Le parrain de Francis Ford
Coppola.
Il s’agit d’une trilogie de
Francis Ford Coppola : Le Parrain n°1 (1972) ; Le Parrain n°2 1974), Le Parrain
n°3 (1990), adaptée du best-seller du même nom de Mario Puzo. L'histoire
s'étale de 1945 à 1955, et se centre sur l'ascension de Michael Corleone (Al
Pacino), qui doit s’imposer face au patriarche Vito Corleone (Marlon Brando).
Mon opinion
Je ne suis pas particulièrement
fan des films de mafia ni de violence mais j’avais vu Le Parrain n°1 avec
Marlon Brando réalisé en 1972. Je ne parlerai pas de ce film culte sur lequel
on a tout dit.
J'ai profité de la rediffusion de
l'intégrale à la TV pour voir les 2° et 3° parties. Dans le second volet,
tourné par le même réalisateur deux ans après, le rôle de Vito avait dû être
confié à Robert De Niro, celui-ci étant moins "gourmand" que Brando
qui exigeait un cachet faramineux suite
au succès du précédent film.
Al Pacino avait incarné Michaël
Corleone, le fils de Vito, dans le 2nd film.
Presque vingt ans séparent le 2nd
et le 3ème film. Al Pacino y incarne toujours Michaël mais un Michaël vieillissant,
presque "rangé des voitures", qui voudrait mettre un terme à la vie
de meurtres et de massacres qu'il a vécue en prenant, à contrecœur, la suite de
son père. Son fils Tony, dont le seul but dans la vie est de devenir chanteur
lyrique, ne veut pas poursuivre ses études d'avocat mais il ne peut pas lâcher
ce que sa famille a bâti, au risque de la voir détruite : Qu'il le veuille ou
non, il doit continuer envers et contre tout à régner sur l'empire construit
par les Corleone aux Etats-Unis.
Après une grave crise
d'hypoglycémie qui le laisse diminué, Michaël revient en Sicile à l'occasion de
la 1ère de son fils Tony sur la scène de l'opéra de Palerme. Les scènes
tournées en Sicile, comme d'ailleurs dans les précédents films, sont
magnifiques. La psychologie complexe des personnages est aussi très fouillée :
on a beau savoir qu'on a affaire à un tueur sans scrupules, on ne peut qu'être
ému par la sincérité des sentiments que montre Michaël lorsqu'il recherche
l'amour de ses enfants.
L'intérêt de ce film réside aussi
dans le rapprochement qui est fait entre les agissements obscurs de la mafia,
la loge P2, le scandale de la faillite de la banque du Vatican et l'assassinat
de Jean-Paul Ier, qui avait annoncé des réformes drastiques dès son élection
comme nouveau pape et dont la mort dans des circonstances plus que suspectes
n'a jamais été élucidée. C'est la seule faiblesse d'un film de n'aborder que
superficiellement un sujet qui aurait mérité d'être approfondi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires, chers lecteurs, seront les bienvenus. Ils ne seront toutefois publiés qu'après modération et seront systématiquement supprimés s'ils comportent des termes injurieux, dans le cas de racisme, de caractère violent ou pornographique. Si vous souhaitez une réponse, n'envoyez pas un message anonyme mais laissez un nom ou un pseudo auquel je puisse vous contacter.