Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Revenir est un film
français réalisé par Jessica Palud, sorti en 2020. C'est une libre
adaptation du roman L'Amour sans le faire de Serge Joncour.
Présentation
L’action se passe en Drôme
provençale, au cœur de l’été. Thomas (Niels Schneider), qui travaille dans la restauration au
Québec, revient en France pour dire au revoir à sa mère mourante (Hélène
Vincent). Depuis son départ de France, après une fâcherie avec son père (Patrick
d’Assumçao), un paysan « taiseux » à qui il n’a plus adressé la
parole depuis 12 ans, beaucoup de choses se sont passées dans la ferme
familiale : la ferme est vide, les vaches ont été vendues. Son frère
cadet, Mathieu, est mort dans des conditions que Thomas ignore. Mathieu vivait
en couple avec Mona (Adèle Exarchopoulos) avec qui il a eu un fils de 6
ans, Alexandre « Alex » (Roman Coustère Hachez). Dès son arrivée,
le petit garçon s’attache à cet inconnu qui joue avec lui et le fait rire et
bientôt, Mona se rapproche de son beau-frère.
Récompenses
Présenté lors de la 76ème Mostra
de Venise, Revenir a reçu le Prix du scénario de la
section Orizzonti.
Mon opinion
J’attendais beaucoup de ce film avec Niels Schneider et Adèle Exarchopoulos mais j’ai été déçu par un scénario téléphoné dès la 1ère image. Pourquoi
avoir pris tant de libertés avec le roman original dans lequel le héros revient
dans la ferme de son enfance pour renouer avec sa famille parce qu’il se sait
condamné ? Le film nous présente un scénario inverse où Thomas, qui a
quitté la France pour une raison qu’on ignore, revient pour voir une dernière fois, sa mère condamnée par la maladie.
On comprend que le malaise entre le père et le fils est ancien mais on ne nous
en dira pas plus… Un moment, on pense que c’est la mort de Mathieu qui est à l'origine de la brouille entre le père et le fils mais la raison est antérieure à
cet événement tragique qui sera révélé à Thomas par l’un de ses amis. Revenir,
c’est le drame de la ruralité, déjà abordé avec plus ou moins de succès dans d’autres films comme Petit
paysan ou Seule la terre : l’un des fils (ici le
fils aîné), n’en pouvant plus de voir ses parents s’user pour vivoter, s’en va.
Son père, qui avait mis tous ses espoirs en lui, le considère comme un traître
à la cause de la terre. Le fils cadet se sacrifiera pour maintenir la ferme et
n’y parviendra pas.
On comprend bien le propos de la réalisatrice, mais le film manque de substance et le spectateur reste extérieur à cette situation sans être jamais ému, si ce n'est par la belle complicité entre Thomas et le petit Alex, la plus belle pépite de ce premier film.
1917 est un drame historique américano-britannique coécrit, coproduit et réalisé par Sam Mendes,
sorti en 2020.
Présentation
Le film se déroule en avril 1917
lors de la Première Guerre mondiale sur une journée et une nuit. Les lignes de communication étant coupées,
deux jeunes caporaux, William « Will » Schofield (George MacKay)
et Tom Blake (Dean-Charles Chapman) sont envoyés en mission suicide afin
de porter un message de la part du chef d’Etat-Major, le général Erinmore (Colin
Firth) au colonel MacKenzie (Benedict Cumberbatch). Ce message donne
ordre au colonel d’annuler l’offensive qu’il s’apprête à lancer contre les
Allemands dès l’aube. En effet, ceux-ci ont fait mine de se retirer pour
prendre au piège et massacrer les 1600 soldats de l’armée britannique, parmi
lesquels se trouve Joseph Blake, le frère aîné de Tom (Richard Madden).
Les deux garçons vont devoir traverser
seuls le no man's land et les lignes ennemies pour délivrer leur message.
Mon opinion
On a beaucoup parlé de ce film comme
d’un exploit technique à cause de la manière dont il est filmé en un seul « plan
séquence » (en fait deux « plans-séquence » séparés par un long
fondu au noir) : la caméra suit au plus près la progression de nos deux
jeunes héros (du moins jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un) du début à la fin du
film, nous entraînant dans cette course folle, éprouvante, parsemée de cadavres
d’hommes et de chevaux, de fils de fer barbelés, de trous d’obus, où le répit
ne dure que quelques minutes, permettant à peine aux protagonistes de reprendre
leur souffle, avant une nouvelle fuite en avant. La tension ne cesse qu’à la
belle scène finale où le héros s’écroule de fatigue contre le tronc d’un arbre
et contemple un immense paysage vierge de tout combat. Étonnant film, au
scénario sans bavure, haletant comme un thriller, superbement joué par deux
jeunes acteurs remarquables dont c’est le 1er rôle important. Les Golden
Globes ont couronné le réalisateur et le film. Espérons que les acteurs (en
particulier George MacKay qui porte le film sur ses épaules jusqu’au
dénouement final) recevront, eux aussi, les récompenses qu’ils méritent. Dans le même esprit :
Je voudrais que quelqu'un
m'attende quelque part est un film français réalisé par Arnaud Viard,
sorti en 2019. Il s'agit d'une adaptation cinématographique libre de l’immense
succès de librairie d'Anna Gavalda sorti en 1999. Le livre d’Anna
Gavalda comprend 12 nouvelles qui dépeignent sur un ton léger des situations
tragiques ou cocasses.
Présentation
Le film nous fait vivre pendant
quelques mois la vie d’une famille qui se retrouve dans la vaste maison
familiale autour de la mère, Aurore (Aurore Clément) à l’occasion de son
70e anniversaire.
Il y a là Jean-Pierre (Jean-Paul Rouve), le
fils aîné, commercial dans le champagne, marié et père d’une petite Charlotte, Mathieu,
son jeune frère (Benjamin Lavernhe), et ses deux sœurs, Juliette (Alice
Taglioni), qui attend son premier enfant à 40 ans et rêve de devenir
écrivain, et Margaux (Camille Rowe), est photographe.
On sent que chacun fait contre
bonne fortune bon cœur et qu’aucun, malgré les apparences, n’est satisfait de
sa vie. Pour Jean-Pierre, les choses tournent mal lorsqu’il reçoit l’appel d’Héléna
(Elsa Zylberstein) qu’il n’a pas revue depuis ses années de jeunesse et
qu’il n’a cessé d’aimer. Il se rend compte alors qu’il a raté sa vie et ne le
supporte pas. Mathieu, qui a vécu jusqu’à l’âge adulte dans l’ombre de son
frère, se décide enfin à déclarer son amour à une collègue de bureau. Juliette
qui se faisait une joie d’être mère perd son enfant et se met à écrire le livre
qui va la rendre célèbre. Margaux galère en attendant de se faire un nom dans
le monde de la photographie.
Mon opinion
On est très loin avec ce film du
livre d’Anna Gavalda. Mais c’est peut-être mieux ainsi car ce recueil,
malgré son succès (plus de 2 millions d’exemplaires vendus), ne m’avait pas
laissé un grand souvenir.
J’ai aimé ce film tendre et
touchant avec de belles prestations d’acteurs : Jean-Paul Rouve est
excellent. J’ai aussi retrouvé avec plaisir Quentin Dolmaire, un jeune acteur
que j’apprécie beaucoup pour son charisme et son phrasé particulier. Son
commentaire du poème de Rimbaud m’a particulièrement ému.
Scandale (Titre
original : Bombshell) est un film dramatique américain réalisé par Jay
Roach, sorti en 2019. Il s'inspire de faits réels sur les accusations
contre Roger Ailes, cofondateur de la chaîne d'information câblée Fox News.
Résumé
Le film se déroule en 2017, peu
avant l’élection de Donald Trump, et retrace l’affaire de harcèlement sexuel
qui a secoué la chaîne ultra-conservatrice Fox News après que Gretchen Carslon
(Nicole Kidman), l’une de ses présentatrices vedettes ait accusé son PDG
Roger Ailes (John Lithgow). Elle sera rejointe dans son combat par deux
autres présentatrices de renom, Megyn Kelly (Charlize Theron) et Kayla
Pospisil (Margot Robbie). Elles seront rejointes par plusieurs autres
plaignantes qui n’auraient jamais parlé sans leurs révélations. Ce scandale a
précédé de quelques années et ouvert la voie au mouvement #metoo et à celui qui
a conduit à l’arrestation et au procès du magnat du cinéma Harvey Weinstein. Après
le licenciement de Ailes, Fox News, qui appartenait au magnat Rupert Murdoch (Malcolm
McDowell) fut reprise en mains par ce dernier qui continua dans la même
ligne éditoriale et poursuivit son soutien à Donald Trump.
Mon opinion
Ce film est intéressant malgré
une première partie très confuse. Cette confusion a peut-être été voulue par le scénariste qui a essayé de rendre l’aspect
ambigu du combat de ces femmes hésitant entre leur ambition et le souhait de faire tomber leur monstre de patron. Le problème est aussi, pour nous européens, de s’y retrouver tant ces
actrices sont formatées sur le modèle de poupées Barbie (elles sont toutes
blondes, grandes, minces et élégantes). Sans doute, là aussi, est-ce voulu puisque Roger Aisles, le prédateur, les voit ainsi et, si elles ne
correspondent pas à l’image qu’il s’en fait, les jette comme de vulgaires kleenex. Cela
donne un film aseptisé, qui manque de substance, devant lequel le spectateur
reste froid alors que l’on devrait s’enthousiasmer du combat de ces femmes
et applaudir leur courage. A voir aussi :
Martin Eden est un
film italien, réalisé par Pietro Marcello, sorti en 2019. Il s’agit d’une (très) libre adaptation du livre du même nom de l’écrivain américain Jack London,
publié en 1909.
Présentation
A la différence du livre en
partie autobiographique écrit par Jack London qui se déroule aux Etats-Unis, au
début du XXe siècle. Le film de Pietro Mercello se passe dans
une Italie qui sort à peine de la 2nde Guerre mondiale, et qu’on
pourrait placer, même si ce n’est pas clairement indiqué par le réalisateur,
dans les années 60 à 70.
Le film commence sur un port. Comme
dans le livre, Martin Eden (incarné par Luca Marinelli) soustrait un jeune homme inconnu des griffes de son tortionnaire.
Pour le remercier, le jeune homme, Arturo Orsini, le présente à sa famille et l’invite
à déjeuner. Martin, qui est marin depuis l’âge de 11 ans et n’a reçu aucune
éducation, est ébloui par la richesse des Orsini et tombe immédiatement sous le
charme d’Elena (Jessica Cressy), la sœur d’Arturo, une jeune fille qui suit une formation aux Beaux-Arts. En attendant le repas, il
feuillette un livre de Baudelaire et lui dit gauchement aimer la poésie et vouloir écrire.
Elena lui conseille d’abord de reprendre une formation ce qu’il fait, en partie
pour lui complaire mais aussi par volonté de se sortir de sa condition.
Après des années de galère, de
refus d’éditeurs qu’il a sollicités sans succès, son talent finit par être
reconnu et il devient célèbre.
Entre temps, pensant qu’Elena est
trop bien pour lui, il a épousé Margherita (Denise Sardisco), une femme
du peuple comme lui. Mais il n’a pas oublié Elena.
Mon opinion
J’avais lu le classique de Jack
London et je m'attendais à un film en anglais se déroulant aux Etats-Unis. J'ai donc été quelque peu surpris de découvrir un film italien qui se déroule dans l’Italie
d’après-guerre.
Luca Marinelli, qui joue le rôle de Martin Eden, estmagnifique et fait penser, par sa carrure, sa gaucherie et son côté sauvage, au Gérard Depardieu des débuts.
Comme dans la
version de La pestede Luis Puenzo, film incompris que,
personnellement j’ai adoré, tout est fait par le réalisateur pour nous dérouter.
Où se passe réellement l’action ? A Naples, à Gênes ou à Rome ? Et surtout
quand ? Les superbes images, qui mêlent images d’archives en sépia et
images contemporaines évoquant le noir et blanc colorisé, désarçonnent le
spectateur qui ne sait pas où situer le film ni dans le temps ni dans l'espace. On y voit
une 4L Renault (sorti en 1961) et une DS Citroën (sortie elle en 1955), on y
parle d’une guerre à venir (alors que le film semble se dérouler après la
libération de l’Italie (25 avril 1945).... Il y a aussi cet incroyable contraste
entre le mode de vie des riches (dont fait partie la famille Orsini, bien qu’elle
se veuille « progressiste ») et celle des pauvres…
C’est un grand et
beau film, aussi bien esthétiquement que pour les sentiments qu’il véhicule. La
philosophie défendue par Martin Eden, heurtée, intransigeante, contradictoire évoque
celle de Pasolini marquée par son engagement à gauche, mais critique acerbe des institutions et des partis qui l'ont poursuivi de leur vindicte jusqu'à (peut-être ?) le faire assassiner [Voir à ce sujet L'affaire Pasolini]. C’est en tout cas un film que je ne suis pas
prêt d’oublier.
Les Filles du docteur March
est un film dramatique américain écrit et réalisé par Greta Gerwig,
sorti en 2020. Il s'agit de la plus récente adaptation du roman Les
Quatre Filles du docteur March (Titre original : Little Women) et de sa suite, Le Dr March marie ses filles, de Louisa
May Alcott, paru en 1868.
Résumé
L’action commence en
Nouvelle-Angleterre en 1861. On est alors en pleine guerre de Sécession. Le Dr.
March est parti pour servir d’aumônier sur le front et sa femme est restée seule
à Concord (Massachussets) pour s’occuper de ses quatre fille, Joséphine « Jo »
(Saoirse Ronan), Margaret « Meg » (Emma Watson), Amy (Florence
Pugh) et Elizabeth « Beth » (Eliza Scanlen).
Lors d’une soirée, les deux
aînées, Jo et Meg, rencontrent Laurie (Timothée Chalamet), le petit-fils
de M. Laurence, leur riche voisin.
Le matin de Noël, Mme March (Laura
Dern) persuade ses enfants d'aller offrir leur petit-déjeuner à leur
voisine très pauvre Mme Hummel, qui vit dans une masure de planches glaciale
avec ses jeunes enfants.
Quand elles rentrent chez elles,
elles sont surprises de voir que, pendant leur absence, leur table s’est
couverte de victuailles. Elles ont été offertes par M. Laurence dont le petit-fils
a vu ce qu’avait fait la famille March pour leur pauvre voisine.
Le même jour, les March reçoivent
une lettre de leur père.
On suit ensuite la vie des filles
March dont chacune caresse l’idée d’être une écrivaine, pour Jo, un peintre
pour Amy et une pianiste pour Beth.
A part Beth, dont la faible
constitution ne lui permettra pas de parvenir à l’âge adulte, les filles March
finiront toutes par se marier, Meg, au désespoir de tante March (Meryl
Streep), qui aurait voulu lui voir épouser un « beau parti »,
épousant un précepteur, Jonathan « John » Brooke (James Norton),
Amy, Laurie, le petit fils de M. Laurence, amoureux éconduit de Jo. Jo, devenue
écrivaine célèbre, après avoir longtemps hésité, finira par épouser le Pr.
Friedrich Bhaer (Louis Garrel).
Après la mort de Tante March, qui
lègue à Jo son immense maison, toutes les sœurs se retrouveront pour fonder une
école mixte.
Mon opinion
Sur le plan de l’esthétique, le
film est superbe et on ne peut que se laisser porter par la photo de Yorick
Le Saux, un français (certaines images évoquent les plus belles scènes de Barry Lyndon), par sa gaieté, par sa magnifique distribution, par ses beaux
paysages, par ses somptueux costumes (de Jacqueline Durran) et décors.
Je n’en dirai pas autant sur le
plan du scénario, confus même pour ceux qui connaissent le grand classique de Louisa
May Alcott, défaut amplifié par un montage désordonné avec pléthore de « flashbacks »
dont on ne sait s’ils appartiennent au rêve ou aux souvenirs et s’immiscent sans
prévenir dans la réalité. Cela rend difficile, pour le spectateur, la
compréhension de l’action.
Sinon, ne boudons pas notre
plaisir : ce film, porté par un florilège de morceaux classiques choisis
et arrangés par Alexandre Desplat, est un enchantement.
Play est un film
franco-belge réalisé par Anthony Marciano, sorti en 2019.
Résumé
1993 : Pour ses 13 ans, Max (Max
13-15 ans : Mathias Barthélémy) reçoit de ses parents (Alain
Chabat et Noémie Lvovsky) un caméscope avec lequel il ne va pas
cesser de filmer
Dès lors, il va filmer toutes ses
aventures (soirées entre amis, fête de la musique, finale de la Coupe du monde
de football de 1998…) mais également les coups durs (divorce, décès, tempête de
1999…), passage à l’an 2000.
On le voit donc traverser toutes
ces périodes avec ses trois inséparables potes, Emma (Alice Isaaz),
Mathias (Malik Zidi) et Arnaud (Arthur Périer).
20 ans plus tard, Max (Max
Boublil), en vidant la maison après la mort de sa mère, retrouve toutes les
cassettes et s’en sert pour monter le « film de sa vie ».
La bande son est composée de
toutes les musiques emblématiques des différentes époques (de 1990 à 2010).
Mon opinion
Loin de n’être qu’une comédie
potache, ce film saura aussi nous émouvoir par la nostalgie qu'il véhicule, et rappellera à chacun sa jeunesse, ses rêves enfuis
ou réalisés, et pourrait être un biopic de Max Boublil. On croit
réentendre le fameux succès de Patrick Bruel, La place des grands
hommes, chanson qui aurait pu servir de générique au film.
Les Engagés est une
web-série française créée et écrite par Sullivan Le Postec. La première
saison avait été co-réalisée par Jules Thénier et Maxime Potherat, la
deuxième par Slimane-Baptiste Berhoun. Une 3ème saison, seulement composée de 3 épisodes, a été mise en ligne en novembre 2021.
La série est coproduite par Astharté
& Compagnie et France Télévisions Nouvelles Écritures, et
diffusée à l’origine sur la plateforme Studio 4 à partir du 17 mai 2017.
Les 3 saisons sont visionnables en ligne et gratuitement sur France.TV
Présentation
Les Engagés se situe dans le
milieu gay et LGBT lyonnais et, à travers la vie quotidienne de ses personnages, immerge
le spectateur dans le quotidien de militants de la cause LGBT au travers du « Point
G », une association fictive des droits des homosexuels, dont les
bureaux-lieu de rencontre sont situés à la Croix Rousse (Lyon).
Les personnages
Hicham Alaoui (Mehdi Meskar) : Au début, Hicham
qui vit encore chez ses parents, leur cache son attirance pour les garçons mais
n’est jamais passé à l’acte. N’en pouvant plus de cette situation, il décide
soudain de partir pour Lyon à la rencontre de Thibaut qui avait essayé de
l’embrasser des années plus tôt et qu’il n’a pas revu depuis. Hicham se
retrouve bientôt au cœur des luttes politiques du Point G, en même temps qu’il
cherche à assumer son homosexualité…
Thibaut Giaccherini (Éric Pucheu) : Thibault
a 28 ans et est libraire. Charismatique et charmeur, Il s’est imposé comme l’un
des piliers de l’association, même s’il refuse de franchir un dernier cap et
d'en briguer la présidence. Personne ne sait rien de sa vie d’avant et des
raisons qui l’ont poussé vers le militantisme. Sa routine est perturbée par
Hicham, qui va le mettre face à ses contradictions et le forcer à avancer…
Elijah Vandewalle (Adrián de la Vega) :
Elijah apparaît en saison 2, lorsque son regard croise celui d’Hicham dans un
bar LGBT de Lyon.
Claude Favre (Denis D’Arcangelo) :
soixante-huitard nostalgique, pas revenu de ses rêves de jeunesse, Claude est
un mentor pour Thibaut. Farouchement anti-normatif, il n’hésite pas à jouer la « folle »
en se travestissant ce qui choque beaucoup Hicham lors de leur première
rencontre. En réalité, sous des dehors extravertis, Claude est un être déchiré
par son passé.
Nadjet Alaoui (Nanou Harry) est la sœur aînée
d’Hicham. Elle souffre de voir son frère disparaître soudainement alors qu’elle
pensait avoir une relation de confiance avec lui. Elle est déterminée à le retrouver
et finit par le rejoindre à Lyon…
Murielle Leko (Claudine Charreyre) : elle
est la rédactrice en chef d’une revue féministe militante et dirige le groupe
lesbien du Point G, qui se réunit pour des soirées non-mixtes tous les
mercredis soirs.
Bastien Lijepo (Claudius Pan) : ce jeune
gay a été victime d’une violente agression homophobe quelques mois plus tôt. Le
Point G prend sa défense afin que son agression soit considérée comme
homophobe.
Laurent Roussel (Romain Orgerau) : Il est
avocat et membre du bureau du Point G. Il défend une vision consensuelle de la place
des homosexuels dans la société, ce qui excède des militants, comme Thibaut, qui
sont beaucoup plus intransigeants.
Amaury Mercœur (Franck Fargier) : Directeur
de cabinet de Fabrice Pasturel, le maire du 2e arrondissement de Lyon, il cache
son homosexualité mais finira par rejoindre la cause militante.
Mickaël et Liao (Pierre Cachia et François-Xavier
Phan) : ce couple gay fait partie des piliers du Point G, où ils sont venus
la première fois pour que l’association les aide à obtenir la régularisation de
Liao. Ils sont de fidèles soutiens de Thibaut et Claude.
Paul (Pascal Gilbert) : président du
Point G au début de la série, il a été élu par défaut, parce que personne ne
voulait du poste. Il est complètement dépassé par ses responsabilités, ce qui
facilite la tâche de Laurent quand il s’agit de le manipuler.
Rose (Anaïs Fabre) : Rose, sympathisante
de la cause homosexuelle, tient une chaîne numérique sur laquelle elle relate l’actualité
culturelle et militante de la ville.
Kenza (Malika Azgag) : Tunisienne
réfugiée en France car menacée dans son pays pour avoir créé l'association Noor
à la suite de la révolution de 2011, elle risque d’être extradée;
Virginie Tellier (Clémentine Verdier) :
maire de gauche du premier arrondissement de Lyon, elle cherche sa place depuis
que la Mairie centrale a rejoint la majorité présidentielle. Politique avant
tout, elle soutenir la cause homosexuelle du bout des dents.
Mon opinion
On serait tenté de rapprocher
cette série des séries anglaises et américaines Queer as folk(version
britannique : 1999-2000 ; version américaine : 2000-2005) - actuellement visible gratuitement en streaming sur la plateforme d'Arte - dont j’avais
vu, à l’époque, quelques épisodes. Mais ces séries racontaient le quotidien de
gays et non celles de militants de la cause homosexuelle. Elles étaient en
outre, comme d’ailleurs la série britannique Skins, assez crues, aussi bien
dans leurs propos que dans leurs images, ce qui n’est pas le cas des Engagés,
beaucoup plus sage que ses voisines anglo-saxonnes. Le propos est aussi
différent puisqu’il n’élude pas les questions de société, de religion et de
politique.
SkamFrance est l’adaptation
francophone de la série originale norvégienne pour adolescents du même nom
produite par NRK P3. Le premier clip de la série a été mis en ligne le
22 septembre 2015 et le premier épisode a été diffusé à la télévision le 25
septembre 2015 sur NRK.
En France, cette série a été
produite et diffusée sur les plateformes web France.tv Slash et RTBF
Auvio, à partir du 11 février 2018 sur La Trois, ainsi que sur France
4 à partir du 25 février 2018.
La quatrième saison est diffusée
sur la plateforme web France.tv Slash à partir du 5 avril 2019, à partir
du 7 avril 2019 sur La Trois et à partir du 7 avril 2019 sur France
4.
Après de longues négociations, la
plateforme France.tv Slash annonce le 12 juin 2019 le renouvellement de Skam
France pour une cinquième saison, centrée sur le personnage d’Arthur.
Il a été confirmé en septembre
2019 par France Télévisions qu’une sixième saison sera programmée
Créée par Julie Andem, la
série norvégienne Skam (honte en français) suit le quotidien de
lycéens avec les problématiques modernes qui leur incombent, dans la veine de
la série britannique Skins. Chaque saison concentre son intrigue
sur un personnage central (autour duquel gravitent des personnages principaux
et d’autres récurrents) et un thème particulier. L’histoire d’Isak Valtersen,
personnage central de la saison 3, fait décoller les audiences et porte la
série à l'international. La chaine norvégienne NRK P3 répond alors
favorablement aux demandes de remakes. En 2017, la France (associée avec la
Belgique), puis les États-Unis, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les
Pays-Bas annoncent la production de leur Skam respectif.
Le 5 février 2018, la première
séquence du premier épisode de Skam France/Belgique est diffusée
sur France.tv Slash et RTBF Auvio. La diffusion sur La Trois
commence le 11 février 2018.
Chaque adaptation étrangère de la
série norvégienne originale garde une trame similaire. De même pour les
personnages, même si leur nom et quelques détails varient. Ainsi, la première
saison de la version franco-belge est centrée sur Emma Borgès (analogue d'Eva
Kviig Mohn dans la série norvégienne), la deuxième sur Manon Demissy (analogue
de Noora Amalie Sætre) et le cyberharcèlement, la troisième sur Lucas Lallemant
(analogue d’Isak Valtersen) et l’homosexualité, le coming out et la bipolarité,
et la quatrième sur Imane Bakhellal (analogue de Sana Bakkoush) et la foi (la
première saison n’a pas de thème précis mais aborde quelques sujets comme la
contraception, la dépression, ou encore l’affirmation de soi).
Tout au long de la semaine, des
séquences de deux à huit minutes sont publiées sur Internet, le même jour et à
la même heure que dans la fiction (fiction en temps réel), et forment en fin de
semaine un épisode complet de 20 minutes en moyenne.
Les téléspectateurs peuvent aussi
suivre les personnages à travers leurs comptes Instagram (photos, stories…),
qui complètent le récit. Des messages issus de conversations de messagerie
instantanée et SMS sont publiés en stories sur le compte Instagram de la série.
Présentation
La série s’attache à suivre le
quotidien d’un groupe d’élèves d’un lycée parisien, composé de (pour les
personnages principaux) :
·Emma Borgès (Philippine Stindel) est le
personnage central de la saison 1
·Manon Demissy (Marilyn Lima) est le
personnage central de la saison 2.
·Lucas Lallemant (Axel Auriant) est le
personnage central de la saison 3.
·Imane Bakhellal (Assa Sylla) est le
personnage central de la saison 4.
·Arthur Broussard (Robin Migné) est le
personnage central de la saison 5.
Selon les moments, les
adolescents se regroupent par affinités ("crews").
Saison 1 (2018)
La première saison est composée
de neuf épisodes et tourne autour d'Emma Borgès (Philippine Stindel) et de sa
relation avec Yann Cazas (Léo Daudin).
1.Seule au monde
2.Ajouter un ami
3.Un plan béton
4.Passage à l’acte
5.Question de confiance
6.Conséquences
7.Quel genre de fille es-tu ?
8.Girl Power
9.Tous ensemble
Saison 2 (2018)
La deuxième saison est composée
de treize épisodes et tourne autour de Manon Demissy (Marilyn Lima) et
de sa relation avec Charles Munier (Michel Biel), ainsi que du cyberharcèlement.
1.Laisse
Daphné tranquille
2.Et
laisse-moi aussi
3.Se
rapprocher
4.Une
nuit d’enfer
5.Tu
penses qu'à toi
6.Élément
perturbateur
7.Tu
jures que tu bouges pas
8.T'es
juste trop naïve
9.Les
jours d'après
10.Jamais
sortir du lit
11.Menacée
12.Psychotage
13.À
jamais jeunes
Saison 3 (2019)
La troisième saison est composée
de dix épisodes et tourne autour de Lucas Lallemant (Axel Auriant) et de
son homosexualité (refoulée au début de la saison et dans les saisons
précédentes) après l’arrivée d’un nouvel élève, Eliott Demaury (Maxence Danet-Fauvel) — la bipolarité de ce dernier est révélée et traitée plus
tard dans la saison.
1.Je
crois que je suis amoureux
2.La
curiosité
3.Infiltration
4.Le
garçon qui avait peur du noir
5.Au
même moment à l'autre bout de l'univers
6.Insomnie
7.Assumer
8.Coup
de tête
9.Les
gens sont comme ils sont
10.Minute
par minute
Saison 4 (2019)
La saison débute le vendredi 5
avril 2019 et est composée de dix épisodes et concerne d’Imane Bakhellal (Assa
Sylla) et la question du rapport à la foi et du racisme. C’est la première
fois qu’une série française a pour héroïne une femme noire et musulmane
pratiquante.
1. Je te fais confiance
2. Juste toi et moi
3. (Presque) parfait
4. Un peu seule parfois
5. Friendzone
6. La nature humaine
7. Mauvaise stratégie
8. Seule
9. Mes looseuses préférées
10. Le jour de l’Aïd
Saison 5 (2020)
Il est annoncé le 12 juin 2019
que la cinquième saison sera consacrée au personnage d’Arthur Broussard (Robin
Migné). Elle traitera de « l'impuissance face à la toxicité des adultes et
du handicap invisible ». Dix épisodes sont prévus. La diffusion du premier
épisode commencera le 6 janvier 2020.
Une saison 6 est en cours de tournage.
Mon opinion
Les premiers épisodes ne m’ont
pas vraiment accroché car ce n’est qu’une succession d’états d’âmes adolescents
qui ne pensent qu’à flirter, à savoir qui couche avec qui (ou est censé le
faire…), à picoler (voire plus) et à faire la fête. On se demande quand ces
ados vont en cours et quand ils bossent. Quant aux adultes, on ne les voit pas.
En outre, tous ces jeunes ne semblent avoir aucun souci financier, ni d’autres préoccupations que leur petit
nombril : tout cela est assez pénible et répétitif. Heureusement que les sujets
abordés dans les saisons suivantes sont nettement plus intéressants :
homosexualité refoulée puis acceptée, intolérance religieuse, bipolarité… Série
sympathique et très sage par rapport à la décapante série britannique Skinsà laquelle on la compare un peu hâtivement.
La série Gifted est une série de Science-Fiction dérivée de la saga X-Men. Les deux premiers épisodes de la
saison 2 ont été diffusés samedi 4 janvier 2020 sur Cstar (chaîne 17). Il n’y aura pas de saison 3.
Rappel des épisodes précédents
A la fin de la saison 1, Andy
Strucker (Percy Hynes-White), le frère jumeau de Lauren (Natalie Alyn
Lynd) avait disparu et ses parents Reed (Stephen Moyer) et Caitlin (Amy
Acker), aidés de leurs amis mutants, Marcos (Sean Teale), Clarice (Jamie
Chung) et John (Blair Redford) avaient tout fait pour le retrouver.
1)éMergence
(eMergence)
Dans le premier épisode présenté samedi
4 janvier, on apprend que Andy a accompagné de son plein gré Lorna (Emma
Dumont), enceinte, pour la protéger. Ils sont tous les deux sous l’influence
de Reeva Payge (Grace Byers) qui, avec les trois sœurs Frost (Skyler
Samuels), a pris la direction du « Cercle intérieur ».
2) crise
faMiliale (unMoored)
Lauren essaie de retrouver le
contact avec son frère Andy.