Elle s'appelait Sarah est un film réalisé par Gilles Paquet-Brenner d'après le roman éponyme de Tatiana de Rosnay, sorti en salles en France le 13 octobre 2010. C'est l'adaptation du huitième roman de l’auteur, le premier qu'elle a écrit en anglais, dont la version originale (Sarah's Key) s'est vendue à des centaines de milliers d'exemplaires en édition de poche aux États-Unis. Les ventes totales dans le monde ont dépassé les deux millions d'exemplaires, a indiqué en décembre 2009 son éditeur français.
Résumé
Julia (Kristin Scott Thomas), une
journaliste américaine vivant à Paris dans les années 2000, prépare un article
lié à la rafle du Vél' d'Hiv' à Paris (juillet 1942) et recherche les traces de
Sarah, une fillette juive de 10 ans déportée lors de cette rafle.
Alors qu'avec son mari et sa
fille elle s’apprête à emménager dans un appartement du Marais, au 36 rue de
Saintonge, Julia apprend que les grands-parents de son mari s'y sont installés
fin juillet 1942, l'appartement ayant été confisqué, et recherche qui en
étaient les précédents occupants.
Elle se rend au mémorial de la
Shoah et apprend qu'une famille vivait là et que si les parents ont été
assassinés à Auschwitz, leurs enfants Sarah et Michel ne sont pas mentionnés.
Ses recherches vont la conduire sur la trace de Sarah, qui a été emmenée au
camp de Beaune-la-Rolande. Elle apprend qu’elle a pu s'enfuir et a été
recueillie par des gens de la région, les Dufaure. La quête de Julia l'emmènera
à New York et à Florence en Toscane.
Ce qui n'était au départ que le
sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un
mystère familial.
Comment deux destins, à 60 ans de
distance, vont-ils se mêler pour révéler un secret qui bouleversera à jamais la
vie de Julia et de ses proches ?
La vérité issue du passé a
parfois un prix dans le présent...
Mon opinion sur ce film
Je n’avais pas vu ce film lors de
sa sortie bien que j’aime beaucoup Kristin Scott Thomas aux prises ici, au-delà
d’une enquête journalistique, à un secret de famille qui débouche, comme tous les secrets de famille, sur un drame terrible. Le scénario est par moments un
peu compliqué et pas toujours facile à suivre, même si on comprend où veut nous emmener le réalisateur et son propos de superposer deux destins à un demi-siècle de distance. Mais
le film, porté par Kristin Scott Thomas, remarquable dans son jeu alternant entre l'obstination et la fragilité, est
poignant de bout en bout. Un grand coup de chapeau aussi à Mélusine Mayance,
qui joue la jeune Sarah, d’une justesse et d’une sincérité qui forcent le respect.
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