vendredi 27 septembre 2024

GOOD BYE, DAME MAGGIE SMITH



Maggie Smith, la grande actrice anglaise, est décédée aujourd'hui dans un hôpital de Londres à l'âge de 89 ans. On la croyait éternelle mais la mort qui l'avait épargnée en 2007, alors qu'elle tournait Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé, a hélas fini par la rattraper.

Maggie Smith c'était l'irrésistible professeur MacGonagal de Harry Potter mais c'était avant tout une très grande actrice dont la carrière avait commencé au théâtre en 1950 (82 pièces). Elle est montée pour la dernière fois sur les planches dans la pièce A German Life de Christopher Hampton, en 2019, rôle qu'elle reprend au cinéma en 2024 (61 films), l'année même de sa mort. 

Faite Dame commandeur de l'ordre de l'empire britannique par la reine Elisabeth en 1990, les distinctions obtenues tout au long de sa carrière d'actrice de théâtre (82 pièces), de cinéma (61 films) et de télévision (9 téléfilms et séries télévisées), sont aussi innombrables que les rôles qu'elle y a tenus (Oscars, Golden Globes, Emmy Awards, BAFTA Awards ne se comptent plus).  

A elle seule, elle représentait la quintessence de ce qui nous fait aimer l'Angleterre et les Anglais : leur côté à la fois pincé et déjanté égayé par cet humour qui n'appartient qu'à eux.  

La leçon de thé anglais qu'elle donne aux financiers américains dans le 2ème volet de Indian Palace Hotel restera pour tous les cinéphiles une page d'anthologie. 

mercredi 4 septembre 2024

Gâteaux et pâtisseries au cinéma - Blow Up - ARTE


Films cités et commentés dans ce blog : 

GUY film s'Alex LUTZ (FR-2018)

 

Guy est un film français réalisé et joué par Alex Lutz, sorti en 2018.

Présentation

Gauthier (Tom Dingler) est un jeune journaliste. Apprenant qu'il serait le fils illégitime de Guy Jamet (Alex Lutz), un chanteur de variétés qui a connu le succès dans les années 1960, décide de s’en rapprocher en réalisant sur lui un documentaire à l’occasion de la sortie d’un album de reprises accompagné d’une tournée de concerts.

Autour du film

La musique du film

La musique du film est composée par Vincent Blanchard et Romain Greffe. Ils ont écrit des chansons de variétés du chanteur fictif Guy Jamet incarné par Alex Lutz.

Alex Lutz fait des reprises de deux titres préexistants : Slow Dancing with the Moon (francisé en Un slow avec la lune) écrite par Mac Davis et Je reviendrai à Montréal de Robert Charlebois. On peut également entendre d'autres chansons dans le film : Boys Will Be Boys (Duncan Sisters), Never Forget Who You Are (Philippe Briand, Gabriel Saban), Don't Wake Me Up (Jonathan Feurich, Maximilian Peter Nikolaus Schunk, Steven Bashir), Deeper Blue (Joseph Gileadi), Stroboscopic (Pierre Terrasse) et Aerodynabeat (Guillaume Tetzieff, OC Banks).

Mon opinion

Très atypique et difficile à classer, ce que n’aime généralement pas le grand public, puisqu’il emprunte à plusieurs genres (comédie dramatique, faux documentaire et film musical), il ne faut pas s’étonner qu’un tel film, malgré une bonne critique des professionnels, ait été un semi-échec commercial. Malgré ses indéniables qualités, dont la moindre n’est pas le jeu excellent d’Alex Lutz et de la musique, qui ont été justement récompensés par un César du meilleur acteur, amplement mérité pour l’acteur-caméléon, et celui de la meilleure musique originale, le film n’a fait que 175 000 entrées, ce qui, comparé à des succès exceptionnels récents comme Un p’tit truc en plus d’Artus ou Le comte de Monte Cristo avec Pierre Niney (plus de 10 millions d’entrées chacun), est relativement modeste, mais meilleur que beaucoup d’autres. C’est en tout cas mieux que le précédent film d’Alex Lutz, le talent de mes amis (2015) qui n’avait que péniblement atteint les 100 000 entrées.  

Autres films avec Alex Lutz :

dimanche 25 août 2024

LES FELINS de René CLEMENT (FR-1964)

 

Les Félins est un film français en noir et blanc réalisé par René Clément et sorti en 1964.

Résumé

Après avoir séduit la femme d’un gangster aux USA, Marc Borel (Alain Delon) s’est enfui sur la Côte d’Azur. Retrouvé par les hommes de main dans son hôtel, ceux-ci l’emmènent sur la corniche pour le tuer. Mais il s’enfuit et se réfugie dans un asile pour malheureux où il est repéré par Barbara (Lola Albright), une veuve milliardaire et sa collaboratrice Melinda (Jane Fonda). Barbara, qui habite une somptueuse villa, propose à Marc de devenir son chauffeur. Mais il se rend vite compte que Barbara a besoin de lui pour une mystérieuse. Pendant ce temps-là, les tueurs continuent à le poursuivre.  

Mon opinion

J’ai visionné ce film sur Youtube. Le film a été tourné 4 ans après Plein soleil mais, curieusement, il est en noir et blanc. Peut-être parce que René Clément a voulu donner à son film, qui hésite entre le film d’aventure, la comédie à la Jean Girault et le thriller, un petit côté hitchcockien, mais, à l’instar de Mr. Klein dans un autre registre, c’est complètement raté et on n’y croit pas une minute. Et bien que Delon, dans un rôle qui aurait pu passer avec Belmondo, soit toujours aussi charismatique, ça ne colle pas. 

   

samedi 24 août 2024

MONSIEUR KLEIN film dramatique et historique de Joseph LOSEY (FR-IT 1976)


Monsieur Klein
est un film franco-italien réalisé par Joseph Losey, sorti en 1976.

Résumé

Le film se passe à Paris en pleine occupation. Robert Klein (Alain Delon) est un marchand d’art qui profite sans état d’âme des ventes forcées des propriétaires d’œuvres que cèdent à vil prix les juifs pourchassés par le régime de Vichy.

Mais, par un concours de circonstances, il découvre qu’il existe un autre Robert Klein, qui lui est juif et, en voulant prouver que sa famille est « pure », il se retrouve pris dans un engrenage kafkaïen qui, au lieu de le blanchir, ne fait qu'attirer l'attention des autorités, muée en suspicion puis, bien vite, en conviction sur ses origines juives.

Ses biens sont saisis et, bien que muni de faux papiers, il ne pourra pas échapper à la rafle du « Vel d’Hiv » de juillet 1942 et sera déporté, partageant le sort de plus de 13000 juifs.  

Mon opinion

Je n’avais jamais vu ce film, présenté comme un chef d’œuvre de la filmographie d’Alain Delon, et j’ai profité de sa rediffusion à la télévision après son décès pour le voir. Le film, présenté de nos jours comme un chef d’œuvre n’a eu que très peu de succès à sa sortie. Certes Delon y est magistral mais le scénario lui-même m’a paru extrêmement confus, à telle enseigne que j’ai décroché avant la fin. Que s’est-il passé pour que ce film, auquel tenait infiniment Delon qui l’a coproduit, soit un tel navet ? Qu’un réalisateur comme Joseph Losey qui, il est vrai, n’a pas tourné que des chef-d ’œuvres (mais quel réalisateur peut se targuer de n’avoir jamais raté un film ?), ait commis un tel film ? Que Delon se soit fourvoyé dans un tel rôle ? Le scénario initial avait été écrit par Costa-Gavras mais, pour une raison que j’ignore, celui-ci a déclaré forfait et il a été achevé par Franco Solinas, un scénariste italien.

La seule chose que l’on peut apprécier dans ce film ce sont les reconstitutions du Paris sous l’occupation bien qu’en lisant les critiques, j’ai appris qu’il contenait pas mal d’anachronismes ce qui, personnellement, ne m’a pas gêné. Mais le scénario !!! Quel pensum.