vendredi 3 novembre 2023

SECOND TOUR film d'Albert DUPONTEL (FR-2023)

 


Second Tour est un film français écrit et réalisé par Albert Dupontel, sorti en 2023.

Résumé

Nathalie Pove (Cécile de France), journaliste politique placardisée, avec son cameraman Gustave Clément (Nicolas Marié) après avoir réalisé une enquête à charge contre l’un des actionnaires de la chaîne qui l’emploie (on pense de suite à un certain Bolloré). Par une succession d'évènements, elle se trouve à être la seule journaliste à pouvoir couvrir la candidature à la présidentielle de Pierre-Henri Mercier (Albert Dupontel). Ce dernier est, bien qu’inconnu du monde politique, le favori de l'élection. Curieusement, alors qu’il a, en tant que brillant économiste, plutôt défendu des thèses de gauche, il est soutenu par le grand capital, en particulier par sa mère, la redoutable et richissime Mme. Mercier (Catherine Schaub-Abkarian).

Se doutant qu’il y a anguille sous roche, Nathalie et Gustave enquêtent en secret su ce candidat atypique et découvrent que Mercier s’est secrètement entouré de personnalités très critiques vis-à-vis de la société et peu appréciés de la classe qui soutient le candidat, comme le professeur Jacob (Christiane Millet), le professeur Curiepe (Jackie Berroyer) ou le juge Renaud (Renaud Van Ruymbeke). Par ailleurs, ils constatent que ce dernier et son inquiétant garde du corps, Lior (Uri Gavriel) tiennent des conciliabules en roumain.  

En fait on découvre que si Mercier fait apparemment une campagne qui va dans le sens de ses commanditaires, son but, une fois élu, est d’appliquer un programme révolutionnaire, social et écologiste, qui ne peut être du goût de la classe qui le porte au pouvoir.

Mais Nathalie et Gustave ne sont pas les seuls à avoir compris quel était le but véritable du candidat et il sera la cible de ses soi-disant amis qui feront tout pour l’éliminer et seront à deux doigts de réussir, sans la présence d’un joker, le frère jumeau de Pierre-Henri.

Mon opinion     

Brouillon et néanmoins brillant, on retrouve dans ce film la patte de Dupontel, ce côté déjanté et contestataire que l’on avait beaucoup apprécié dans Adieu les cons (2020). Ce film, au montage hâché et aux images kaléidoscopiques, est, à mon goût, un peu moins réussi que son aîné. On comprend le propos ambitieux et sympathique de Dupontel, qu'on ne peut qu'applaudir quand il tourne la politique et ses sordides magouilles en dérision, mais avec un scénario moins tiré par les cheveux, il n’aurait eu que plus de poids. Cécile de France et Nicolas Marié (dont nous avions déjà apprécié le talent comique dans Adieu les cons), nous font bien rire, même s'ils en font parfois un peu trop. Saluons aussi la musique de Christophe Julien (qui avait aussi composé la musique de deux autres films de Dupontel, Adieu les cons et Au-revoir là-haut, mais aussi celle du Goût des Merveilles), qui souligne magnifiquement les instants de poésie du film.  

2 commentaires:

  1. Vu et apprécié.
    Eclaté de rire avec la scène des gardes du corps et des chasseurs... ou assimilés.
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

    RépondreSupprimer

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