Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Pour Sarah est une mini-série télévisée française de six épisodes en 52 minutes créée par Michelle
Allen, réalisée par Frédéric Berthe, diffusée en France à partir du
26 septembre 2019 sur le réseau TF1.
Il s’agit de l’adaptation d'une
série québécoise du même titre créée par la même scénariste, diffusée sur le
réseau TVA en 2015.
L'histoire est inspirée d’une
histoire vraie survenue à Justine, qui a passé trois mois dans le coma. Son
père, François Rozon, en a tiré une fiction.
Résumé
Lors d’une fête organisée par
Manu (Charlotte Lévy) en l’honneur de Cédric (Clément Rémiens) un
adolescent sportif qui doit prochainement partir en Australie, Cédric et sa
petite amie Sarah (Eden Ducourant) empruntent la voiture de sport du
beau-père de Manu et ont un grave accident sur une route isolée. On ne les
retrouve qu’au matin tous les deux dans le coma. Transportés à l’hôpital de
Perpignan, les blessures de Cédric, tout en se révélant graves, ne mettent pas
sa vie en danger, ce qui n’est pas le cas de Sarah, dont plusieurs organes
vitaux ont été touchés. Plusieurs indices relevés par la police montrent que ce
drame n'est pas aussi banal qu’il y paraît. Chargée de cette affaire,
l'enquêtrice (Aure Atika) découvre que sa propre fille était avec Sarah
et Cédric avant l'accident et qu’elle lui cache peut-être des choses.
Mon opinion sur cette série
J’ai commencé à regarder les
premiers épisodes de cette mini-série un peu par hasard, surtout parce que j’avais
vu que figurait, dans la distribution Clément Rémiens, l’un des héros de
la série quotidienne Demain nous appartient, sur TF1. J’ai tout d’abord
pensé qu’il s’agissait d’une série policière. Mais l’intrigue, qui, apparemment
commence comme une fête entre jeune qui a mal tourné, s’avère dépasser la
simple intrigue policière et fait davantage penser à une réalisation comme Les innocents, mettant elle aussi en scène des adolescents, que j’avais
bien appréciée. De plus, la bande originale composée par Maxime Lebidois (album "Walk alone") accompagne parfaitement les images.
Ad Astra (ou Vers
les étoiles au Québec) est un film de science-fiction américain coécrit
et réalisé par James Gray, sorti en 2019. Il a été présenté en
compétition officielle lors de la Mostra de Venise 2019.
Présentation
Le film se déroule dans un futur
proche. Roy McBride (Brad Pitt), ingénieur et astronaute employé par la
NASA comme opérateur d'un télescope installé en orbite autour de la Terre.
Pendant qu’il était en mission de réparation, le télescope est frappé par une
surcharge électrique (« surge » en anglais) d’une violence
inhabituelle et plusieurs de ses collègues sont tués. Roy s’en sort in
extremis. On apprend ensuite que cette surcharge électrique provient et serait
la conséquence du dysfonctionnement de la centrale énergétique à antimatière d’une
station dénommée « Projet Lima », en orbite autour de Neptune, et conduite
seize années plus tôt par Clifford McBride (Tommy Lee Jones), son propre
père. Le but de cette mission était de tenter un contact avec une intelligence
extraterrestre.
Roy est alors chargé par le
commandement spatial (SpaceCom) de se rendre sur Neptune pour comprendre ce qui
se passe sur Neptune.
Au cours du voyage sur la Lune,
d’où il doit rejoindre Mars puis Neptune, le colonel Pruitt (Donald
Sutherland), qui a été un ami de son père et a connu Roy enfant, lui révèle
que, selon ses renseignements, Clifford serait toujours vivant.
Sur Mars, après que Roy a compris
que le but secret de la mission était de détruire le Projet Lima, on tente
de l’empêcher de monter à bord du vaisseau Cepheus qui doit rejoindre Neptune.
Mais au dernier moment, il parvient à monter à bord. Lors de son coup de force,
l’équipage est tué et il se retrouve seul à bord du Cepheus. Arrivé sur place,
il découvre que son père est vivant. Il tente de le sauver et de le ramener sur
Terre avec lui mais Clifford s’y refuse et préfère dériver dans l’espace. Roy
fait exploser la station, sauvant ainsi l’humanité de la menace d’une
destruction par l’antimatière échappée de la station Lima.
Mon opinion sur ce film
Je ne pouvais pas rater la sortie
d’un film de science-fiction avec Brad Pitten vedette principale, qui plus est présenté en sélection officielle à Venise. Mais
quelle déception ! Le problème avec la science-fiction est, sauf lorsqu'il s'agit d'un exercice de poésie pure ou dont le propos est plus politique ou philosophique que scientifique (par ex. 2001, l'odyssée de l'espace, Avatar, Bienvenue à Gattaca, Solaris...) qu'il faut qu'elle soit crédible. Or, même si je ne suis pas assez calé en astrophysique pour dire si tel ou tel élément du film tient ou ne tient pas la route, j'ai néanmoins relevé un tel nombre d’incohérences que j’en suis resté baba. Sans en faire le catalogue exhaustif, je voudrais en donner quelques exemples criants: Comment se fait-il que les astronautes qui travaillent sur l'antenne géante ne soient pas sécurisés alors qu'un simple ouvrier de chantier travaillant sur un toit l'est ? Autre exemple : l'âge relatif du père et du fils. Le colonel Pruitt (Donald Sutherland) a connu Roy McBride (Brad Pitt) enfant. On ne nous dit pas quel est son âge dans le film mais on peut estimer que le héros a le même âge de l'acteur, soit 55 ans. Alors quel âge peut bien avoir Clifford McBride qui n'a pas donné signe de vie depuis 16 ans ? Autre élément troublant : comment Roy parvient-il à se glisser dans le Cepheus au moment de son départ de Mars ? Etc. Bref, sur ce plan, c'est raté. Quant aux relations père-fils, pour lesquelles on aurait pu attendre un meilleur traitement de la part de James Gray, on reste aussi sur sa faim, le duo Brad Pitt/Tommy Lee Jones ne fonctionnant pas. Alors qu'on aurait pu s'attendre à ressentir au moins une émotion lorsqu'ils se retrouvent sur Neptune, on ne ressent strictement rien, alors que Roy a mis tant d'espoir dans ces retrouvailles. Il nous reste quelques belles images (en particulier du trajet sur la Lune ou des vues de l'espace) mais on a ça aussi - et beaucoup mieux rendu - dans de nombreux autres films...
Décidément, la science-fiction ne réussit pas ni aux metteurs en scène (Alfonso Cuaron avec Gravity; Jeff Danielsavec Midnight Special), ni - quel que soit leur talent - aux acteurs (Brad Pittdans Ad Astra, Matt Damon dans Seul sur Mars, Tom Cruisedans Oblivionou Edge of Tomorrow, ou Johnny Deppdans Intrusion).
Premier contact est
un film de science-fiction américain réalisé par Denis Villeneuve, sorti
en 2016. Le scénario, écrit par Eric Heisserer, est adapté d'une
nouvelle de Ted Chiang, L'Histoire de ta vie (Story of Your Life)
parue en 1998.
Présentation
Douze mystérieux vaisseaux
extraterrestres en forme de « coques » verticales se positionnent soudainement au-dessus
de différents endroits du monde (États-Unis, Venezuela, Groenland, Royaume-Uni,
Sierra Leone, Soudan, Russie, Pakistan, Chine, Japon,
Australie) sans que l’on comprenne pourquoi ils ont fait ce choix.
L’armée recrute donc le Dr. Louise
Banks (Amy Adams), experte en linguistique comparée pour tenter d’établir
le contact avec les extraterrestres et connaître leurs buts. Elle doit faire
équipe avec un physicien, Ian Donnely (Jeremy Renner). Ensemble, ils
vont tenter de déchiffrer le langage des « heptapodes », nom donné
aux deux extraterrestres à bord du vaisseau.
Mon opinion
J’avais eu une mauvaise
expérience avec le film Enemy, du même réalisateur, que j’avais
vu précédemment. J’ai profité du passage à la télévision de Premier
contact pour voir si mon opinion envers ce réalisateur pouvait évoluer.
Même si je ne peux pas dire que j’ai été entièrement séduit par ce film, au
scénario passablement tordu, j’ai tout de même apprécié le point de vue du
réalisateur qui, pour une fois, ne fait pas automatiquement des extraterrestres
de méchants agresseurs. Cette démarche est aussi intéressante en cela qu’elle nous
force à nous interroger sur la manière d’aborder une intelligence avec laquelle
nous n’avons rien en commun, même pas la notion du temps.
Passengers est un
film de science-fiction américain réalisé par Morten Tyldum, sorti en
2016. Il s’inspire de la nouvelle Le Voyage gelé, de Philip K. Dick,
parue en 1980.
Résumé
Le film se déroule à bord du
vaisseau spatial, Starship Avalon, qui fait route vers une lointaine planète
colonisée, Homestead II. À son bord, plus de 5 000 passagers sont maintenus en
hibernation et doivent se réveiller dans 120 ans, à l’arrivée sur la future
colonie. Mais, suite à un bombardement de météorites qui touche l’ordinateur
central, l'un des passagers, Jim Preston (Chris Pratt), sort d’hibernation
90 ans trop tôt. A son réveil, il se rend compte qu’il est l’unique passager
éveillé. Il essaie d'avertir la Terre, mais il y renonce en découvrant que la
réponse n'arrivera pas avant 55 ans. Il essaie ensuite de réactiver sa capsule
pour se rendormir mais il n’y parvient pas. Il cherche alors du réconfort
auprès d'Arthur le barman androïde (Michael Sheen) qui ne peut lui conseiller
que de jouir du luxe du vaisseau à défaut de trouver une solution. Jim s'y
essaie, faisant le tour des nombreuses distractions proposées par l'Avalon,
mais il se lasse vite et sombre dans l'alcool et la dépression. Après plus d'un
an en solitaire, il découvre deux scaphandres permettant d'effectuer des
sorties sécurisées dans l'espace. Jim contemple l'immensité de l'Univers dans
lequel il est perdu et, au retour, il songe à se suicider en se projetant dans
l'espace sans protection, mais y il renonce au dernier moment. De retour dans
la salle des capsules d'hibernation, il trouve celle d'Aurora Lane (JenniferLawrence), une jeune journaliste et écrivain et il finit par en tomber
amoureux. Poussé par l'ennui et la solitude, il va finir par céder à la
tentation de la réveiller à son tour. Lorsque, par une indiscrétion d’Arthur,
elle découvrira la vérité, elle deviendra folle de rage envers Jim. Mais,
lorsqu’ils découvriront que la survie du vaisseau et de ses 5000 passagers
repose sur eux, ils feront tout pour le sauver, y compris au péril de leur
propre vie qu’ils savent condamnée…
Mon opinion
Le scénario n’est pas entièrement
satisfaisant et nous perd plusieurs fois en route à cause de ses incohérences.
Quant à la mise en scène, elle est d’une platitude intersidérale. Malgré tout, le
film, qui se déroule entièrement dans l’espace, se laisse regarder surtout grâce à sa
beauté visuelle et à ses effets spéciaux ainsi qu'à l’attention portée aux décors. L'humour dont fait preuve le barman-androïde (Michael Sheen) allège agréablement ce long pensum.
Deux moi est une comédie dramatique française
écrite et réalisée par Cédric Klapisch sorti en 2019.
Présentation
Deux trentenaires, Rémy (FrançoisCivil) et Mélanie (Ana Girardot), habitent deux appartements
contigus dans le même quartier à Paris. Tous les deux prennent le même métro
pour se rendre à leur travail, font leurs courses dans la même épicerie arabe
de leur quartier, fréquentent la même pharmacie, l’un pour demander des
somnifères car il ne dort pas, l’autre pour acheter des excitants car elle dort
trop… Ils se croisent quasi quotidiennement sans se connaître ni se reconnaître.
Tous deux sont victimes de la solitude des grandes villes. Un jour, Rémy, qui
travaille comme manutentionnaire dans un gigantesque entrepôt style Amazon, après
avoir appris qu’une grande partie de ses collègues allait être licenciée pour
être remplacé par des robots fait une crise d’angoisse dans le métro et se voit
prescrire des séances avec un psychothérapeute (François Berléand). De
son côté, Mélanie consulte aussi une psy (Camille Cottin) pour sa
narcolepsie. L’un et l’autre se voient conseiller de chercher à faire des
rencontres… Finalement, à la toute fin du film, leurs chemins se croiseront
pour le plus grand bonheur du spectateur.
Mon opinion
Pourquoi ce titre improbable pour
ce joli film plutôt réussi bien dans l’esprit doux-amer des précédents films de
Cédric Klapisch ? Malgré sa longueur, on supporte plutôt bien ce
marivaudage grâce à la fraîcheur des deux acteurs principaux, François Civil,
toujours touchant, et sa charmante partenaire Ana Girardot, grâce aussi à l'humour - pour une fois "soft" ! - de Camille Cottin et François Berléand (que l'on choisirait volontiers pour psy). J’avais
cependant de beaucoup préféré François Civil dans Mon inconnue, belle
fable poétique et décalée, sans parler de sa magnifique prestation dans Le chant du loup, l'un des films français les plus aboutis de l’année.
Fête de famille est
une comédie dramatique française réalisée par Cédric Kahn sortie en 2019.
Résumé
Réunie dans la grande maison familiale, tout le monde s’apprête à fêter l’anniversaire
d’Andréa (Catherine Deneuve). Il y a là
son mari, Jean, ses fils, Vincent (Cédric Kahn) – celui qui a réussi – avec
sa femme médecin et ses deux jeunes fils, et son frère Romain (Vincent
Macaigne) – qui bricole dans le cinéma – avec sa nouvelle compagne argentine,
Marie, l’une des deux filles d’Andréa, et Emma, la fille de Claire, qui est
absente et dont on comprend plus tard qu’elle vit aux Etats-Unis et n’a pas
donné de nouvelle depuis trois ans. Soudain, alors que l’on prépare le repas
dans un joyeux foutoir, arrive Claire (Emmanuelle Bercot) que tout le
monde (à part sa fille Emma) accueille avec joie. Au cours du repas, Claire fait
un esclandre en réclamant sa part d’héritage, exigeant que ses parents vendent
la maison.
Mon opinion sur ce film
Nous avons tous plus ou moins connu
ces fêtes de famille empoisonnées par quelques contentieux longuement ressassés.
Mais ici le réalisateur ne fait pas dans la dentelle et cette fête de famille
prend très vite des allures de « règlement de comptes à OK corral »
qui en font une tragi-comédie dont certaines scènes confinent à la commedia del
arte. Catherine Deneuveest une fois de plus parfaite en impériale grand-mère
qui tente avec opiniâtreté à maintenir un semblant d’ordre dans ce maelstrom de
sentiments contradictoires. La performance d’Emmanuelle Bercot, dans le rôle de
Claire, est aussi à saluer. La bande-son est très bien choisie.
Du rêve au cauchemar
(Titre original : High School Lover) est un thriller américain
dirigé par Jerell Rosales. Il a été présenté pour la 1ère
fois à Los Angeles en janvier 2017 et a ensuite été diffusé sur Lifetime. Durée : 95 minutes.Avec Paulina Singer, François
Arnaud, Lana Condor, Tyler Alvarez, Julia Jones, Ashley
Aufderheide, Julian Elijah Martinez, Julian Cihi, Renee
Morrison, James Franco. Le film n’est pas sorti sur les écrans mais
directement en DVD.
Présentation
Kelley (Paulina Singer),
une jeune lycéenne de 17 ans, se rend à une fête organisée par des stars et
rencontre Christian Booth (François Arnaud), un comédien de série très
connu et adulé par ses fans. Malgré l'interdiction de son père Rick Winters (James
Franco), qui travaille dans le cinéma, elle tombe sous le charme de Christian.
Au début de leur relation, Christian se montre très prévenant envers la jeune
fille mais il devient de plus en plus pressant, suspicieux et jaloux. Après une
scène qu’il lui fait devant son lycée où il fait montre de violence vis-à-vis de
ses amis, Larry (Tyler Alvarez) et Allison (Lana Condor), Kelley
prend peur et finit par rompre. Mais Christian est de plus en plus menaçant et
malgré une explication musclée avec le père de la jeune femme, il décide
d'entrer chez elle par effraction alors qu'elle est seule avec sa belle-mère
Samantha (Julia Jones).
Mon opinion
J’ai vu ce film à la télévision
(sur TF1) projeté à la suite de No one would tell et qui traite à peu près du même sujet. Je ne
l’aurais pas regardé si je n’avais vu que James Franco apparaissait dans la
distribution. Mais, même si le sujet est grave, et si sa réalisation a sans
doute coûté beaucoup plus cher que pour le précédent (prises de vue en
hélicoptère de New York, présence de James Franco), le film est beaucoup
moins crédible que ce dernier. J’y ai par contre remarqué un jeune acteur que
je ne connaissais pas, Tyler Alvarez. On devrait entendre parler de lui
à l’avenir.
L'Homme qui a brisé ma
fille (No One Would Tell) est un téléfilm américain réalisé par
Gail Harvey et diffusé le 16 septembre 2018 sur la chaîne Lifetime. En France, le téléfilm a été diffusé le 3 septembre 2019 sur TF1 à l’occasion du « Grenelle des
violences conjugales ». Il s'agit d'un remake du téléfilm Un amour
étouffant diffusé en 1996.
Résumé
Laura Collins (Shannen Doherty,
l’une des sœurs Halliwell de la série Charmed), une mère
célibataire qui élève seule sa fille Sarah (Matreya Scarrwener), est flattée lorsque cette dernière, un peu ronde et mal dans sa peau, rencontre le charmant Rob Tennison (Callan Porter), un lycéen
de son âge très apprécié. Car Rob, à qui l'on donnerait le "bon dieu sans confession" a tout du « gendre idéal » :
bien sous tous rapports, c’est un garçon « propre sur lui », à l’allure
sérieuse, qui ne boit ni ne se drogue pas, sportif et apparemment très attentionné (un peu trop peut-être) vis-à-vis
de Sarah. Mais, dans l’intimité, le comportement de Rob est tout le contraire de cette image
angélique : d’une jalousie extrême, il est violent avec Sarah qui n’ose rien
dire à sa mère. Suite à une violente altercation en public à la sortie du lycée, Sarah finit par se
confier à sa meilleure amie, Nikki (Chanelle Peloso) tout en
lui faisant promettre de ne rien dire. Et Nikki ne dit rien... jusqu'à la disparition inexpliquée de Sarah. Malheureusement, il est trop
tard pour la sauver car le soir où elle avait décidé de le quitter, Rob l’a
tuée.
Musique
La musique qui accompagne ce film est de Mark Lazeski, un compositeur canadien. Mon opinion
Une fois de plus on ne peut que
regretter le choix d’un titre aussi niais (le titre anglais "No one would tell" : "Personne n'a rien dit" est beaucoup plus explicite) pour un film (un téléfilm) qui, sans
révolutionner le cinéma, se laisse regarder car il a le mérite de mettre en
scène la violence niée jusqu’à la terrible conclusion finale dans un couple d'adolescents d’un milieu aisé sans que celle-ci soit due ni à la misère sociale, ni à l’alcoolisme ou à la consommation
de drogue.
Edge of Tomorrow (Un
jour sans lendemain au Québec) est un film de science-fiction américain réalisé
par Doug Liman, sorti en 2014. Il s'agit de l'adaptation
cinématographique du light novel japonais All You Need Is Kill de Hiroshi
Sakurazaka.
Présentation
Le film est une uchronie censée
se dérouler à l’époque du tournage. Suite à la chute de ce que l’on prend pour
une météorite tombée à proximité de Hambourg. Mais il s’agit d’une sorte de
vaisseau extraterrestre à partir duquel une espèce inconnue, les « mimics », qui
ressemblent à d’horribles pieuvres noires parcourues de veines orange et se
déplacent comme l’éclair, commencent à répandre la terreur sur tout le
continent européen, faisant en quelques mois des millions de victimes. Leur grande
force, comme s’ils devinaient les pensées des humains, est d’anticiper tous
leurs mouvements. Une coalition de dix-sept nations s’organise pour les contrer
à partir de l’aéroport d’Heathrow, en Grande-Bretagne, seul pays d’Europe à ne
pas encore être tombé sous leur domination ennemie. Elle est dénommée FDU
(« force de défense unie ») (FDU).
Mais, alors que les humains
perdent tout espoir de vaincre leurs ennemis, ils gagnent la bataille de
Verdun. Cette victoire est due au sergent Rita Vrataski (Emily Blunt) qui,
grâce à un nouvel exosquelette, a détruit des centaines de « mimics »
dès son premier jour de combat : elle devient ainsi l'héroïne de l'armée
et les médias la surnomment « l'ange de Verdun » mais, entre eux, les
militaires lui ont donné un surnom moins flatteur, celui de « full metal
pétasse » en raison de son attitude froide et hautaine.
Le commandant William Cage (TomCruise) est un spécialiste du service des relations publiques de l'armée
américaine. Il est convoqué au quartier général de la FDU, à Londres, par le
général Brigham (Brendan Gleeson) qui lui annonce qu'il couvrira le
lendemain l'opération « Crépuscule » comme correspondant de guerre en immersion
parmi les soldats. L'opération Crépuscule consiste à lancer un débarquement sur
les côtes françaises. Brigham, se fiant aux observations satellites, pense qu'il
y aura peu de résistance. Cage, qui n'a jamais combattu, fait tout pour refuser
la mission mais il y est intégré par le sergent-maître Farell (Bill Paxton)
comme simple soldat à l'escouade J.
Mais, lors du largage de la force
d’intervention alliée sur une plage française, les « mimics » sont à
l’affut et détruisent en plein vol l'hélicoptère transportant l'escouade J. Cage
s’en sort miraculeusement et essaie d’éviter d’être tué lorsque Rita jaillit
avec son escouade d’un autre hélicoptère endommagé et se jette dans la
bataille. Fasciné, Cage observe la détermination avec laquelle elle combat les « mimics ».
Juste après avoir abattu un « mimic », Rita est tuée. Paniqué, Cage tente
de fuir le champ de bataille mais il est arrêté par Farell qui le renvoie au
combat. Les soldats qui sont parvenus à débarquer sont rapidement massacrés
mais Cage est épargné. Faisant le mort, il assiste à un curieux échange entre
un « mimic » bleuâtre, plus gros que les autres, auquel les
« soldats » mimic semblent venir rendre des comptes. Estimant qu’il
est leur chef, Cage se saisit d’une mine Claymore et, lorsque le mimic bleu
bondit sur lui, il la fait exploser. Tous deux sont déchiquetés dans
l'explosion, le « sang » du mimic se répand sur Cage alors qu'il est en train
de mourir.
Il se réveille en sursaut à
Heathrow dans la même situation que la veille. Perplexe, Cage comprend
rapidement qu'il est revenu dans le passé. Il s'aperçoit rapidement qu'il est
le seul à être dans cette situation, toutes les autres personnes vivent cette
journée pour la première fois. Le lendemain, il débarque à nouveau sur la même
plage française et, il sauve Rita mais est tué à sa place.
Comme la veille, il se réveille à
nouveau à Heathrow. La scène se répète encore et encore jusqu’à ce que Cage
parvienne à convaincre Rita qu’il peut prévoir les événements qui vont se
produire et conduire les humains vers la victoire.
Mon opinion sur ce film
Je n’avais pas vu ce film lors de
sa projection en salles. J’ai profité de son passage à la télévision pour le
visionner. J’apprécie l’acteur Tom Cruise, tout en sachant qu’il est un des
membres influents de la Scientologie que je considère comme une dangereuse
secte. Quant à Doug Liman, j’avais déjà vu La mémoire dans la peau (2002), à
mon avis le meilleur de la trilogie des Bourne, et Jumperqui, sans être un
film inoubliable, m’avait plu pour son dynamisme et la fraîcheur de ses jeunes acteurs. Je
n’en dirai pas autant de Edge of Tomorrow qui nous sature de bruit
et de fureur et nous noie sous les scènes répétitives de combat contre des
monstres peu ragoutants. Bien qu’elle ne soit pas nouvelle (par ex.Terminator,Interstellar, Looper, Source code, etc.) l’idée du paradoxe temporel me
fascine mais elle est ici développée avec la finesse d’un éléphant lâché dans
un magasin de porcelaine, et le résultat est une bonne prise de tête avec
migraine à la clé.