Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Voici un court métrage mis en ligne le 13/11/2016 sur You Tube, sur le
statut (ou plutôt le "non statut") des lanceurs d'alerte en France.
Le nom du PDG est emprunté à celui d'un des anciens PDG du groupe Total.
L'allusion de "l'homme aux moustaches qui tutoie les puissants" fait référence à un autre PDG de la même entreprise pétrolière qui s'est tué dans un étrange accident d'hélicoptère dans des
circonstances suspectes.
« En piratant la jeunesse
dorée, Manon et Léo tombent par hasard sur un mail qu'ils n'auraient pas du
voir... »
Le film est réalisé par le
collectif Les Parasites.net
L'histoire a été inspirée par ce
mail :
https://wikileaks.org/clinton-emails/...
Distribution
Avec: Ernst Umhauer,Adrien Melin,
Roxane Bret, Jean-Erns Marie-Louise,Christelle Cornil, Guillaume Franchin,
Benjamin Haddad,Sophie Kircher, Sidney Zaoui,Elisa Sergent et Elliot Delage.
·Scénario : Guillaume, Jeremy, Bastien
·Réalisation : Guillaume Desjardins & Jeremy
Bernard
·Assistant réal : Jeremy Bernard
·Producteur exécutif : Bastien Ughetto
·Son :Vincent Da Silva & Pierre Hermand
·Musiques : Edouard Joguet - edjmusic.com
·FX : Arnaud Huck
L'acteur principal est ErnstUMHAUER, un jeune acteur que j'avais découvert dans le film Dans la maison de
François OZON. Il tient aussi un rôle dans la dernière saison des Revenantsoù il joue le rôle de Virgil, le passeur..
Le cinquième pouvoir de Bill
Condon (décembre 2013)
"Le cinquième pouvoir" (Fifth
estate en anglais) est un terme, inventé par le journaliste-penseur français Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde
diplomatique et fondateur d’Attac, qui tente une continuation à la série des
trois pouvoirs énumérés par Montesquieu et le quatrième pouvoir, représenté par
les médias en y ajoutant un « cinquième pouvoir » qui désigne le pouvoir de l’opinion s’exprimant à travers les nouveaux moyens d’information que sont les réseaux
sociaux (Internet, Facebook, Twitter et les pétitions et actions en ligne).
Synopsis
Inspiré de la vie de Julian
Assange, qui divulgua des documents classés "secret défense" sur son
site internet Wikileaks, Le Cinquième pouvoir est réalisé par Bill Condon
(Twilight chapitre 5).
C’est Benedict Cumberbatch
(surtout connu pour incarner Sherlock Holmes dans la série télévisée britannique Sherlock), qui joue le rôle de Julian Assange. Mais le
film se place du point de vue de son ex-plus proche collaborateur et
porte-parole, Daniel Domscheit-Berg, qui sera incarné par l'acteur Daniel Brühl.
Le film, s'il rend justice à Wikileaks est loin d'être tendre avec Julian Assange lui-même, présenté comme un personnage ambigu et égocentrique, ce qui
explique que ce dernier ait tout fait pour en empêcher le tournage.
Mon opinion sur ce film
Tout en sachant cela sur le film, mais ayant moi-même suivi l’affaire Wikileaks d’assez près et maintenant l’affaire Snowden qui en est une sorte de prolongation, je l’attendais avec beaucoup d’intérêt.
Généralement, je n'aime pas trop Benedict Cumberbatchet je n’ai pas du tout accroché avec la série Sherlock ni avec ses apparitions dans Dr. Who. Par contre, Daniel Brühl, étant un acteur que j'adore depuis Ladies in Lavender, je m'étais promis d'aller voir le film dès sa sortie mais j'ai eu beau attendre, comme il n'a pas été programmé dans ma ville, je me suis rabattu, comme pour d'autres, sur le DVD.
Je dois reconnaître que Benedict Cumberbatchs'est glissé avec un troublant mimétisme dans la peau de Julian Assange mais, à bien y réfléchir, on
se demande s’il s’agit d’une interprétation du créateur de Wikileaks, ou le
contraire. Je m’explique, Benedict Cumberbatch « fait » du Julian
Assange comme il a « fait » du Sherlock Holmes. En effet, on retrouve
dans cette interprétation tout ce que je n’ai pas aimé dans la série anglaise où on a le même parti pris de faire du personnage qu'on interprète quelqu'un de particulièrement antipathique. J'aurais de beaucoup préféré une interprétation plus neutre, se bornant à présenter les faits, sans systématiquement vouloir faire de Julian Assange le monstre d'égoïsme méprisant qu'il n'est peut être pas. Quant à Daniel Brühl, il incarne ici bien le second, fasciné dans un premier temps par le charisme de son maître puis finissant par le détester et presque le trahir par dépit d'avoir été rejeté. Son interprétation, comme à l'habitude, est tout en discrétion et en retenue.
Quant au film lui-même, il ne m'a pas plu : je l'ai trouvé brouillon, difficile à suivre et relativement obscur même pour quelqu’un qui, comme moi, connaît assez bien l’affaire Wikileaks.
En conclusion, un film semi-raté, mal foutu et qui laisse une impression de partialité.