Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
L'Extraordinaire Voyage du fakir
est un film français réalisé par Ken
Scott, sorti en 2018. Il s'agit d'une adaptation du best-seller L'Extraordinaire
Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puértolas (2013).
Résumé
Ajatashatru (Aja) Lavash Patel a
vécu depuis son enfance dans le quartier de Mumbai à Bombay. Elevé par sa mère
dans le souvenir de son père, un Français, il s’est juré qu’un jour il se
rendrait à Paris. Dès l’adolescence, pour gagner sa vie, il s’est déclaré fakir
et a monté des arnaques avec ses deux cousins. Après la mort de sa mère, il
décide d’aller porter ses cendres à Paris. Muni d’un billet d’avion, d’un
passeport et d’un faux billet de 100 €, il quitte l’Inde pour la France. A
Paris, sa première visite est pour un magasin Ikea. Il y rencontre Marie, une jeune
américaine travaillant à Paris, dont il tombe amoureux. A la fermeture du
magasin Ikea, il s’enferme dans une armoire pensant y passer une nuit paisible.
Mais le destin en a décidé autrement : l’armoire dans laquelle il dormait
est envoyée en Grande-Bretagne. Aja se retrouve avec des clandestins africains et
les fonctionnaires de l’immigration anglais ne croyant pas à son histoire le
renvoient en Espagne. Il s’enfuit et se retrouve dans des situations plus
loufoques les unes que les autres qui le conduiront en Italie, puis en Libye. A
la fin de son périple, devenu professeur en Inde, il reviendra en France pour
accomplir la promesse faite à sa mère.
Mon opinion
Un conte poétique et
divertissant à mi-chemin d’Indian Palace et de l’Odyssée de Pi. Onirique,
farfelu, on se laisse emporter par le souffle picaresque de ce "feel-good movie" dont on a
peine à croire qu’il soit français tant il se démarque des productions comiques généralement
tellement niaises dont nous abreuvent au quotidien nos réalisateurs hexagonaux.
La profondeur du film lui vient aussi de ce qu’il intègre sans lourdeur la situation
inhumaine faite par l’Europe aux migrants. Un vrai coup de cœur.
Charlie Banks (titre
original : The Education of Charlie
Banks) est un film américain réalisé par
Fred Durst, sorti en 2007.
Résumé
Dès l’enfance, Charlie Banks (Jesse Eisenberg), s'est tenu à l'écart de Mick Leary (Jason Ritter vu dans The Event), la
terreur locale, qui est pourtant l'ami de son meilleur ami Danny (Chris Marquette), un brave garçon qui l’aime
bien. Mais, au cours d’une fête arrosée alors qu’ils étaient au lycée, Mick s’est
déchaîné sur deux types qui l’avaient défié et Charlie, effrayé par la violence
dont il a été témoin, l’avait dénoncé à la police avant de se rétracter de
peur de représailles.
Après le lycée, Charlie, qui est
bon élève, est entré à l’université où il partage une chambre avec Danny. Bien
qu'ils ne soient pas du même milieu, Danny l’a introduit auprès d’un groupe de gosses
de riches, emmenés par Leo (Sebastian
Stan), qui passent leur temps en fêtes arrosées.
Un jour, Mick, qui est recherché
par la police pour une énième bagarre qui a mal tourné, demande à Danny de l’héberger
quelques jours. Ce n’est pas du goût de Charlie qui s’incline malgré tout, car
Mick, ébloui par ce mode de vie qu’il n’a jamais connu, réussit à se faire
admettre dans le cercle des amis de Charlie et de Danny. Vis-à-vis de Mick, Charlie est comme hypnotisé par Mick : partagé entre la peur qu'il lui inspire et une certaine fascination pour son culot, auquel s'ajoute un sentiment de culpabilité et de compassion pour quelqu'un qui n'a pas eu sa chance, Charlie fait "comme si"...
Jusqu’au jour où ses démons
naturels de Mick le reprennent et qu'il agresse physiquement Leo sous un prétexte
futile puis Mary, pour laquelle Charlie a des sentiments. Charlie intervient
pour défendre son amie de la violence de Mick et ce dernier se retourne contre lui. Aveuglé par la haine, il l’aurait certainement tué si
Danny n’était pas arrivé avec la police. Mais Mick s’échappe en se jetant dans
le port.
Mon opinion sur ce film
J’ai vu ce film sur la foi de
critiques qui le présentaient comme « Une pépite à la croisée de WillHunting et du Talentueux Mr Ripley » (Comme au cinéma), deux de mes films
préférés et, je ne crains pas de le dire, deux chefs-d’œuvre du cinéma. Malheureusement,
c’est lui faire beaucoup trop d’honneur ! Certes, le personnage de Mick, ceci
dit impeccablement interprété par Jason
Ritter, rappelle-t-il d’une part celui de Will, l’extraordinaire intelligence
en moins, et d’autre part le fabuleux numéro d’usurpation d’identité auquel se
livre Matt Damon dans le Mr.Ripley. En outre, j’avais adoré Jesse
Eisenberg dans son rôle de salopard cynique dans The social network, un
autre chef d’œuvre. Bien sûr, dans sa filmographie Charlie Banks se situe plus
tôt (4 ans avant The social network) et son personnage est beaucoup moins
brillant. Mais quelle déception ! Là encore, les critiques dithyrambiques
à son sujet (« Une performance aussi
juste et maîtrisée que dans The socialnetwork ») sont trompeuses et infondées. Bref un film moins que
moyen, qui aurait sans doute été beaucoup plus réussi avec un autre scénario et
surtout un autre réalisateur !
Plaire, aimer et courir vite
est un drame français écrit et réalisé par Christophe
Honoré, sorti en 2018.
Résumé
Le film est censé se dérouler en 1993. Nous sommes au début des « années sida » : Arthur
(Vincent Lacoste), étudiant à
Rennes, rencontre Jacques (Pierre
Deladonchamps), écrivain et auteur de théâtre, venu présenter sa pièce dans
la capitale bretonne. Arthur hésite dans son choix sexuel, entre les filles (il
a une copine, Nadine – Adèle Wismes)
et les garçons mais il ne fait pas de doute qu’il préfère la 2ème
option.
Jacques, lui, est un homosexuel assumé,
atteint du sida. Il est le père d’un garçonnet du nom de Loulou dont il se partage
la garde avec sa compagne, et se repose sur son fidèle ami et voisin Mathieu (Denis Podalydès).
Arthur et Jacques sont attirés
l’un vers l’autre dès le premier regard mais chacun continue cependant à mener
sa vie de son côté tout en échangeant des lettres et des coups de téléphone.
Jusqu’au jour où Arthur décide de prendre le train et de venir retrouver
Jacques à Paris. Mais c’est malheureusement trop tard car le sida de Jacques
est en phase terminale et il décide de mettre fin à ses jours.
Autour du film
Le film devait au départ s'intituler "Plaire, baiser et courir vite" et le rôle de Jacques être tenu par Louis Garrel, l'acteur fétiche de Christophe Honoré. Le film a fait partie de la
sélection officielle du Festival de Cannes 2018.
Mon opinion
J’avais déjà vu d’autres films de
Christophe Honoré (à part Les chansons d’amour, qui m’avait touché) et je n’avais pas été emballé. Je
n’ai pas non plus été convaincu par ce film long, très long (2.12 H), verbeux,
qui ne tient que sur le naturel un rien cynique de Vincent Lacoste qui, au fil des films où je l’ai vu jouer, s’affirme
être un acteur de plus en plus intéressant. Jacques, interprété par Pierre Deladonchamps – connu depuis L’inconnu
du lac, film que je n’ai pas vu) est une belle découverte. Bien qu’il ait atteint la quarantaine, on est séduit par l’innocence et la vulnérabilité de son
regard et de son sourire enfantin. Denis Podalydès est excellent aussi. Mais, si j’exonère les comédiens, je n’en
fais pas de même pour la mise en scène paresseuse, lente et décousue. En fait, le film ne démarre vraiment que vers la dernière demi-heure, avec quelques scènes où l'on ressent enfin un peu d'émotion : je retiendrai en particulier celle où Jacques, quittant sa retraite de malade, vient retrouver Arthur sur le pont, ou celle où Arthur parle avec Loulou, venu rendre visite à son père, à l'hôpital... Un mot sur la bande son qui est par moments magnifiqueet à d'autres horripilante. Curieux film, en fin de compte, fait un peu de bric et de broc, hésitant au fond, comme la valse des amants...
Love, et autres drogues, est
une comédie américaine d'Edward Zwick
sortie en 2010.
Résumé
Le film commence à New York,
1996. Jamie Randall (Jake Gyllenhaal)
est un jeune vendeur de matériel hi-fi qui joue de son charme pour vendre n'importe quoi à n'importe qui et
couche avec tout ce qui bouge. Jusqu’au jour où son chef le surprend, dans les réserves du magasin, en plein ébat sexuel avec sa femme. Jamie est renvoyé sur le champ et se
reconvertit comme délégué médical chez Pfizer. Là aussi, son charme et son
bagout font merveille d’autant qu’il a des notions médicales car il a commencé
des études de médecine abandonnées parce qu’il souffrait du syndrome de TDAH
(trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité).
Mais, si ses conquêtes se pâment devant lui au premier regard, une personne lui résiste :
Maggie Murdock, une jeune femme très séduisante et indépendante (Anne Hathaway) qui, comme
Jamie, se refuse à tout engagement amoureux à long terme et se contente d'aventures sans lendemain. Mais Maggie a des raisons bien
différentes de fuir l’amour car, atteinte d'une forme précoce de la maladie de
Parkinson, elle a décidé de prendre la vie comme elle venait et de ne pas s'attacher.
Malgré eux, ce qui devait être
une histoire d'un soir va alors prendre une tournure plus sérieuse et ils
vont devoir abandonner tous les principes qu'ils s'étaient fixés devant la plus puissante des
drogues : l’amour.
Mon opinion sur ce film
Le film commence par une farce potache
passablement lourdingue où s'enchaînent les scènes de sexe et de langage cru. Mais on patiente grâce au
charisme des deux acteurs principaux, Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway (Un jour). Heureusement, le filmprend un tour bien différent à partir
du moment où l’oncomprend que
Maggie souffre d'une maladie dégénérative dont aucun traitement ne pourra empêcher la progression. Un
film qui n’a pas l’épaisseur d’autres films, nettement plus sombres, du même réalisateur, comme Légendes d’automne ou Blood diamond, mais qui vaut mieux
que son titre ne le laisse prévoir. Au passage, le monde des laboratoires pharmaceutiques (en particulier le mastodonte qu'est Pfizer - on se demande même par quel miracle la multinationale toute puissante n'a pas fait un procès aux producteurs !) est sérieusement égratigné.
Solo: A Star Wars Story
est un film de science-fiction américain réalisé par Ron Howard, sorti en 2018.
Écrit par Lawrence Kasdan et son fils Jonathan
Kasdan, le film raconte la jeunesse du contrebandier Han Solo, l'un des
principaux personnages de la saga Star Wars. Alden Ehrenreich (Sublimes créatures) y interprète le
rôle de Han Solo à ses débuts, rôle incarné par Harrison Ford dans les quatre longs films de la saga entre 1977 et
2015 de Star Wars, épisode IV (1977) à l’ép. VII Le réveil de la force(2015). Donald Glover reprend le rôle de Lando Calrissian ; Emilia Clarke (Sarah Connor dans Terminator :Genysis) tient le rôle de Qi'ra, la première compagne de Han ; Woody Harrelson endosse celui de
Beckett, son mentor.
Second long-métrage dérivé de la
franchise Star Wars après Rogue One: A Star Wars Story (2016),
le film a d'abord été confié aux réalisateurs Phil Lord et Chris Miller,
mais en juin 2017, après plusieurs mois de tournage, ceux-ci sont renvoyés au
profit de Ron Howard. Ce dernier
dévoile le titre du film en octobre de la même année : « Solo », lequel, comme
« Rogue One », est sous-titré « A Star Wars Story ».
Le film a fait partie de la
sélection officielle de la 71e édition du Festival de Cannes dans la
catégorie hors compétition.
Résumé
Le film commence sur la planète
Corellia, où le jeune Han (Alden Ehrenreich) parvient à voler une dose de coaxium, un carburant très
cher qui permet aux vaisseaux d’atteindre l’hyperespace. Han compte le vendre
pour s’évader de Corellia, en compagnie de sa petite amie, Qi'Ra (Emilia Clarke). Mais, au
moment de franchir la douane, les deux jeunes gens sont repérés et seul Han
peut s’enfuir. Il s'enrôle dans l'armée de l’air de l’Empire sous le nom de Han
Solo en se promettant de revenir au plus tôt libérer Qi’Ra.
Trois ans plus tard, on retrouve Han
sur un champ de bataille de la planète Mimban. Ayant échoué à l’académie des
pilotes, il a dû s’enrôler dans l’armée de l’Empire comme simple soldat. Arrêté
comme déserteur au moment où il s’apprêtait à rejoindre un groupe de
contrebandiers dirigés par Tobias Beckett, il est jeté dans un
cul-de-basse-fosse où est détenu le wookie Chewbacca. Ensemble, ils s’évadent
et montent in extremis à bord du vaisseau de Tobias Beckett dont le but est d’aller
subtiliser un précieux chargement de coaxium pour le compte d’un gros
trafiquant du nom de Dryden Vos qui travaille pour le compte de l’Aube écarlate.
Le vol échoue à cause de l'intervention d’un groupe de pirates conduit par
Enfys Nest.
Lorsque Han, Chewbacca et Tobias
sont conduits devant Dryden Vos pour lui rendre des comptes, Han retrouve Qi'ra,
qui est devenue la compagne et le bras droit de Dryden. Dryden leur donne une
seconde chance et Han propose de dérober du coaxium brut sur la planète Kessel.
Comme le coaxium est très instable, il faudra le faire stabiliser sur la
planète Savareen, indépendante de l’Empire. Dryden Vos accepte le marché mais
il leur adjoint Qi'ra pour s'assurer du bon déroulement de l'opération. Le seul
vaisseau suffisamment rapide pour transporter le coaxium de Vandor à Savareen en
franchissant l’hyperespace est le Faucon Millenium du trafiquant Lando
Calrissian. Lando accepte de se joindre au groupe en échange d'une partie des
bénéfices sur la revente du coaxium.
Han, Chewbacca, Qi’ra, Beckett et
Lando, accompagné de son droïde féminin L3-37, s’envolent ensuite à bord du
Faucon Millenium pour la planète Kessel où ils parviennent à s’emparer du
minerai. Mais, durant le raid de Kessel, L3-37 est détruite et Lando grièvement
blessé. Han, assisté par la mémoire de L3-37 et de Chewbacca, qui s’avère un
co-pilote émérite, prend le contrôle du Faucon Millenium et les conduit sur Savareen
pour effectuer le raffinage du coaxium. Mais, surpris par les pirates d’Enfys
Nest, alors que le raffinage était terminé, ils se retrouvent pris au piège sur
la planète désertique, car Lando a repris le contrôle de son vaisseau en les y
a abandonnant.
Han, découvrant que les pirates
d’Enfys Nest sont des rebelles qui luttent contre l’Empire, il se rallie à leur
cause et décide de duper Dryden Vos, venu récupérer le coaxium. Qi'ra combat Dryden
Vos et le tue, ce qui permet à Han de s’enfuir.
On voit ensuite Qi'ra, restée
seule, fait allégeance à l’infâme Maul (Cf. Star Wars ép. 1 : La menace
fantôme), le véritable chef de l'Aube écarlate. Il invite alors Qi'ra, qui
prend la place de Vos dans l’Aube écarlate, à le rejoindre sur sa planète
natale, Dathomir. Elle part donc sous les yeux de Han.
Ce dernier rejoint alors Lando et
gagne le Faucon durant une autre partie de Sabacc, une sorte de poker
galactique. Han et Chewbacca s'envolent pour Tatooine où on leur a dit qu'une
personne importante recherche des contrebandiers.
La place de Solo : A Star
Wars story dans le contexte de la saga Star
Wars
Solo, A Star Wars Story
se place entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, après la
fin de la République galactique et après la création de l'Empire.
L'univers de Star Wars tourne
autour des tentatives de séparation d'un groupe favorable à un Empire de la
République galactique. Pour ce faire, les séparatistes, grâce aux manigances du
Chancelier Suprême Palpatine, entraînent certains dirigeants de la République
dans une rébellion. Palpatine joue un double jeu, se présentant comme un
serviteur de la démocratie alors qu’il vise à instaurer l’Empire. Pour
maintenir la paix en place, les chevaliers Jedi combattent les ennemis de la
République, mais ils doivent affronter les Seigneurs Sith (dont Palpatine est
membre, sous le nom de Dark Sidious).
Au fil des années, tandis que les
séparatistes gagnent toujours plus de terrain, les manipulations du Chancelier
Palpatine, qui cache toujours son jeu, ne cessent d'affecter la République, à
tel point qu'une guerre éclate entre les deux camps. Cette période restera
connue sous le nom de « Guerre des clones ». Les soldats clones
représentent l'armée de la République et se battent des années durant contre
les droïdes des séparatistes.
La République est particulièrement
en péril lorsque le Jedi Anakin Skywalker tue le comte Dooku (aussi connu sous
le nom de Dark Tyrannus), le chef de l'armée séparatiste. Depuis l’enfance, Anakin
est amoureux de Padmé Amidala. Mais, devenus adultes, leur amour doit rester
secret car Anakin est un guerrier Jedi et Padmé est devenue sénatrice. Palpatine
exploite cette faiblesse pour faire basculer Anakin « du côté obscur de la force ».
Sous le nom de Vador, il exécute sa première mission en tant que Sith, qui consiste
à massacrer tous les Jedi, le seul obstacle que rencontre encore Palpatine pour
instaurer l’Empire. Anakin/Vador est également chargé par Palpatine d'éliminer
tous les membres du conseil séparatiste afin de mettre un terme une fois pour
toutes à la Guerre des clones. S'ensuit un combat acharné entre Anakin et son
ancien Maître, Obi-Wan Kenobi à la fin duquel Anakin est grièvement blessé.
Entre-temps, la République disparaît et laisse place à l'Empire galactique,
dirigé par Palpatine, qui s'autoproclame empereur à vie. Au même moment, Padmé
meurt en donnant naissance à deux jumeaux, Luke (le futur Luke Skywalker) et
Leia (future princesse Leia). Anakin, échappant de peu à la mort et atrocement
mutilé doit s'enfermer dans une sombre armure mécanique et devient le
terrifiant Dark Vador, un monstre cyborg mi-humain, mi-machine, obéissant
aveuglement aux ordres de l'Empereur. Quant aux jumeaux de Padmé, ils sont
séparés et cachés à l'Empereur ainsi qu'à leur père. Le garçon, Luke, est
confié à son oncle Owen Lars sur Tatooine, et la fille, Leia, est prise en
charge par le sénateur Bail Organa sur la planète pacifique Alderaan. C'est le
début des âges sombres et de la tyrannie de l'Empire.
Mon opinion sur ce film
J'avoue être un peu lassé par cette énième déclinaison de la saga Starwars qui est devenu, comme la saga Terminator d'ailleurs, plus une "pompe à fric" que du véritable cinéma. J'y suis cependant allé en me poussant un peu aux fesses car je voulais voir comment les scénaristes trouveraient le moyen d'intéresser les spectateurs en axant uniquement leur propos sur un héros : Han Solo. Eh bien, j'ai trouvé l'exercice plutôt réussi car cet épisode nous révèle beaucoup de choses que nous ignorions sur lui ou que nous avions oubliées, noyés que nous avons été au cours des décennies par les autres épisodes. Ceci dit, j'ai regretté que le film soit tourné, presque du début à la fin, dans une semi-pénombre qui finit par lasser. On peut comprendre le parti pris du réalisateur qui fait commencer le film sur la planète Corellia, qui n'est pas l'endroit le plus idyllique de l'univers. Ensuite, le pauvre Han, qui s'est enfui de cette planète prison pour devenir pilote, tombe encore plus bas, pataugeant dans la boue sur une planète en guerre. On croyait en avoir terminé, mais non, hélas. Le monde de Kessel est encore pire... On tient bon, malgré tout jusqu'au bout, grâce à l'incroyable optimisme de Han Solo, qui, de personnage secondaire, devient personnage principal du film qui lui est dédié. Certes, l'acteur choisi n'est pas un Apollon, mais il est sympathique et le petit sourire narquois qui ne le quitte jamais correspond bien au caractère de notre cow-boy de l'espace. Un regret tout de même : un son (beaucoup) trop - mais vraiment trop - envahissant et un rythme dément qui fait qu'on sort de la salle avec une horrible migraine.
Respire est un court
métrage français réalisé en 2018 par Jérôme
Roumagne pour son diplôme de fin d’études à l'Institut International Image et Son de Paris (3IS). Durée : 26 min. Par ce film, le jeune
réalisateur de 22 ans, originaire de la Nouvelle-Calédonie, a voulu rendre hommage à Grégory Lemarchal, décédé de mucoviscidose en 2007 afin de sensibiliser le public sur cette maladie génétique.
Ce film a été rendu possible grâce aux dons rassemblés sur la plateforme participative Ulule.
On peut voir ce film sur YouTube depuis le 23 mai 2018.
Résumé
Antoine (Victor Meutelet), 18 ans, doit renoncer à sa carrière de sportif
car il est atteint de mucoviscidose. A l’hôpital, il fait la rencontre de Juliette
(Marthe Villalonga), 80 ans, une
vieille dame acariâtre qui fait tourner les infirmières en bourrique. Ils n'ont rien en commun et pourtant tant de choses à
s'apporter... Ensemble, fuyant l'hôpital, ils se rendent au bord de l'océan.
Récompenses
Le film a obtenu le "Prix
Découverte Nikon du court métrage" ainsi que celui du "Prix de la
Jeune Critique pour le court métrage".
Max Baissette de
Malglaive est un acteur français né le 17 mars 2000 à Paris. Il s'est fait
connaître principalement grâce à son rôle dans le film Versailles de Pierre Schoeller, mais aussi dans celui
de L'Immortelde Richard Berry. C'est le
filleul de Véronique de Villèle. Il crève l'écran dans Monsieur Je-sais-toutau côtéd'Arnaud Ducret.
Biographie
Il décroche son premier rôle à huit ans, aux côtés de Guillaume Depardieu dans le film Versailles
de Pierre Schoeller, sorti au cinéma
en 2008. Il se fait alors remarquer et tourne l'année suivante dans le film Mensch
de Steve Suissa. En 2009, il est
sollicité par Richard Berry pour
jouer aux côtés de Jean Reno dans L'Immortel.
Un an après, il tourne dans Case départ de Lionel Steketee auprès des humoristes et acteurs Thomas Ngijol et Fabrice Éboué.
De 2012 à 2016, il étudie au Lycée Montaigne.
Filmographie
Cinéma
2008 : Versailles de Pierre Schoeller : Enzo, enfant
2009 : Mensch de Steve Suissa : Max Hazak
2010 : L'Immortel de Richard Berry : Anatole Matteï, le fils
de Charly Matteï
2011 : Case départ de Lionel Steketee, Fabrice Éboué et
Thomas Ngijol : Victor Jourdain
2012 : L'Œil de l'astronome de Stan Neumann : le gamin
2013 : Une place sur la Terre de Fabienne Godet : Matéo
2014 : Mea Culpa de Fred Cavayé : Théo
2015 : L'homme de l'ile Sandwich de Levon Minasian : Lio
2017 : Rattrapage de Tristan Séguéla : Brandon, le frère de
Dylan
2017 : Nos patriotes de Gabriel Le Bomin : Célestin
2018 : Monsieur Je-sais-tout de Stephan Archinard et
François Prévôt-Leygonie : Léonard, le neveu de Vincent Barteau
Télévision
Téléfilm
2015 : Maximilian and Marie de Bourgogne d'Andreas Prochaska
: le roi Charles VIII de France, enfant
Série
2016 : Les Témoins de Marc Herpoux et Hervé Hadmar (saison
2)
2017 : Tunnel de Anders Engstrom et Giles Bannier (saison 3)
Distinctions
2015 : prix d'interprétation masculine au Festival international du film de Vebron,
pour L'homme
de l'ile Sandwich de Levon
Minasian.
Il est formidable dans Monsieur Je-sais-toutoù il joue le
rôle d’un adolescent autiste Asperger.
Monsieur je-sais-tout est
une comédie dramatique française écrite et réalisée par Stéphan Archinard et François
Prévôt-Leygonie sortie en 2018. Le film est adapté du roman d'Alain Gillot, La surface de réparation (Flammarion, 2015).
Présentation
Vincent Barteau (Arnaud Ducret), un célibataire endurci
de 35 ans, a dû abandonner une carrière prometteuse de footballeur
professionnel pour devenir entraîneur d'un club de jeunes footballeurs. Après
être parti de chez ses parents à l’âge de 16 ans car son père refusait de le
voir devenir footballeur professionel, il a coupé les ponts avec eux. Sa sœur
est partie en abandonnant son fils Léonard (Max Baissette de Malglaive) à la garde de ses grands-parents,
propriétaires d'un château sur une île de la côte atlantique. Mais, lorsque
Françoise (Caroline Silhol), la mère
de Vincent, doit être hospitalisée pour une opération cardiaque, ses deux
employés espagnols, Antonio et Lidia, ne sachant que faire viennent trouver Vincent
pour lui confier la garde de Léo. Or, Vincent est sur le point de partir en
Chine pour deux ans car il a une proposition pour entraîner une équipe de jeunes
footballeurs.
Léo est un autiste Asperger de 13
ans, très renfermé sur lui-même, à part sa passion pour les échecs. Vincent, mis
devant le fait accompli, doit prendre en charge son neveu, dont jusque-là il
ignorait même l’existence et, ne sachant que faire de lui, il l’emmène avec lui
lors d’une séance d’entraînement. On se dit que rien ne sera plus étranger à l’adolescent
autiste, féru d’échecs, que le monde du football. Or Léo, qui est doté, comme
beaucoup d’autistes Asperger, d'un incroyable pouvoir de calcul, étudie la
tactique footballistique et la trajectoire des ballons, et s’avère être un gardien
de but incroyablement doué. Grâce au soutien de la jeune et jolie médecin du
club, Mathilde Saubade (Alice David)
qui, de par sa formation, comprend au premier coup d’œil quelles étaient ses potentialités,
Il progresse de manière spectaculaire, à telle enseigne que le manager du club lui
propose d’intègrer l’équipe. Mais, lorsque Léo apprend que Vincent va partir,
il se « referme dans sa bulle » et, après une crise terrible, il est
interné dans un asile psychiatrique. Vincent, qui a enfin compris le lien qui
le reliait à son neveu, fait des pieds et des mains pour l’en sortir et le
ramener avec lui et peu à peu, il se rapproche de lui et abandonne son projet
de départ pour se consacrer entièrement à Léo.
Mon opinion sur ce film
J’avais vu la bande annonce de ce
film lors d’une séance précédente et, on intérêt pour le syndrome d’autisme
Asperger aidant, je m’étais promis d’y aller. Je n’ai pas été déçu. C’est un
film magnifique, même si certaines situations sont un peu simplistes. Le jeune
acteur (Max Baissette de Malglaive) est
tout simplement époustouflant dans le rôle de ce jeune autiste Asperger (qui
est, pour lui, un rôle de composition) et Arnaud
Ducret, même s’il aurait dû mettre un peu moins d’excès dans son rôle de
macho intégral, pas mal non plus. Comme les autres spectateurs, pour une fois
assez nombreux, j’ai ressenti une certaine frustration lorsque le film, assez
court (1.39 H) s’est terminé car, bien que tout ait été dit, on aurait aimé une
conclusion un peu moins abrupte. Pari gagné pour les acteurs et les
réalisateurs qui ont traité avec finesse un sujet si mal pris en compte dans
notre société (en particulier en France, très mal classée au niveau mondial).