Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Mortal Engines est un
film de science-fiction américano-néo-zélandais réalisé par Christian Rivers, coécrit et produit
par Peter Jackson, sorti en 2018. Il
est adapté du roman du même nom de Philip
Reeve, premier tome de sa série littéraire Tom et Hester.
Présentation
A la suite d’un conflit appelé « The
Sixty minutes War » (la guerre de 60 minutes) qui a anéanti la
civilisation en utilisant des armes ultra-puissantes, les survivants vivent
dans des villes montées sur roues qui se déplacent sur la surface du monde afin
de trouver la subsistance à leur survie. Des villes prédatrices, ressemblant à de gigantesques tanks, traquent les plus petites pour absorber leurs richesses. C’est le
cas de Londres, une ville monstrueuse, où ont été rassemblés les principaux
monuments de l’ancienne capitale de l’Angleterre (dont la cathédrale Saint
Paul, transformée en un laboratoire destiné à mettre au point une arme suprême,
nommée Medusa, basée sur les anciennes technologies).
Le héros, Tom Natsworthy (Robert Sheehan), est un jeune apprenti
historien dont le rôle est de retrouver les artefacts de l’ancienne
civilisation pour les exposer au musée ; il va s’allier avec Hester Shaw (Hera Hilmar), une jeune femme ayant
tenté d’assassiner Thaddeus Valentine (Hugo
Weaving), chef des historiens, qui dirige en secret le projet Medusa.
Aidés d’Anna Fang (Jihae) et d’autres membres de la
résistance (membres de l’Anti-Traction League), ils vont tenter de contrecarrer
les plans de Valentine, de détruire le Bouclier qui protège la cité refuge des
Anti-tractionnistes, située en Asie, et dirigée par le Gouverneur Kwan.
Mon opinion sur ce film
Bien que grand amateur de science-fiction
et de fantasy, je n’avais jamais entendu parler de l’œuvre de Philip Reeve dont est tiré ce 1er
film qui a suffisamment fasciné Peter Jackson (le réalisateur du Seigneur des anneaux) pour qu’il en acquière les droits
d’adaptation dès 2009. Le livre est composé de deux volumes et précédé et suivi
de plusieurs prequels et sequels.
J’ai été séduit par l’idée de cet
univers dystopique, même si l’on y retrouve les poncifs auxquels nous a
habitués la science-fiction depuis des décennies (destruction de notre
civilisation par une énième guerre mondiale, survie de quelques groupes, lutte
du bien contre le mal, etc.) qui arrive toutefois à nous surprendre par une
réalisation visuellement très réussie et inventive. Je ne sais pas si, comme
pour d’autres sagas prometteuses où des suites prévues n’ont jamais vu le jour (A la croisée des mondes : Laboussole d’or, Eragon,Les chroniques de Narnia…) nous aurons l’occasion de retrouver nos héros,
mais je souhaite que ce film ait assez de succès pour avoir au moins un second
volet.
Chris Zylka, né Christopher Settlemire le 9 mai 1985 à Warren dans
l'Ohio, est un acteur et mannequin américain.
Carrière
Chris Zylka a commencé sa carrière d'acteur en 2008 en jouant dans
un épisode de 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération. Il a ensuite eu un
rôle récurrent dans la série Tout le monde déteste Chris, puis
est apparu dans Hannah Montana, Cougar Town et Zeke et Luther.
Il eut un rôle récurrent dans la
série 10 Things I Hate About You. Il est apparu dans The
People I've Slept With avant d'être embauché pour le téléfilm d'horreur
My
Super Psycho Sweet 16 et, en 2010, sera repris pour la suite My
Super Psycho Sweet 16 : Partie 2.
En août 2011, il a été choisi
pour incarner Jake Armstrong, un des personnages principaux de la nouvelle
série fantastique/dramatique/thriller, The Secret Circle sur la chaîne The
CW. En mai 2012, la série a été annulée.
En 2012, le rôle de Daniel dans
la deuxième saison de l'anthologie American Horror Story lui est
proposé mais le projet n'aboutira pas du fait de sa réticence à se raser le
crâne. Il est finalement remplacé par l'acteur Casey Wyman.
En 2013, il apparaît dans
plusieurs épisodes de la nouvelle série d'ABC Family, Twisted au côté d'Avan Jogia.
Sa carrière au cinéma commence en
2010 avec Kaboomde Gregg Araki.
En 2011, Chris Zylka a joué dans
deux films Piranha-2 3D(Piranha 3DD) et Shark 3D. Il a été choisi pour
incarner le personnage Flash Thompson dans le reboot de Spider-Man.
Le Retour de Mary Poppins
(Mary Poppins Returns) est un film musical
américain réalisé par Rob Marshall,
et sorti en 2018. Il fait suite au film Mary Poppins sorti en 1964, lui-même
adapté du roman du même nom de Pamela L.
Travers. Ce film marque également le retour des longs-métrages mêlant
animation et prises de vue réelles (les exemples des films de ce genre les plus
connus sont : Qui veut la peau de Roger Rabbit, sorti en 1988, MaryPoppins, l'un des preliers films de ce genre, sorti en 1964, et l'un
des derniers films de ce sujet étant Les Looney Tunes passent à l'action,
des studios Warner, sorti en 2003).
Présentation
L’action se passe à Londres,
pendant la Grande dépression des années 1930, Michael et Jane Banks, que nous
avions connus enfants dans Mary Poppins, sont désormais
adultes. Michael (Ben Wishaw) vit dans
la maison familiale de Cherry Tree Lane
(L'allée des Cerisiers) avec ses trois enfants, Annabel (Pixie Davies), John (Nathanael
Saleh) et Georgie (Joel Dawson) et
leur gouvernante, Ellen (Julie Walters).
Michael est veuf depuis peu et la banque, dont son père a été l’un des
actionnaires, est sur le point de saisir sa maison. Jane, sa sœur (Emily Mortimer), qui ne vit pas avec
eux, fait tout pour l’aider.
Mary Poppins (Emily Blunt), l’énigmatique nounou, équipée
de son parapluie à tête de perroquet parlant et de son fourre-tout en
tapisserie, réapparaît alors dans leur vie. Grâce à sa magie et avec l’aide de
son nouvel ami Jack, l’allumeur de réverbères (Lin-Manuel Miranda), Mary va apporter la solution à tous leurs
problèmes… On retrouve certains des personnages emblématiques de Mary Poppins,
comme l’amiral Boom qui continue à tirer au canon toutes les heures mais le
film introduit aussi de nouveaux personnages pleins de fantaisie, comme la « cousine »
de Mary Poppins, l’excentrique Topsy (méconnaissable Meryl Streep)… Dyck Van Dyke,
qui jouait le rôle de Bert, l’allumeur de réverbères, compagnon de Mary, dans
le premier Mary Poppins, fait une apparition dans le rôle du directeur de la
banque. Angela Lansbury, l'inoubliable Miss Fletcher de la série policière télévisée Arabesque, joue le rôle de la vendeuse de
ballons.
Mon opinion sur ce film
Je n’étais pas très emballé par
un remake du mythique Mary Poppins. J’y suis tout de même
allé suite à la lecture de quelques critiques positives et je ne le regrette
pas même si certaines scènes m’ont parues superflues et l’ensemble un peu long.
Plus qu’un remake, le film présente une vision modernisée assez efficace et
sympathique, pas forcément pour les enfants. La scène finale des ballons est la plus réussie. Un regret, ne pas entendre, au moins une fois, le fameux "Superfragilisticexpidélilicieux" devenu une expression-culte du cinéma. A la sortie, on n’a
qu’une envie, revoir l’original.
A voir aussi :
Dans l'ombre de Maryqui retrace avec humour le combat acharné de Walt Disney pour convaincre l’intraitable Pamela L. Travers, l'auteur de l'histoire originale, de lui céder les droits d'adaptation de son oeuvre.
Les
demoiselles de Rochefort est un film musical franco-américain écrit et
réalisé par Jacques Demy, sorti en 1967, et mettant en vedettes Catherine Deneuve et Françoise Dorléac. Sorti en mars 1967, le
film a été couronné la même année par le Prix
Max Ophüls et a valu au compositeur Michel
Legrand une nomination aux Oscars de
la meilleure musique de film. Depuis, le film est devene « culte »
et a connu une postérité incroyable, jusqu'à inspirer Damien Chazelle le réalisateur de La La Land.
Présentation
Le film se
déroule à Rochefort (Charente-Maritime) dans les années 60. Les sœurs Garnier
sont jumelles. Delphine, la blonde (CatherineDeneuve) est professeur de danse et sa sœur, Solange, la brune (Françoise Dorléac) enseigne le solfège.
Toutes les deux rêvent de « monter » à Paris. Leur mère Yvonne
Garnier (Danielle Darrieux) tient un
café sur la place Colbert, au cœur de Rochefort. Autour d’elles gravitent
plusieurs personnages : Papé, le père d’Yvonne, qui fabrique des maquettes, Josette,
la serveuse, Boubou, le fils d’Yvonne, Maxence, un marin rêveur (Jacques Perrin), Subtil Dutrouz, un étrange
retraité (Henri Crémieux). Une
kermesse se préparant, une troupe de forains arrive à Rochefort et s’installe
sur la place : parmi eux, deux copains, venus présenter des motos et des
bateaux, Etienne (George Chakiris)
et Bill (Grover Dale).
En se rendant
chez son amant, Guillaume Lancien (Jacques
Riberolles), qui tient une galerie de tableaux, pour lui annoncer qu’elle ne
veut plus le voir, Delphine découvre un portrait peint par Maxence qui lui
ressemble étrangement. Pendant ce temps, Solange se rend chez Simon Dame (Michel Piccoli), gérant d'un magasin de
musique qui lui propose de lui faire rencontrer Andy Miller (Gene Kelly), un musicien américain de
passage à Paris. En allant chercher Boubou à la sortie de l'école, Delphine tombe
sur Étienne et Bill.
Mon opinion sur ce film
Je n’avais
encore jamais vu ce film passé sur Arte pour les fêtes de Noël 2018 dans son
intégralité. Certes, le scénario est mince et les dialogues simplistes mais ce
n’est pas ce qu’on attend de cette comédie musicale enlevée, éclatante de
couleurs, où les danseurs virevoltent et dont il se dégage à la fois une
impression de bonheur mais aussi, curieusement, un sentiment de nostalgie,
voire même une certaine tristesse. On sait aussi que c’est quelques mois
seulement après la sortie des Demoiselles de Rochefort que Françoise Dorléac se tua à bord de la
voiture qui la conduisait à l’aéroport de Nice, où elle devait prendre l’avion
pour Londres pour assister à la présentation du film.
Imposture est un téléfilm
franco-canadien (100 mn), réalisé par Julien
Despaux et diffusé le 3 mars 2017 et le 14 décembre 2018 sur France 2.
Résumé
Alice Minville (Laura Smet), une jeune infirmière
française résidant au Québec, apprend que sa mère Suzanne est morte dans un
accident de voiture et que son père, Alexandre Caussey (Jacques Spiesser), qui vit en France, a fait rapatrier son corps à
Aix-en-Provence. Or, Suzanne avait toujours dit à Alice que son père était décédé. Décidée à comprendre
ce qui se passe, elle prend aussitôt l’avion pour se rendre en France avec son
ami Logan (Bastien Bouillon), juste
à temps pour assister à l'inhumation de sa mère, en présence de celui qui dit
être son père et d'une jeune femme qui prétend être... elle-même.
Après l'enterrement, elle fait irruption au milieu des invités pour obtenir des explications de celui qui dit être son père. Mais Alice et Logan se font mettre dehors, la
jeune-femme se présentant comme Alice (Alexia
Barlier) l’accusant d’affabuler, prétextant que son nom est en réalité Juliette
Legrand, une infirmière psychotique qui a pénétré l’intimité de Suzanne au
Canada jusqu'à se considérer comme sa propre fille.
De retour à l'hôtel, Alice
découvre que son passeport, la seule pièce prouvant sa véritable identité, lui a
été volé. L’inspectrice de police qui la reçoit pour déclarer le vol, prévenue
de l’esclandre qu’elle a fait un peu plus tôt, ne la croit pas non plus.
En
sortant du commissariat, Alice et Logan sont abordés par un certain Charles Meyer (Adama Niane), qui affirme avoir été l’infirmier
de Juliette lors de son internement au Canada. C’en est trop pour Logan qui, ne
comprenant rien à l’histoire et croyant aux accusations dont Alice fait l'objet, rembarque pour le Canada.
« Alice » se trouve désormais seule et dans l'impossibilité de prouver
son identité.
Qui sont vraiment Alexandre Caussey et celle qui se présente comme sa « fille » et se fait appeler Alice (Lilli) ?
Paul Lafargue (Pierre Perrier), qui s'apprête à épouser cette dernière, et qui a
connu la véritable Alice enfant sera-t-il capable de démêler le vrai du faux ?
L'idée de départ, bien qu'elle ne soit pas nouvelle (de nombreux films abordent) la thématique de l'usurpation d'identité, était intéressante mais on tombe vite hélas, dans le grand n'importe quoi. Mais pourquoi faut-il que les téléfilms français soient toujours aussi peu professionnels ? Certes, tout le monde ne peut pas réussir un chef d'oeuvre comme Le talentueux Mr. Ripley, même si les situations qu'on y présente auraient du mal à être crédible à l'heure d'Internet et de la reconnaissance faciale. A plus forte raison, à notre époque, où il suffit de quelques clics sur Internet pour retrouver quelqu'un et s'assurer de son identité. Or, le scénario voudrait nous faire croire que la police ne peut pas immédiatement démasquer l'usurpatrice et redonner son identité à la véritable Alice. Tout scénario a ses invraisemblances, mais celui-là confine au sublime !
Deux Sœurs pour un Roi
(Titre original : The Other Boleyn
Girl) est un film américano-britannique réalisé par Justin Chadwick, sorti en 2008. Le film de Chadwick est une adaptation du bestseller du même nom écrit par la
romancière britannique Philippa Gregory.
Présentation
L’action se déroule au XVIe siècle,
sous le règne d’Henri VIII d’Angleterre (Eric Bana). Le duc de Norfolk, Thomas Howard (David Morissey), frère de Lady
Elizabeth Boleyn (Kristin Scott Thomas),
bien que déjà très puissant, cherche encore à se rapprocher du trône. Tandis
que le mariage d’Henri XVIII et de Catherine d’Aragon (Ana Torrent) se délite car la reine ne parvient pas à donner un
héritier mâle au trône, il décide de placer sa nièce, l’ambitieuse Anne Boleyn
(Natalie Portman) auprès du roi dans
l’espoir qu’il en fasse sa maîtresse.
Or, le roi jette son dévolu sur
sa sœur cadette, Mary (Scarlett Johansson), qui vient à peine de se marier avec
William Carey (Benedict Cumberbacht).
Contrainte et forcée, elle abandonne à regret une vie paisible à la campagne et
devient la maîtresse du roi à la place de sa sœur. Anne, dépitée, épouse alors secrètement
l'homme dont elle est réellement amoureuse, Henry Percy (Oliver Coleman) sans
en référer au roi. Dénoncée par sa sœur, son mariage est annulé et elle est
envoyée à la cour de France. La guerre entre les deux sœurs est alors déclarée.
Quelques mois après, Mary donne
naissance à un fils mais, n’étant pas l’épouse officielle du roi, celui-ci est
considéré comme un bâtard. Mary, affaiblie, est rejetée par le roi et son
oncle, Thomas Howard, pense que c’est le moment de rappeler Anne pour qu’elle
remplace sa sœur dans le lit du roi.
Anne, refusant d’être une maîtresse
de plus dans le lit du roi, rejette ses avances tant qu’il n’aura pas trouvé le
moyen de répudier la reine en titre, Catherine d’Aragon afin de se faire
épouser et donner au trône un héritier officiel.Afin d'y parvenir, le roi rompt avec l'Église
catholique romaine, ce qui déclenchera l’une des pires guerres religieuses du
royaume. Libéré de Catherine, Henri épouse officiellement Anne qui donnera
bientôt naissance non au fils tant attendu mais à une fille, la future
Élisabeth. Cependant, n’acceptant pas les infidélités du roi, la relation entre
Anne et Henri se dégradent. Dans l’attente d’un autre enfant mâle, Anne refuse
d’avoir des rapports sexuels avec le roi. Malheureusement pour elle, cette
nouvelle grossesse se terminera par une fausse couche et elle n’osera avouer la
vérité de crainte que le roi ne se détourne définitivement d’elle. L’avenir qui
l’attendait était bien pire. Accusée de sorcellerie, et malgré l’intervention
de Mary qui cherche par tous les moyens à obtenir sa grâce, Anne et leur frère
George (Jim Sturgess), accusé
d’inceste, sont décapités sur ordre du roi qui, désormais, convole avec Jeanne
Seymour (Corinne Galloway) qui
deviendra la mère d’Edward VI.
Accablé et disgracié, sir Thomas Boleyn (Mark Rylance) meurt deux ans plus tard.
Le duc de Norfolk, Thomas Howard sera emprisonné pour trahison ; son fils,
son petit-fils et son arrière-petit-fils seront à leur tour exécutés pour
trahison.
Mary épousera William Stafford (Eddie Redmayne) avec qui, loin de la
cour et de ses intrigues, elle vivra heureuse jusqu’à la fin de ses jours.
N’ayant pu obtenir d’héritier
mâle, Henri VIII aura pour successeur Élisabeth Iere, la fille
d’Anne, qui restera 45 ans sur le trône.
Autour du film
Le bestseller dont est tiré le
film prenait déjà beaucoup de libertés avec l’histoire. Le film en prend encore
plus : même s’il est vraisemblable qu’elle fut la maîtresse d’un soir pour
le roi, Mary n’eut jamais d’enfant de lui et n’a jamais joué le rôle que lui
attribue le film. Le seul enfant appartenant à la fois à la maison Boleyn et à
la maison Tudor fut Élisabeth, fille d'Anne et d’Henry VIII. On observe aussi la
quasi absence du cardinal Wolsey, ennemi des Boleyn, principal ministre d'Henri
VIII du début de son règne à sa disgrâce en 1529, causée par les Boleyn. Il
joua pourtant un rôle de premier plan dans le litige entre le roi et Rome qui
aboutit à la création de l’église anglicane. Il en est de même de : Thomas
Cromwell, aumônier des Boleyn, luthérien convaincu, chancelier d'Henri VIII de
1534 à 1540, qui apparaît une seule fois dans le film alors qu’il joua lui
aussi un rôle éminent dans le conflit. Enfin, le film évoque, comme cause de la
disgrâce d’Anne et de son frère Georges, la possibilité d'un inceste entre eux.
On estime aujourd’hui que Georges et Anne furent victimes de fausses accusations
des extrémistes catholiques pour se venger des Boleyn, rendus responsables, par
leurs manigances, du terrible conflit religieux qui devait ensanglanter
l’Angleterre.
Mon jugement sur ce film
Bien qu’il ait une dizaine
d’années et repasse régulièrement à la télévision, je n’avais jamais encore
visionné ce film au casting pourtant prestigieux (on y retrouve même Andrew Garfield, il est vrai crédité
pour un rôle très secondaire). Ce film confirme une nouvelle fois qu’une
éblouissante distribution ne suffit hélas pas à faire un bon film. Que lui manque-t-il
pour en faire un bon film ? Les comédiens sont bien choisis, le cadre et
les costumes somptueux…Peut-être que l’insatisfaction
que l’on éprouve vient du scénario, trop alambiqué et tortueux… J’ai de
beaucoup préféré, même si j’ai fini par décrocher à cause des scènes de cruauté
(qui, ceci dit, faisait partie des mœurs de l’époque), la série Les Tudors de la BBC avec Jonathan Rhys Meyers.
Si vous aimez les films historiques, je vous conseille de voir :
Promised Land est un drame américain de Gus Van Sant, sorti en 2012.
Présentation
Steve Butler (Matt Damon) et sa collègue Sue Thomason (Frances McDormand), employés de la multinationale Global, arrivent à McKinley, une bourgade de campagne de Pennsylvanie, dans le but de convaincre les paysans de leur vendre leurs terres pour en extraire le gaz de schiste. Ils leurs promettent monts et merveilles et les paysans qui voient leurs revenus s'effriter avec la crise mondiale sont vite séduits. En effet, à la différence de la France où le sous-sol appartient à l’Etat, aux États-Unis, celui-ci appartient aux propriétaires des terres.
Butler, qui a obtenu, dans ses autres missions, un taux de réussite exceptionnel en rachetant des terres à bas coût, s'imagine que sa mission va être une promenade de santé.
Mais c'est sans compter sur Frank Yates (Hal Holbrook), un ingénieur de chez Boeing à la retraite qui connaît les inconvénients de la fracturation hydraulique et les révèle aux villageois assemblés dans le gymnase municipal.
Malgré cette opposition, Steve et Sue résident au village plusieurs jours, essayant d’amadouer les villageois et démarchant les propriétaires un par un jusqu’à l’arrivée de Dustin Noble (John Krasinski), qui se présente comme le représentant d’une association écologiste Athena.
Le vent tourne alors pour Butler et sa collègue et les villageois, jusque là majoritairement favorables à ses propositions, lui deviennent hostiles.
Jusqu’à ce qu’ils découvrent que Noble n’est pas celui qu’il prétend être.
Autour du film
Le film qui s’avère être une charge contre les sociétés exploitant les gaz de schiste qui, aux Etats-Unis, ont dévasté des régions entières, a été voulu, écrit et coproduit par Matt Damon,
personnellement engagé en faveur de la défense de l’environnement (il a lui même créé une association pour la défense de l'eau). Il a coproduit ce film avec John Krasinski qui défend lui aussi les idées écologistes.
Mon opinion sur ce film
Séduit par le début du film et de la peinture qui est faite de l’Amérique profonde, avec ses valeurs où l’on privilégie le travail et la famille, je n’ai pas été convaincu par la deuxième partie du film, inattendue et peu crédible. Il reste cependant de bons dialogues et de bons acteurs – le duo Damon/Krasinski est excellent (mais on se demande pourquoi les directeurs de casting ont choisi Frances McDormand qui n'y est pas à sa place – une manière de filmer la nature et les gens qui n’appartient qu’à Gus Van Sant. En conclusion, un film intéressant qui aurait pu être plus efficace avec une meilleure fin.
Ready Player One est un film de science-fiction américain
coproduit et réalisé par Steven
Spielberg, sorti en 2018. Il s’agit de l'adaptation du roman Player One d'Ernest Cline, paru en 2011.
Présentation
L’action est censée se passer à
Columbus (Ohio) en 2045. Le monde est en proie à la crise énergétique, les désastres
causés par le changement climatique, la famine, la pauvreté, la guerre, etc.
Dans ce monde chaotique, l'OASIS est un système mondial de réalité virtuelle,
accessible par l'intermédiaire de visiocasques et de dispositifs haptiques tels
que des gants et des combinaisons. Il est devenu un monde virtuel dans lequel s'évade la population population mondiale pour oublier une réalité désastreuse.
Le jeu a été créé conjointement
par James Halliday (Mark Rylance) et Ogden Morrow de la société Gregarious Games. Mais Halliday a évincé son co-auteur. À sa mort, il laisse un testament sous forme de vidéo dans laquelle il explique qu'il léguera en héritage son immense fortune,
500 milliards de dollars, ainsi que sa société, à la personne qui réussira à
trouver l’easter egg (« œuf de Pâques ») caché dans le jeu. Pour y parvenir,
il faut trouver trois clefs. Le concours, lancé depuis cinq ans, n'a encore
produit aucun résultat. Les « chasseurs d'œufs » (des joueurs amateurs et des
salariés de la société Innovative Online Industries - IOI) participent chaque
jour à une course automobile virtuelle truffée d'obstacles où tous les coups
sont permis.
Wade Watts (Tye Sheridan) est un orphelin qui vit dans les « piles »,
un entassement vertical de mobile-homes délabrés, avec sa tante Alice, qui l’a
recueilli après le décès de ses parents. Dans l'OASIS, son avatar Parzival
parcourt régulièrement les archives de la vie d'Halliday avec l'aide du
Conservateur. Grâce à un indice qu'il y découvre, il trouve la 1ère
clé. Avec l’aide de ses amis, Art3mis (Olivia
Cooke), Aesh, Daito et Sho, ils défient Nolan Sorrento, le PDG de la
société Innovative Online Industries (IOI), qui veut obtenir le contrôle de
l'OASIS et, par delà, celui du monde.
Mon opinion
Le film est fait pour les geeks
qui s’y trouveront à l’aise mais il est aussi truffé de références à la pop
culture des années 80 et 90 qu'il serait intéressant de mieux inventorier. Mais le rythme quasi-épileptique de la réalisation rend l'opération impossible. Devant une telle avalanche d’images, de couleurs, de bruit, de fureur et de musique, j’avoue humblement avoir plusieurs fois décroché. C'est pourtant la principale qualité du film : tous les clins
d’œil envoyés à Star Wars, au Seigneur des Anneaux, à la trilogie Retour vers
le futur, à Shining (une longue séquence), aux héros des DC Comics... Car, pour le fond, l’action se résume au fond à peu de choses : le combat que mènent de jeunes héros sans peur et sans reproches contre une multinationale qui cherche à régner sur le monde. On retrouve, dans ce film, en moins dramatique, le constat terrifiant d’IA – Intelligence artificiellede l’avenir sombre qui attend l’humanité si elle continue sur sa lancée destructrice : un monde déshumanisé qui vivra par procuration pour oublier un présent peu glorieux. Le propos n'est pas nouveau et plutôt simpliste. Le sujet n'est pas neuf et a déjà été abordé (mieux) par de nombreux films ou sagas de science-fiction.
On passera cependant un bon moment
mais je ne ferai pas de ce film un de mes films préférés. Trop brouillon, trop
agressif, c’est un film manichéen dont le discours n'apporte rien.
La Tête haute est un film
dramatique français coécrit et réalisé par Emmanuelle
Bercot, sorti en 2015.
Résumé
Depuis son enfance, Malony (Enzo Trouillet, Malony à 6 ans ;
puis Rod Paradot, Malony adolescent)
confronté à Florence Blaque, la juge pour enfants (Catherine Deneuve) en raison de la démission de sa mère Séverine (Sara Forestier), une jeune femme immature
et droguée et instable. Dès ses 6 ans, il se voit placé en famille d’accueil
puis, à cause de ses accès de violence répétés, dans des structures de plus en
plus contraignantes. Malgré la nomination de Yann, (Benoît Magimel), un nouvel
éducateur engagé qui a lui-même connu le parcours de Malony, ce dernier
continuera ses incartades. A la dernière, un vol de voiture suivi d’un accident
dans lequel il manque de peu de se tuer et de tuer son petit frère, la
magistrate, qui a tout tenté, et en opposition avec l’éducateur qu’elle connaît
bien, décide en dernier recours de prononcer son incarcération. Cet électrochoc
le sauvera.
Distribution
Rod paradot : Malony, adolescent en carences éducatives, à la
dérive
Festival de Cannes 2015 : sélection officielle hors compétition
(film d'ouverture)
César 2016 : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure actrice
pour Catherine Deneuve, Meilleure actrice dans un second rôle pour Sara
Forestier, Meilleur espoir féminin pour Diane Rouxel, Meilleur scénario
original
Mon opinion sur ce film
Plus docu-fiction que véritable
film, La tête haute montre sans concession la difficulté à laquelle est
confrontée un juge pour enfants (CatherineDeneuve) devant l’inadaptation de son métier à des situations de misère
sociale. Le film est intense et la prestation de Rod Paradot, entre fragilité et explosions de violence, absolument
stupéfiante surtout quand on sait qu’il est passé directement d’un CAP de
menuisier à ce rôle particulièrement difficile.