mercredi 28 décembre 2022

AVATAR-2 : LA VOIE DE L'EAU Film de science-fiction réalisé par James CAMERON (USA-2022)



 Avatar -2 : La Voie de l'eau (Titre original : Avatar: The Way of Water) est un film de science-fiction américain réalisé par James Cameron et sorti en salles en 2022. Ce film est la suite du film Avatar, sorti en 2009. Un 3ème opus, déjà tourné, devrait sortir en 2024. Le film, tourné en 3D qui intègre plusieurs technologies nouvelles jamais mises en œuvre à ce jour qui en font un véritable OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié).  

Résumé

Treize ans se sont écoulés depuis le départ des humains de Pandora. Jake Sully (Sam Worthington), l’ancien soldat humain qui a épousé la cause de Na’vis, forme un couple avec Neytiri (Zoe Saldana) et vit désormais heureux parmi le clan Omaticaya, le peuple de la forêt, à la tête d’une famille de quatre enfants : deux fils, Neteyam, l’aîné (Jamie Flatters), Lo’ak le cadet (Britain Dalton), leur sœur cadette, Tuk auxquels s’ajoutent deux enfants adoptés, une fille Na’vi, Kiri, et Spider (Jack Champion). Or, si Tuk est bien la fille de Sully et de Neytiri, Kiri est une Na’vi, mystérieusement née de l'avatar inerte du Dr Grace Augustine (Sigourney Weaver) qui, comme Sully, avait épousé la cause des Na’vis et était morte sur Pandora dans le 1er opus. Quant à Spider, c’est un enfant humain abandonné par les siens lors de leur départ de Pandora, 13 ans auparavant. Il ne peut y vivre qu’en respirant à travers un masque, l’atmosphère de Pandora étant mortelle pour les humains, ce qui ne l’empêche pas d’être devenu un membre à part entière de la tribu de Sully et de Neytiri et le meilleur ami de leurs enfants.

Soudain, alors que les Na’vis, et la famille de Jake Sully mènent une existence heureuse et paisible parmi le peuple de la forêt, des vaisseaux terrestres sont annoncés en approche pour une nouvelle tentative d’invasion et d’exploitation de Pandora.

Ils ont à leur bord l’horrible colonel Miles Quaritch (Stephen Lang), qui, bien que tué dans le 1er Avatar, revient réincarné en Na’vi à la tête d’une escouade d’humains eux-aussi « recombinés » (transformés en Na’vi), avec pour mission de conquérir définitivement la planète.

Lorsque Sully apprend ce qui se passe, et voulant épargner son clan, le peuple de la forêt, il décide de partir avec sa famille et demander asile au peuple de l’eau, les Metkayina, qui vivent en harmonie avec l’océan.

Malheureusement, cela ne décourage pas l’horrible colonel Quaritch de se venger de la famille Sully et d’apporter la guerre parmi les Metkayina.

Mon opinion

Comme des millions de spectateurs qui avaient été éblouis par le premier Avatar, j’attendais impatiemment de pouvoir voir ce 2ème opus, dont la sortie, initialement prévue en 2017 puis retardée pour des raisons techniques en 2019, avait encore été reportée de deux ans en raison de la pandémie de COVID.

Les spectateurs avaient le choix entre une projection classique et une projection en 3D. A part dans les grand multiplex de quelques capitales régionales, les films en 3D sont devenus tellement rares, en particulier depuis le début de la pandémie de COVID, que je craignais que celui-ci ne subisse le sort de nombreux autres et ne soit pas présenté en 3D. Peut-être d’ailleurs que, s’il n’avait été proposé qu’en 2D, je n’y serais pas allé, tant cette technique me paraît indissociable de ce genre de film. Lors de la projection, j’ai retrouvé la sensation extraordinaire d’être baigné par les images, totalement immergé dans cet univers de fiction, que je n’avais pas oubliée depuis le précédent Avatar. De plus, le film se déroulant en grande partie sous l’eau, la merveilleuse impression de se déplacer soi-même dans l’univers aquatique était décuplée.

Voilà pour l’enthousiasme ressenti devant l’exploit technique, la beauté des images, le message que représente ce film. Les bémols, car il y en a de nombreux, porteront surtout sur sa longueur : 192 minutes, soit 3.12 H. C’est intenable. Si encore, cela se justifiait, mais les scènes de bagarres finales, avec tous ses rebondissements qui n’en finissent pas, sont lassantes et ôtent beaucoup à la magie du film et à sa réussite. Le « bouquet » final, je l’ai appris par Internet : ce fut la première qui eut lieu au Japon, à l’Aquaparc Shinagawa, avec un show promotionnel de dauphins, en présence de James Cameron et de certains acteurs du film. Une telle bévue est incompréhensible et surtout inadmissible au regard du propos d’un film qui promeut l’écologie et l’harmonie entre les Na’vis, la nature et la flore et la faune qui y vivent. L’incompréhension est d’autant plus grande que le Japon est connu pour le massacre de dauphins auquel il se livre chaque année dans la baie de Taiji, malgré toutes les protestations internationales. Cameron, qui a félicité le réalisateur du documentaire oscarisé The Cove (2010) qui a démontré toute la cruauté et l'absurdité de cette pêche, a commis-là une grave entorse à son soi-disant engagement écologique que beaucoup de personnes concernées comme moi par la maltraitance animale et l'écologie ne lui pardonneront pas. 

Je ne sais d'ailleurs pas si j'irai voir le 3ème opus dont on nous dit qu'il est déjà tourné. 


1 commentaire:

  1. J'ai vu Avatar-2 hier avec des amis.Je t'avoue que je l'ai trouvé long et j'ai un avis plutôt contrasté à son sujet. Je ne dis pas qu'il ne faut pas aller le voir, car, du point de vue de la technique numérique et de la créativité des corps, il est fabuleux par ses images et ses ambiances sousmarines (surtout vues en 3D). Il dégage même des moments de poésie et de beauté auxquels j'ai été sensible. Mais, comme d'habitude dans ce genre de film américain à grand spectacle, le scénario est très mince voire affligeant. Décousu, il a souvent comme ressort l'émotion de l'instant et un discours convenu assez primaire entre le Bien et le Mal, sans perspective autre que des combats tonitruants et des situations empruntées à la fin, au naufrage du TITANIC. Bon ! heureusement pour les enfants, tout est bien qui finit bien ! La famille bleue est sauvée...Si on entre dans le conte assez facilement, la trame est lourde et certains personnages incompréhensibles.
    Un peuple terrestre des forêts trouve à s'adapter, comme par enchantement à milieu aquatique où règnent des hommes et femmes "poisson" . Sur la base d' oppositions de 2 peuples semblables par leurs aspects mais étrangers l'un à l'autre, ils vont s'unir devant un ennemi commun agressif, diversifié, assez facho. et peu soucieux de la protection des espèces. Tout cela est mélangé, confus mais aussi trop souvent interrompu brutalement par un montage à la hache. Les combats sont spectaculaires et les baleines dignes de JONAS. Je suis sortie de là un peu ankylosée et pleine d'interrogations sur cette suite qui a tant de succès. C'est un film pour les grands enfants et les adolescents amoureux de la guerre interplanétaire et des armes en plastique...
    Mon jugement est sûrement trop sévère mais je reste sur quelques belles ambiances et images de qualité: Les prairies sous-marines, l'arbre des ancêtres, les effets lumineux des profondeurs... les chevaux et les dragons ailés....bref, un film spectaculaire mais peu attachant. Alix AC

    RépondreSupprimer

Vos commentaires, chers lecteurs, seront les bienvenus. Ils ne seront toutefois publiés qu'après modération et seront systématiquement supprimés s'ils comportent des termes injurieux, dans le cas de racisme, de caractère violent ou pornographique. Si vous souhaitez une réponse, n'envoyez pas un message anonyme mais laissez un nom ou un pseudo auquel je puisse vous contacter.