Bohemian Rhapsody
est un film biographique britannico-américain coproduit et réalisé par Bryan
Singer, sorti en 2018.
Résumé
Le film est un biopic de Freddie Mercury, le chanteur mythique du groupe Queen. Il commence en 1970, alors que Farrokh
Bulsara, d’origine parsi, a 24 ans. Etudiant en art, il travaille aussi comme
bagagiste à l'aéroport d’Heathrow. Passionné de musique rock, il assiste à un
concert du groupe Smile, alors composé du guitariste Brian May, du
batteur Roger Taylor et du chanteur-bassiste Tim Staffell. Staffel ayant
démissionné, Farrock, qui a adopté le prénom de Frederik (qui deviendra Freddie)
le remplace au pied levé et prend très vite la direction du groupe auquel il
impose son style provoquant et renomme le groupe Queen. Sous son impulsion, le
groupe qui, jusque-là jouait dans des boîtes de nuit ou des pubs miteux prend
une nouvelle dimension et se fait remarquer du label EMI qui enregistre son 1er
disque. Freddie, qui ne s’est pas encore avoué son homosexualité, épouse Mary,
une vendeuse de prêt à porter avec qui il restera ami jusqu’au bout. Les succès
s’enchaînant, l’argent coule à flot, et Freddie, soumis à
l’influence néfaste de son amant-manager, Paul Preter, se perd dans la
mégalomanie, l’alcool et la drogue et enchaîne les conquêtes masculines. Il
finit par se séparer de Queen et se lance dans une carrière solo avant de
renouer avec le groupe à l’occasion du concert caritatif « Live Aid »
au stade de Wembley en 1985. Ce concert géant, au retentissement mondial, donne
un coup de fouet à sa carrière. Atteint du sida, Freddy retrouve un certain
équilibre avec son nouvel amant, Jim Hutton qui restera avec lui jusqu’à son
décès le 24 novembre 1991, à l’âge de 45 ans.
Mon opinion
Bien que je ne sois pas un grand fan du groupe Queen ni de Freddie Mercury, dont je reconnais cependant le talent et les incroyables capacités vocales, je tenais absolument à voir ce film pour la prestation de Rami Malek, découvert dans la déstabilisante série de politique fiction Mr. Robot. J’étais un peu surpris qu’il ait été choisi pour ce rôle car je le voyais pas dans la peau de Freddie Mercury. Pas plus que je ne voyais Bryan Singer, le réalisateur de blockbusters comme X-men, Superman returns ou Jack le chasseur de géants, films qui ne brillent pas par leur finesse, diriger un biopic du chanteur de Queen.
Je suis loin d’avoir été
convaincu par ce film, à la différence de Rocketman consacré à Elton
John, un autre artiste sulfureux. Je dois cependant
reconnaître la performance remarquable de Rami Malek qui a obtenu pour
ce rôle l’Oscar du meilleur acteur 2019 ainsi qu'une floppée d’autres prestigieuses récompenses
amplement méritées. J’ai cependant été gêné par le play-back, trop souvent
visible, et les nombreuses libertés scénaristiques d’autant moins compréhensibles
que le scénariste Anthony McCarten, par ailleurs scénariste d’Une merveilleuse histoire du temps, consacré à la vie du physicien Stephen Hawking, a collaboré avec les
membres de Queen [ces « erreurs » ont été listées par Alex, une lycéenne française de 17 ans, fan du chanteur. Voir ICI].
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires, chers lecteurs, seront les bienvenus. Ils ne seront toutefois publiés qu'après modération et seront systématiquement supprimés s'ils comportent des termes injurieux, dans le cas de racisme, de caractère violent ou pornographique. Si vous souhaitez une réponse, n'envoyez pas un message anonyme mais laissez un nom ou un pseudo auquel je puisse vous contacter.