ayant moi-même suivi l’affaire  Wikileaks d’assez près et maintenant l’affaire Snowden qui en est une sorte de prolongation, je l’attendais avec beaucoup d’intérêt.

Généralement, je n'aime pas trop Benedict Cumberbatch et je n’ai pas du tout accroché avec la série Sherlock ni avec ses apparitions dans Dr. Who.  Par contre, Daniel Brühl, étant  un acteur que j'adore depuis Ladies in Lavender,  je m'étais promis d'aller voir le film dès sa sortie mais j'ai eu beau attendre, comme il n'a pas été programmé dans ma ville, je me suis rabattu, comme pour d'autres, sur le DVD.

 Je dois reconnaître que Benedict Cumberbatch s'est glissé avec un troublant mimétisme  dans la peau de Julian Assange mais, à bien y réfléchir, on se demande s’il s’agit d’une interprétation du créateur de Wikileaks, ou le contraire. Je m’explique, Benedict Cumberbatch « fait » du Julian Assange comme il a « fait » du Sherlock Holmes. En effet, on retrouve dans cette interprétation tout ce que je n’ai pas aimé dans la série anglaise où on a le même parti pris de faire du personnage qu'on interprète quelqu'un de particulièrement antipathique. J'aurais de beaucoup préféré une interprétation plus neutre, se bornant à présenter les faits, sans systématiquement vouloir faire de Julian Assange le monstre d'égoïsme méprisant qu'il n'est peut être pas. Quant à Daniel Brühl, il incarne ici bien le second, fasciné dans un premier temps par le charisme de son maître puis finissant par le détester et presque le trahir par dépit d'avoir été rejeté. Son interprétation, comme à l'habitude, est tout en discrétion et en retenue.

Quant au film lui-même, il ne m'a pas plu : je l'ai trouvé brouillon, difficile à suivre et relativement obscur même pour quelqu’un qui, comme moi, connaît assez bien l’affaire Wikileaks.

En conclusion, un film semi-raté, mal foutu et qui laisse une impression de partialité.