Le 76ème festival de Cannes vient de se terminer. La palme d'or a été attribuée à Justine Triet pour son film Anatomie d'une chute. Le palmarès complet est à voir ICI.
Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
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mercredi 31 mai 2023
lundi 29 mai 2023
UN RACCOURCI DANS LE TEMPS Film fantastique d'Ava DuVERNAY (USA-2018)
Vu à la TV
Un raccourci dans le temps
(A Wrinkle in Time) est un film d'aventures et de fantasy américain
réalisé par Ava DuVernay, sorti en 2018. Il s'agit d'une adaptation du
roman de Madeleine L'Engle, publié en 1963. C'est la deuxième fois que
ce roman est adapté à l'écran, après le téléfilm Les Aventuriers des
mondes fantastiques de John Kent Harrison en 2003.
Résumé
Meg (Storm Reid) et son
jeune frère Charles Wallace (Deric McCabe), vivent avec leur mère, en l’absence
de leur père (Chris Pine), un scientifique mystérieusement disparu depuis
quatre ans.
Un jour, Meg rencontre trois êtres
surnaturels : Mme Quiproquo (Reese Whitherspoon), Mme Qui (Mindy Kaling)
et Mme Quidam (Ophrah Winfrey) qui l’engagent à partir sauver leur père,
bloqué dans l’espace-temps suite à ses recherches. Avec son ami Calvin (Levi
Miller), un adolescent de son âge et son frère, Charles Wallace, Meg se
lance à la recherche de son père.
Mon opinion
Ce film pour ados avait bien
commencé mais, très vite, il dérape dans le n’importe quoi. Les trois ados sont
malmenés dans des décors dignes d’une scène de théâtre de patronage. Quant aux
trois « fées », on les a affublées de costumes si ridicules qu’on
peut difficilement les considérer comme étant dotées de pouvoirs surnaturels.
On a du mal à croire que cet OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié) ait
pu être concocté par les studios Disney, qui y ont injecté plus de 100 millions
d’euros, convoqué des personnalités comme Reese Whitherspoon, Ophrah
Winfrey et Chris Pine, et que la réalisation soit signée par la même
Ava DuVernay, dont on avait apprécié le beau film Selma,
consacré au combat de Martin Luther King pour les droits civiques.
JEANNE DU BARRY film historique de MAÏWEN (FR-BE-GB 2023)
Jeanne du Barry est
un drame historique franco-belgo-britannique co-écrit et réalisé par Maïwenn,
sorti en 2023.
Résumé
Le film présente l’ascension
fulgurante de Jeanne Gomard de Vaubernier (Maïwen), une jeune femme
d'origine modeste, qui sera connue sous le nom de comtesse du Barry, comme la
dernière favorite de Louis XV (Johnny Depp). Après une première carrière
dans la prostitution de luxe auprès de la haute noblesse française, elle
devient la concubine du comte Jean-Baptiste du Barry-Cérès (Melvil Poupaud),
qui en 1768 l’introduit à la cour. Elle devient ensuite la maîtresse du roi.
Etant elle-même roturière le comte du Barry étant déjà marié, il lui fait
épouser son frère, le comte Guillaume du Barry, pour qu'elle puisse être
présentée à la noblesse de Versailles.
Dès lors qu’elle est devenue la
favorite du roi, elle se trouve mêlée malgré elle aux intrigues de la cour, en
particulier aux querelles qui opposent ses amis, le duc d'Aiguillon (Pascal
Greggory) et le maréchal-duc de Richelieu (Pierre Richard), au duc
de Choiseul (Patrick d’Assumçao), principal ministre d'État de Louis XV.
La comtesse Jeanne du Barry mène une grande vie à la Cour, appréciée pour son
esprit et son mécénat, mais détestée pour ses origines et son statut de
maîtresse royale, en particulier par Mesdames, les trois filles du roi qui
montent contre elle la jeune dauphine Marie-Antoinette d'Autriche (Pauline
Pollmann), malgré la position mesurée du dauphin, futur Louis XVI (Diego
Le Fur). Un autre personnage est omniprésent à ses côtés, et lui apporte
son soutien et son aide, La Borde (Benjamin Lavernhe), premier valet de
chambre du roi.
Mon opinion
Prévenu par la trop grande
publicité que l’on faisait à ce film, en particulier lors de l’ouverture du
Festival de Cannes où il était présenté « hors compétition », j’ai failli faire
l’impasse sur sa projection au cinéma. J’aurais eu tort tant ce film, malgré
les libertés qu’il prend avec l’histoire, est réussi. Je n’aurais jamais
imaginé Maïwen, avec son physique ingrat, en Mme du Barry, ni d’ailleurs
Johnny Depp dans le rôle du vieillissant Louis XV. Pourtant, ils « font
le job » et, la première surprise passée, on oublie les acteurs au profit des rôles, même si on aurait aimé un peu plus de retenue de la part de Maïwen. Mais la meilleure prestation doit être décernée à Benjamin Lavernhe,
omniprésent jusqu’à la mort du roi, dont on avait déjà pu apprécier le talent,
ainsi qu’à Pierre Richard, en étonnant duc de Richelieu. Pour les
amateurs de films historiques, la réalisation somptueuse, les ravira, aussi
bien pour les décors, les costumes et même la musique (de Stephen Waebeck),
dont on apprécie la discrétion.
dimanche 28 mai 2023
VALERIAN ET LA CITE DES MILLE PLANETES Film de S-F de Luc BESSON (Coproduction internationale - 2017)
Vu à la télévision
Valérian et la Cité des
mille planètes est un film de science-fiction
franco-sino-belgo-germano-émirato-américano-canadien écrit, produit et réalisé
par Luc Besson, sorti en 2017. C'est une adaptation libre de l'univers
de la série de bande dessinée française Valérian et Laureline, dessinée
par Jean-Claude Mézières et scénarisée par Pierre Christin. Le
titre du film fait référence au deuxième album, L'Empire des mille planètes,
paru en 1971, mais reprend principalement la trame du sixième album, L'Ambassadeur
des Ombres, paru en 1975.
Résumé
Nous sommes en 2740. Les agents
spatiotemporels Valérian (Dane DeHaan) et Laureline (Cara Delevingne)
sont en repos. Valérian rêve d'un monde inconnu peuplé d'êtres anthropomorphes
qui vivent sur une planète couverte d’océans appelée Mül. Vivant dans un état d’harmonie,
ils recueillent des perles dotées de propriétés insolites que de petits animaux
répliquent, ces répliques étant versées dans un puits lors d'un rituel de
remerciements à la Nature. Cette scène idyllique est interrompue par la vision de
vaisseaux spatiaux qui s’écrasent sur la planète, provoquant une catastrophe
dont seuls quelques survivants échappent. Valérian se réveille troublé par ce rêve
dont il ne sait pas s’il provient de son imagination ou est un reflet d’une
réalité. Il commence à le raconter à Laureline mais ils sont brusquement interrompus :
on leur donne l’ordre de partir en mission afin d’intercepter la vente sur le
marché noir d’un artefact volé, le « répliquant » de la planète Mül dont
il avait rêvé. Arrivé sur la planète Kirian, Valérian se confronte avec le
trafiquant, lui vole le réplicateur. Poursuivi, Valeroan et Laureline parviennent
à s’enfui et à rejoindre leur vaisseau.
Mon opinion
Amateur de science-fiction, j’avais
toujours rêvé qu’un jour soit adapté au cinéma l’univers particulier de
Mézières et Christin et de ses deux héros, Valerian et Laureline. C’est
pourquoi, je me faisais une joie de voir cette réalisation de Luc Besson, bien
que j’aie, par le passé, été échaudé par plusieurs de ses productions.
Cependant, je m’attendais à mieux pour Valerian, surtout avec un film dont le
budget pharamineux (197 millions d'euros, film français le plus cher de tous
les temps !) Malheureusement on doit, pour ce film, reconnaître une fois
de plus que « l’argent ne fait pas le bonheur », en tout cas pas le
mien. En consultant les critiques qui en ont été faites, je constate que je ne
suis pas le seul à avoir détesté ce film puisque, sur le plan commercial, il
aura été un échec tel qu’il a entraîné la chute de l’empire Besson, sa société
EuropaCorp, ayant dû être mise en 2019, en procédure de sauvegarde, et vendue
en 2020, principalement à cause de ce film. Sur le plan purement
cinématographique, ce film est une catastrophe, tant au niveau du scénario,
incompréhensible, que de la réalisation brouillonne et noyée d’effets spéciaux
illisibles, sans parler des deux « héros », les deux acteurs choisis
pour incarner Valerian et Laureline, DeHaan, aussi peu expressif qu'un bout de bois, Cara Delevingne, aimable comme une porte de prison, les deux manquant particulièrement de charisme. On a
du mal à croire qu’avec un tel budget Besson ait pu réaliser un film aussi
mauvais ! Du sous Star Wars !
ATTRACTION-2 : INVASION Film de SF de Fiodor BONDARTCHOUK (RU - 2020)
Vu à
la TV sur la chaîne L'Equipe.
Attraction – 2 :
Invasion est un film de science-fiction russe réalisé par Fiodor
Bondartchouk et sorti le 1er janvier 2020. Ses sorties internationales ont
débuté le 3 janvier 2020. Ce film est la suite de Attraction sorti
en 2017.
Résumé
Trois ans ont passé depuis qu'un vaisseau spatial extraterrestre, victime d'une panne, a été abattu et s'est écrasé dans la banlieue de Moscou, déclenchant une catastrophe. Dans le 1er film, une jeune fille, Yulia Lebedeva (Irina Starchenbaum), une étudiante, avait permis à l'extratrerrestre Hariton (Rinal Mukhametov), de s'échapper et de regagner son vaisseau-mère. Depuis, elle a développé des pouvoirs qui intéressent le ministère de la défense. Bien qu'elle soit la fille du général Valentin Lebedev, elle n'est plus libre de ses mouvements, ce dernier, partagé entre son amour pour sa fille unique et sa soumission au pouvoir, jouant double jeu. Au cours de ces recherches, les scientifiques et les militaires décortiquent ses sentiments, ses émotions et ses souvenirs afin de se préparer à une attaque éventuelle des extraterrestres qui ont pourtant eu, dans le 1er film, une attitude pacifique, les dégâts produits par la chute de leur vaisseau ayant été la conséquence de l'attitude agressive des humains. Mais les super-pouvoirs de Julia s'accroissent, et il s'avère que les humains ne sont pas les seuls intéressés par sa nouvelle force, qui est une menace à l'échelle cosmique. La planète est littéralement sous la menace d'une invasion.
Mon opinion
J’avais trouvé des qualités au 1er film, en particulier sa vision plutôt positive des extraterrestres, à travers la personnalité attachante de Hariton (Rinal Mukhametov), et son côté critique de l’Etat russe . C’est pourquoi j’ai voulu regarder ce 2nd opus qui, malheureusement, ne tient pas les promesses du premier. On se serait attendu à ce que le réalisateur développe le concept du premier film qui tendait à établir un rapprochement entre l’intelligence extraterrestre du vaisseau (qui était neutre dans le 1er film), mais c’est tout le contraire que nous propose ce 2ème opus : le vaisseau devient hostile aux humains, ce que laissait d’ailleurs penser le terme « Invasion » accolé au titre primitif : Attraction. En outre, le scénario pèche par une grande confusion, donnant la primeur à des scènes d’action, noyant le spectateur sous les effets spéciaux qui singent les pires productions hollywoodiennes dont, personnellement, je déteste la surenchère (le film a été conçu pour être projeté en 3D - IMAX). J’ai décroché très rapidement et ne suis pas allé au bout de ce film, ce qui m’arrive rarement.
SUR L'ADAMANT Film documentaire de Nicolas PHILIBERT (FR-2023)
Sur l'Adamant est
un film documentaire français réalisé par Nicolas Philibert et sorti en
2023. Il remporte l'Ours d'or à la 73e Berlinale.
Présentation
L'Adamant est une péniche amarrée
sur la Seine, quai de la Rapée (12ème arrondissement de Paris)
depuis plus de dix ans. Unique en Europe, il s’agit d’un bateau-hôpital
psychiatrique de jour. « Adamant » signifie « diamant » en
grec et a donné l’adjectif « adamantin », qui signifie à la fois
brillant et inflexible. Conçu par l’architecte Gérard Ronzatti, spécialiste de
l’architecture et ingénierie flottante et navale, et Eric Piel, psychiatre et
fondateur de l’Adamant, il dépend des Hôpitaux de St. Maurice (Est parisien). Depuis
2010, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques ressortissants
des 4 premiers arrondissements de Paris. Ils y sont reçus pour un café ou un
repas, un moment de repos ou de convivialité, ou pour participer à des ateliers
(peinture, photo, musique, danse, etc.). Ils sont encadrés par une équipe de
professionnels de la santé mentale. Tournant le dos aux pratiques
d'enfermement, cette approche atypique s'appuie sur la dynamique de groupe et
la relation entre soignants et soignés.
En 2021, le réalisateur Nicolas
Philibert a filmé, en immersion, les patients et les encadrants de
l’Adamant pendant sept mois.
Mon opinion
Magnifique reportage, formé d’interviews
des patients qui, pour certains, analysent leur « folie » avec une
stupéfiante lucidité, et même une certaine dose d’humour qui nous donne envie d’en
savoir plus sur cette expérience atypique et d’autant plus passionnante car
elle semble obtenir de bons résultats, meilleurs en tout cas que ceux de la
psychiatrie d’enfermement. On ne peut s’empêcher de penser cependant que tout
cela semble un peu trop beau pour être vrai. On aurait aussi aimé avoir des
éléments de contextualisation sur le pourquoi et le comment d’une initiative
courageuse dont on nous laisse entendre qu’elle est fragile et menacée (par
manque de financements, parce qu’elle est justement trop innovante ?) Ce
manque d’informations, que j’ai dû aller chercher dans des articles de presse,
est sans doute voulu par le réalisateur qui a préféré se faire le témoin des
patients qui s’expriment, mais, sans aller jusqu’à prendre position, il aurait
pu, à mon avis, donner au spectateur quelques éléments d’informations qui lui manquent
cruellement. Quelques belles images aussi, lorsque le jour se lève sur Paris et
que les volets mobiles de l’Adamant s’ouvrent au soleil levant, comme de
multiples paupières d’un monstre attentionné qui se réveillerait.
vendredi 12 mai 2023
QUAND TU SERAS GRAND comédie dramatique d'Andréa BESCOND et Eric MATEYER (FR-BE 2023)
Quand tu seras grand est une comédie
dramatique française réalisée par Andréa Bescond et Éric Métayer,
sortie en 2023.
Résumé
A la suite d’une fuite d’eau qui
a rendu leur cantine inutilisable, la mairie demande que, pendant les travaux,
les enfants puissent partager les repas des résidents d’un EHPAD. Le directeur
(Eric Métayer) accepte mais doit faire face à la fronde des salariés de
la maison de retraite, emmenés par Yannick (Vincent Macaigne), qui
voient dans cette décision une surcharge de travail alors qu’ils sont déjà
débordés. Il entre immédiatement en conflit avec Aude (Aïssa Maïga),
la lumineuse animatrice qui encadre les enfants, mais celle-ci tient bon et, par sa bonne
humeur et sa détermination, elle s’impose.
Du côté des enfants, ce n’est pas
non plus de gaieté de cœur qu’ils acceptent de partager les repas des
pensionnaires. L’un des enfants, Brieuc (Kristen Billon), un petit
rebelle qui souffre de la négligence de ses parents et ne quitte pas son
équipement de skate, est particulièrement réticent et n’hésite pas à désigner
les résidents comme des « vieux ». Etrangement, ce sera celui qui
sera le plus attaché à un couple fusionnel formé par Yvon (Christian
Sinniger), un ancien cascadeur à moto et sa compagne Gigi (Evelyne
Istria), hémiplégique.
Au cours des jours suivants, une
connivence s’établira entre certains « vieux » et des jeunes qui
découvriront les trésors qui se cachent dans ces personnalités fragilisées par
l’âge et la maladie.
Mon opinion
Joli film qui traite avec
sensibilité et humour un sujet grave, celui du vieillissement de notre population, de la réponse inappropriée que la société propose avec ses EHPAD (horrible acronyme qui a remplacé celui de "maison de retraite"), de leur personnel tellement débordé qu'il en arrive à être maltraitant, et de
l’écart de plus en plus grand qui se creuse entre générations. J’ai beaucoup aimé le jeu de Kristen
Billon qui incarne le jeune Brieuc qui, sous ses dehors durs et renfermés
cache un cœur d’or. Il éclipse de beaucoup Vincent Macaigne qui en fait
un peu trop dans la parodie. On aimerait que ce type d’expérience, qui a existé
dans les Maisons familiales rurales, à la fois maisons de retraite et centre d’enseignement
rural, permettait la cohabitation de générations de jeunes et celles de
personnes âgées, soit tentée à nouveau.
dimanche 7 mai 2023
EDWARD FURLONG : UNE DESCENTE AUX ENFERS
samedi 6 mai 2023
LES CHOSES DE LA VIE film de Claude SAUTET (FR-1970)
Les Choses de la vie
est un film franco-italo-suisse réalisé par Claude Sautet, sorti en 1970
d’après un scénario de Jean-Loup Dabadie, lui-même inspiré du roman du « Les
choses de la vie » de Paul Guimard publié en 1967.
Résumé
Pierre (Michel Piccoli), un
architecte d'une quarantaine d'années, est victime d'un grave accident de la
route. Alors qu’il roule trop vite, il percute une bétaillère arrêtée au milieu
d'un carrefour. Éjecté du véhicule qui prend feu, grièvement blessé, il se retrouve
dans le coma : Il revoit alors sa vie en accéléré et réalise l'importance
de ces multiples petites choses de l'existence, « les choses de la vie ». Il se
souvient alors de son passé récent, notamment des deux femmes qu’il a aimées :
sa femme Catherine (Lea Massari), dont il est séparé et avec qui il a eu
un fils, Bertrand (Gérard Lartigau), et Hélène (Romy Schneider), son
amante. Sans qu’il ait conscience de sa mort imminente, son esprit est obnubilé
par une lettre qu’il a écrite sans l’envoyer. A l’hôpital, parmi les affaires
que l’on remet à Catherine, se trouve la fameuse lettre. Après l’avoir lue, celle-ci
la déchire, accomplissant sans le savoir le vœu ultime de son défunt mari.
Musique
La musique joue un grand rôle
dans le film. Ecrite par Philippe Sarde, dont ce fut la première
collaboration avec le réalisateur, c’est ce compositeur qui signera désormais
la musique de tous les films suivant de Sautet sauf pour Un cœur en hiver. La
chanson d'Hélène, thème du film, est signée Philippe Sarde, mais Claude
Sautet, qui ne l’aimait pas, ne l’a pas reprise. Elle s’est pourtant imposée
à la radio et elle est indissociable, dans le souvenir des amateurs, des Choses
de la vie.
Récompenses
Le film, considéré comme un chef
d’œuvre du cinéma français, n’a pas obtenu de prix au Festival de Cannes 1970
où il était pourtant en sélection officielle et où il fut nommé trois fois (Palme
d'Or, Grand Prix, et Prix de la mise en scène). Il a cependant obtenu le Prix
Louis Delluc 1969.