Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Le cinquième pouvoir de Bill
Condon (décembre 2013)
Le cinquième pouvoir(TheFifth Estate en anglais) est un terme, inventé par le journaliste-penseur Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde
diplomatique et fondateur d’Attac, qui tente une continuation à la série des
trois pouvoirs énumérés par Montesquieu et le quatrième pouvoir, représenté par
les médias en y ajoutant un « cinquième pouvoir » qui désigne le pouvoir de l’opinion qui
s’exprime à travers les nouveaux moyens d’informations que sont les réseaux
sociaux (Internet, Facebook, Twitter et les pétitions et actions en ligne).
Synopsis
Inspiré de la vie de Julian
Assange, qui divulgua des documents classés "secret défense" sur son
site internet Wikileaks, Le Cinquième pouvoir est réalisé par Bill Condon
(Twilight chapitre 5, Dreamgirls) et sortira en France le 4 décembre
prochain.
C’est Benedict Cumberbatch (surtout
connu pour incarner Sherlock Holmes dans la série britannique actuellement
diffusée Sherlock), qui jouera le rôle de Julian Assange. Mais le film se place
du point de vue de son ex-plus proche collaborateur et porte-parole, Daniel
Domscheit-Berg, qui sera incarné parDaniel Brühl.
Le film n’est pas une
« défense et illustration » de l’action de Julian Assange, bien au
contraire, ce qui explique que loin de plaire à l’intéressé, il a cherché à
s’opposer à son tournage.
Il n’empêche que, tout en sachant
cela, ayant moi-même suivi l’affaire Wikileaks d’assez près et maintenant l’affaire
Snowden qui en est une sorte de continuation, j’attends ce film, prévu pour
décembre, avec beaucoup d’intérêt. Généralement, je n'aime pas trop Benedict
Cumberbatch et je n’ai pas du tout accroché avec la série Sherlock mais je dois
reconnaître qu'il est bluffant dans la peau de Julian Assange. Par contre,
Daniel Brühl, étant un acteur que
j'adore, j’irai voir ce film ne
serait-ce que pour lui.
London River se passe à Londres
au moment des attentats terroristes dans les bus et le métro en 2005.
Une femme, anglaise, agricultrice
sur l'île de Guernesey (Brenda Blethyn), apprend la nouvelle des attentats par
la télévision. Sa fille vivant à Londres, où elle fait des études
universitaires, elle s'inquiète et lui téléphone. Comme elle ne parvient pas à
la joindre ni à obtenir de ses nouvelles et au comble de l'inquiétude, elle prend le ferry pour aller voir
ce qui se passe sur place. Lorsqu'elle arrive à Londres, elle est surprise que sa fille habite un des quartiers les plus
populaires de Londres, principalement occupé par des immigrés musulmans.
Parallèlement, on voit un homme
africain et musulman (Sotigui Kouyate), qui part de France à la recherche de
son fils qui vit lui aussi à Londres mais qu'il n'a pas vu depuis l'enfance.
Tous deux sont inquiets pour le sort de leur enfant respectif.
Leur recherche les amènera à se
rencontrer car le hasard fait que les deux jeunes gens se connaissent et sont
en couple. La rencontre entre les deux adultes est très tendue car la femme
anglaise ne peut se défaire d'un sentiment de racisme ordinaire en découvrant le quartier
où vit sa fille et cet homme noir, très grand et décharné, qui est si différent
d'elle. En découvrant en outre qu'il est de religion musulmane et très pratiquant, elle
s'imagine que son fils ne peut qu'être un extrémiste et qu'il est impliqué dans
les attentats.
Le père du jeune homme, de son
côté, reste très digne, très poli envers cette femme dont il a très bien
compris qu'elle était raciste au plus profond d'elle-même, même si elle fait
tout pour ne pas le montrer. Peu à peu cependant, ils font un pas l'un vers
l'autre et se mettent à rechercher ensemble leurs enfants. Ils découvrent
ensemble l'horrible vérité : loin d'être impliqués dans les attentats, ils en
ont été les victimes.
Mon opinion sur ce film
Une intense émotion traverse ce film de bout en bout. On en retire une
belle leçon d'humanité et de fraternité.
Le film, qui n'est pas sorti au
cinéma, n'a été diffusé que sur Arte, à sa sortie, et de nouveau, récemment, en
2012.
Il est heureusement disponible en DVD (Français-anglais).
Fallen est une
mini-série fantastique en une saison de trois épisodes de 82 minutes, créée par
Mikael Salomon et Kevin Kerslake d'après un roman de Thomas E. Sniegoski . Elle
a été diffusée en 2006-2007 sur ABC Family.
En France, elle a été diffusée en 2009 sur Sci Fi puis sur
NRJ 12 et enfin, en juin 2013 sur NT1 où je l’ai vue partiellement.
Synopsis
Le jour de ses 18 ans, Aaron
Corbett (Paul Wesley) découvre qu'il est un Nephilim, c'est-à-dire le fruit de
l'union d'un ange (Lucifer) et d'une humaine. Adopté par un jeune couple, Lori et Tom Corbett, parents d’un enfant autiste, Stevie.
Aaron a été un enfant normal jusqu’à son 18ème
anniversaire. Le matin, il se réveille avec une terrible migraine après avoir
fait un cauchemar dans lequel, alors qu’il
revient chez lui, il se trouve piégé
dans la maison déserte. Il entend aussi des sons stridents et comprend ce que
lui dit son chien, un superbe labrador du nom de Gabriel ‘Gabe’.
Il va néanmoins au lycée où la
migraine de la lâche pas de la journée. A bout de nerfs, ne supportant pas les
provocations de Peter, il se bat avec lui. Inquiet sur ce qui lui arrive, il va consulter son psychiatre qui
se rend compte qu’il comprend et parle d’autres langues. Lorsqu’il lui révèle
qu’il peut aussi comprendre son chien, le psychiatre craignant qu’Aaron ne soit
victime d’une tumeur lui prend rendez-vous auprès d’un ami neurologue à l’Université de
Stanford. Sur le chemin du retour, Aaron
est apostrophé par un SDF, Ezechiel ‘Zech’
(Tom Skerritt), qui lui annonce qu’il
court une grande menace car il est un « Nephilim ». Dans un premier
temps, Aaron prend le SDF pour un cinglé, d’autant qu’il lui dit qu’il est un
ange déchu. Aaron fait des recherches sur les Nephilim : il apprend qu’ils
sont les enfants d’un ange et d’une mortelle.
Nous faisons aussi la
connaissance des Puissances, des « anges » bien peu catholiques, qui
se sont fait une spécialité de traquer les Nephilim qu’ils
considèrent comme des abominations et de les tuer.
Mais Aaron n’est pas n’importe
quel Nephilim, il est « le » rédempteur, celui qui a le don de
racheter (to redeem) les anges déchus
et leur permettre de rejoindre le ciel. Dans son combat contre les Puissances
qui le pourchassent, Aaron va trouver un allié en la personne de Camael qui, à
la fin du premier épisode, va l’entraîner à sa suite pour réaliser son destin.
Dans les deux épisodes suivants,
Aaron a quitté sa famille adoptive pour
suivre Camael, passant son temps à racheter les anges déchus tout en fuyant les
Puissances qui continuent à le poursuivre autour du monde.
Mon opinion sur cette série
En découvrant par hasard cette
série, je me suis trouvé dans mon élément, moi qui suis passionné, depuis très
longtemps, par les anges. Bien que le mot Nephilim ne me soit pas inconnu, j’aurais
cependant été incapable de dire ce qu’il représentait. Après quelques
recherches, j’ai découvert que la meilleure définition que l’on puisse donner
de ce mot est « ceux qui sont tombés », autrement dit « ange
déchu ». Je ne pouvais qu’être intrigué par le pitch et, après avoir
vu le premier épisode, je n’ai pas été déçu. Il me reste à voir les deux épisodes
suivants pour me faire une opinion sue cette série.
"Cluedo, nouvelle génération" est une série pour la jeunesse empruntant
son nom au célèbre jeu de société, créé en 1949 en Grande-Bretagne par les frères Parker.
Un film intitulé "Cluedo" (ou Clue) avait déjà été réalisé aux en 1985
par Jonathan Lynn. Le film, plus proche du polar, était directement inspiré du jeu et mettait en scène six adultes devant résoudre un meurtre dans une étrange maison dans laquelle ils étaient invités.
La série, créée par Raven Metzner, a été diffusée aux Etats-Unis en 2011 et en France sur Gulli en 2012 et 2013. Si la nouvelle mini-série
s'intitule "Cluedo, nouvelle génération", c'est qu'au lieu d'adultes, elle implique six adolescents qui sont entraînés dans des aventures où ils doivent protéger les inventions secrètes du grand savant Nikola Tesla, le père de l'électricité, des visées néfastes d'une organisation criminelle intitulée l'Ordre Noir. Comme eux-mêmes sont, sans le savoir, des représentants des différentes "Maisons" désignées par une couleur et un symbole, ils doivent endosser le rôle des personnages du fameux jeu de déduction.
Synopsis du 1er épisode : La chambre 33
Alors qu'ils assistent à une soirée de bienfaisance qui se déroule dans un grand hôtel, les six adolescents assistent à un meurtre. Comme la police, appelée sur place, ne trouve rien, on les croit responsables d'avoir monté un canular et ils sont exclus de leur lycée. Cependant, sûrs de ce qu'ils ont vu, ils mènent leur propre enquête et sont entraînés dans des aventures où deux factions rivales et l'une de leur camarade se disputent un générateur électrique sans fil inventé par Nikola Tesla.
Mon opinion sur cette série
Les programmes télé étant particulièrement indigents en ce moment, j'ai zappé par hasard sur Gulli et j'ai été intrigué par cette série.
"Cluedo nouvelle génération" ne compte pour
l'instant qu'une seule saison de 5 épisodes de 22' et s'arrête au 5ème épisode ("Enter
the Order of Black"/titre français : "La boîte de Pandore") aumoment où les jeunes détectives, confrontés à
leurs véritables ennemis, sont sur le point de découvrir des secrets
d'envergure. La série rappelle un peu Warehouse 13 mais elle est nettement destinée à un public adolescent. J'espère que cette première saison, prometteuse et sympathique, aura une suite et ne nous laissera pas sur notre faim.
Poppy (Sally Hawkins) est une
jeune femme fantasque qui prend tout avec légèreté... Par moments, elle en est
même insupportable et on se demande même parfois si elle est bien normale.
Elle est institutrice à Londres et elle adore son métier. Sa vie personnelle est nettement moins glamour. Elle vit en coloc
avec Zoë, elle aussi institutrice. Toutes les deux joignent difficilement les deux bouts
mais elles s'éclatent en sortant "entre copines" pour boire un (et
même plusieurs) verres. Bien entendu, il n'y a pas de mec dans leur vie (c'est
d'ailleurs le principal sujet de conversation de ces dames avec quelques
répliques pas piquées des hannetons à la clé - et en anglais, c'est vraiment
nettement plus jouissif qu'en français).
Bref, Poppy vit sa vie de
célibataire et, malgré son aspect écervelé, elle s'occupe très bien de ses
élèves. L'un des enfants dont elle a la charge montrant un caractère parfois inexplicablement violent
alors que, par ailleurs, il peut être un vrai petit ange, elle s'en inquiète et confie son
problème à sa directrice, très sympa et ouverte. Entre elles, il y a plus de relations d'amitié que de subordination. Toutes les deux prennent ensemble des
cours de... flamenco avec une espagnole plus espagnole que nature qui estropie
l'anglais avec conviction pour notre plus grande joie.
Un "aide
social" vient à l'école. Il est beau (enfin, pour un anglais, c'est-à-dire
qu'il tient plutôt du vainqueur d'un Grand prix d'Epsom que d'une gravure de
mode !) : il est grand (en fait il doit
bien mesurer dans les deux mètres) et il est surtout très doux. C'est le coup
de foudre entre Poppy et lui.
Rien à voir avec le moniteur
d'auto-école avec lequel Poppy prend des leçons de conduite : hargneux, coincé,
parano, raciste, et même complètement disjoncté (plus qu'elle, mais dans un
sens nettement moins sympathique !).
Mon opinion sur ce film
J'ai adoré cette comédie "typically British". "Be happy"
("Happy-go-Lucky" dans son titre original) signifie "Soyez (ou soyons) heureux !" En
effet, ce film fait partie de ce que nos voisins d'Outre-Manche qualifient de "Feel good
movie". Je dois être un peu anglais sur les bords car c'est un humour qui
me parle et auquel je suis sensible alors que je déteste le "comique à la
française" qui ne me fait pas rire. Parmi les acteurs français réputés comiques que je déteste le
plus, je pourrais citer Louis de Funès, dont les tics formatés ont plutôt
l'effet inverse sur mon humeur, sans parler d'acteurs contemporains comme un
Christian Clavier ou un Frank Dubosc qui représentent pour moi le summum de la
"beaufitude" et du mauvais goût.
Certes, Be happy n'est peut-être pas un
"grand" film, mais, en tout cas, moi, je me suis bien marré (et je
n'étais pas le seul, dans une salle, pour une fois, à peu près pleine !).
Par ailleurs, et c'est ce qui
fait la force de ce film : ce n'est pas qu'un film drôle. On vit la vie des
Anglais actuels, avec leurs difficultés devant les restrictions budgétaires, celles que connaissent les Anglais post-Thatchériens pour joindre les deux bouts (même
lorsqu'on a un travail), pour se loger (le logement est hors de prix en
Grande-Bretagne), les problèmes sociaux, etc. Et même si Poppy est déjantée, elle ne peut que nous paraître sympathique pour l'humanité qu'elle montre, pour l'amitié qui la lie à ses copines, etc.
Je vous recommande ce film comme
je vous recommanderais des pilules anti-morosité (et Dieu sait qu'actuellement,
nous en avons bien besoin ! - moi en tout cas). En plus, cela se passe à
Londres, ville que, ceux qui me suivent un peu sur mes autres blogs (Au delàdes rêves entre autres) savent déjà que j'adore.
Et la dernière scène de
canotage sur la Serpentine, la rivière qui traverse Hyde Park est pleine de
poésie.
Allez voir ce petit film sympa et
"Be happy !" ("Soyez heureux") !
Grace Is Gone est un film américain sorti le
28 mai 2008 en France, réalisé par James C. Strouse, avec John Cusack.
Synopsis
Stanley Phillips (John Cusack), est militaire, marié à une femme elle aussi militaire en poste en Irak. Le couple a deux
filles, Heidi et Dawn, la plus âgée ayant 12 ans. Lorsqu'il apprend la mort de
leur mère, Stanley est anéanti et ne sait pas comment annoncer la terrible nouvelle
à ses filles. Sans explication, il
les emmène avec lui pour une traversée des Etats-Unis qui doit les conduire
dans un parc d'attraction de Floride. Bien entendu, si la petite ne se doute de
rien, la grande se rend vite compte que quelque chose ne tourne pas rond. Ce n'est
que reculer pour mieux (ou plus mal) sauter car, au retour, il sera bien obligé
d'avouer la vérité à ses enfants et leur révéler que leur mère est morte : la douleur ne sera que plus
violente.
Mon opinion
Je suis généralement assez bon
public mais, lorsqu'un film est mauvais, je le dis. Je ne connaissais pas le
réalisateur James C. Strouse, dont, il est vrai, c'est le premier film. On peut
donc lui pardonner certaines maladresses. Mais ce film m'a paru plus que maladroit.
Il est lent et long, sans ressort et on n'y ressent même pas l'émotion qui aurait dû
normalement se dégager d'un tel sujet. Le réalisateur aurait pu se
rattraper sur les paysages, la musique (de Clint Eastwood !), les dialogues...
Rien.
Seules le jeu des deux enfants (la plus
jeune en particulier, Gracie Bednarczyk - Dawn - et sa grande sœur Shélan
O'Keefe - Heidi) est à saluer. Mention spéciale aussi pour Alessandro Nivola
qui joue le rôle du frère de Stanley, mais zéro pointé pour John Cusack que
l'on avait connu meilleur. Mais il est vrai que, même l'acteur le plus
talentueux ne peut rattraper un mauvais scénario ou une réalisation
indigente.
Mon classement
2/5 Malgré un prix au Festival de Sundance, un film très decevant.
Par effraction (Breaking and
Entering) est un film anglo-américain d'Anthony Minghella réalisé en 2006. AvecJude Law, Juliette Binoche, Robin Wright-Penn et Rafi Gavron.
Synopsis
L'action se déroule à Londres. Le couple de Will, un jeune
architecte en vogue (Jude Law) et de sa compagne Liv (Robin Wright-Penn), est
sur le point d’exploser en raison des difficultés de plus en plus grande qu’ils
rencontrent avec leur fille de 13 ans, Bea (Popy Rogers), qui est autiste.
Avec son associé, Sandy (Martin
Freeman), Will vient d’installer son cabinet dans des locaux industriels
désaffectés dans le quartier difficile de King's Cross à Londres. Leurs luxueux
locaux attirent une bande de jeunes voleurs, dirigés par une mafia serbo-bosniaque.
Après plusieurs cambriolages effectués par les toits, Will décide à surveiller
les locaux : il prend en filature un des jeunes voleurs jusque chez lui où
le jeune homme, Miro, vit avec sa mère, Amira (Juliette Binoche), une réfugiée
bosniaque qui fait des travaux de
couture pour subvenir à leurs besoins.
Afin d'en apprendre plus sur le
gang, Will sympathise avec Amira mais, les problèmes de son couple aidant, il
en tombe amoureux et remet tout son univers en question.
Mon opinion
J’ai voulu voir ce film pour son
réalisateur, Anthony Minghella, dont j’avais apprécié Le patient anglais
(1996),Le talentueux Mr. Ripley(1997) et Retour à Cold Mountain (2003). Ce
film n’est pas, malgré la présence de Juliette Binoche et surtout de Jude Law,
que je considère comme un très grand acteur, à la hauteur des précédents.
L’histoire est intéressante :
une situation difficile engendrée dans un couple qui s’aime par une enfant
autiste, des relations humaines complexes, mais, malgré la présence
charismatique de Jude Law et celle, convaincante de Juliette Binoche, la tentative du réalisateur n’est pas
totalement réussie. Quelques points positifs rendent cependant ce film
attachant : l’amour et la patience que Will porte à Bea (dont il n’est pas
le père biologique), la facétieuse prostituée, et surtout le jeu tout en
retenue du jeune Rafi Gavron justement distingué comme « Meilleur espoir ».
Malgré cela, le film n’a obtenu que 34 % d’opinions favorables sur Rotten
Tomatoes.
Daniel Brühl, de son nom complet
Daniel Cesar Martin Brühl Gonzalez Domingo, né le 16 juin 1978 à Barcelone, est un acteur germano-espagnol. Il parle couramment espagnol, allemand, anglais et français et il a de solides notions en catalan.
Fils du comédien de théâtre Hanno
Brühl et d'une professeure espagnole, Daniel Brühl passe
son enfance aux côtés de son frère et de sa sœur à Cologne. Il vit actuellement
à Berlin.
Il commence jeune une carrière
dans le doublage grâce à son oncle et intervient dans de nombreuses séries télévisées
allemandes. Il participe ensuite à des films allemands à petit budget comme Pour
une poignée d'herbe ou Das weiße Rauschen.
Il a déjà joué dans sept films et
remporté le Prix Max Ophüls en 2001 quand il devient célèbre en Allemagne et
dans plusieurs pays européens avec le rôle d'Alex dans Good bye, Lenin! de Wolfgang Becker. Ce film à petit budget connaît un succès inattendu et sera vu par six millions de spectateurs à travers le
monde. Daniel Brühl y joue le rôle d'un jeune Est-Allemand dont la mère passe huit
mois dans le coma alors que l'Allemagne vit la chute du Mur de Berlin et la
réunification. Avec la complicité de sa sœur et d'un ami, Alex cache la vérité à sa mère,
sympathisante idéaliste et naïve du régime communiste, en inventant toutes sortes de subterfuges aussi invraisemblables les uns que les autres.
Brühl joue ensuite dans le
film « The Edukators », qui contribue encore à sa notoriété et dans
lequel il retrouve l'acteur Burghart Klaussner, qui jouait à ses côtés dans Goodbye, Lenin!
Ces deux rôles lui ouvrent les
portes d'une carrière internationale. Ils lui permettent ainsi en 2004 de jouer
dans le magnifique film britannique de Charles Dance, « Les Dames deCornouailles », pour lequel il prend des cours de polonais et de violon,
et dans Joyeux Noël, une coproduction européenne mêlant des acteurs
français, allemands et écossais. Il est par la suite à l'affiche de Two
Days in Paris et de la superproduction La vengeance dans la peau avec Matt Damon dans le rôle principal.
Il a confirmé depuis le tournant
international pris par sa carrière en jouant dans le film Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino (2009) dans le film de Julie Delpy, « La
Comtesse » ou encore dans le film espagnol « Salvador », biopic
sur le militant anarchiste catalan Salvador Puig Antich (et non Salvador Dali !).
A 33 ans, il a déjà tourné un
nombre impressionnant de films (29 en 2011). Je l’ai personnellement découvert
dans « Ladies in lavender » (les dames de Cornouailles, 2004) où son
jeu délicat m’a véritablement séduit et où il tient tête à deux grandes dames
du cinéma anglais, Maggie Smithet Judi Dench, impayables en vieilles filles
amoureuses.
Il joue le rôle du lieutenant de Julian Assange dans le film Le cinquième pouvoir(2013).
Jeudi dernier, je me suis forcé à regarder la 3ème partie d'Odysseus. En ce qui me concerne, ce sera bien la dernière (même si la série continue).
D'épisode en épisode, on tombe de Charybde en Scylla, en s'éloignant, à chaque fois un peu plus, du texte original de l'Odyssée. Que l'on prenne des libertés avec un texte, pourquoi pas, mais pas en accumulant les anachronismes, les invraisemblances, les situations ridicules et surtout si peu conformes à l'histoire de la Grèce archaïque qui, même si elle recèle encore des incertitudes, nous est assez bien connue. Le dernier épisode que j'ai vu (3ème semaine) où Ulysse revenu à Ithaque se transforme en autocrate sanguinaire, faisant exécuter toutes les esclaves troyennes (ce qui n'est pas ni dans le texte ni dans la conception qu'avaient les Grecs de l'antiquité de l'esclavage - ce serait comme saccager gratuitement ses propres biens), est totalement invraisemblable. Cette "création" d'Arte est, pour moi, un échec complet, indigne de la chaîne culturelle.