Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
The White Princess
est une minisérie britanno-américaine en 8 épisodes de 52 minutes diffusée
du 16 avril au 4 juin 2017 sur Starz. Basée sur le roman du même nom de Philippa
Gregory, The White Princess s'inscrit dans la continuité de The White Queen. Cette série est diffusée en France depuis le 9 mai 2020 sur la
chaîne Chérie25. Une suite appelée The Spanish Princess sera
bientôt diffusée sur la même chaîne.
Présentation
En 1485, Henri Tudor devient roi
sous le nom d'Henri VII (Jacob Collins-Levy), fondant par là-même la
dynastie des Tudor. La princesse Élisabeth d'York (Jodie Comer), fille
d'Édouard IV et d'Élisabeth Woodville, devient son épouse, réunissant de ce
fait les deux maisons rivales de Lancastre et d'York. Henri VII choisit pour
emblème la rose Tudor, qui fusionne les deux roses, emblèmes des Lencastre et
des York, pensant ainsi mettre un terme à la Guerre des Deux-Roses qui déchire
le pays depuis trente ans. L'Angleterre est alors unifiée, mais le mariage est
rapidement mis en péril par les familles des deux époux qui tentent chacune de
s'attribuer le pouvoir.
Elizabeth Woodville, la mère d’Elisabeth
d’York conspire pour remettre sur le trône Edouard Plantagenêt, dit « Teddy »
(Rhys Connah), comte de Warwick, mais celui-ci finira par être enfermé à
la Tour de Londres puis exécuté pour trahison en compagnie de Richard d’York (Patrick
Gibson) qui avait pris la tête de la révolte contre Henri VII.
Leur plus terrible ennemie est
Margaret Beaufort (Michelle Fairley), la mère d’Henri VII (« Madame
la mère du roi ») qui finira par faire une alliance contre-nature avec sa
belle-fille Elisabeth d’York pour la stabilité du royaume.
Mon opinion
A l'instar de The White Queen, dont elle prend la suite chronologique, cette remarquable série historique britannique à la réalisation soignée nous entraîne dans le labyrinthe
des intrigues entre familles royales britanniques au XVe siècle. C’est passionnant mais il faut tout
de même s’accrocher tant les intrications entre les généalogies des uns et des
autres sont complexes. Mais on doit saluer la somptuosité des
costumes, ainsi que la qualité des reconstitutions des décors et des scènes de
combat.
Vu à la télévision pendant le confinement. Fanfan est une comédie romantique française d’Alexandre
Jardin, sorti en 1993.
Présentation
Alexandre (Vincent Perez) est
en couple depuis cinq ans avec Laure (Marie Delterme) qu’il doit bientôt
épouser. Mais, loin d’être comblé, il redoute le mariage, synonyme pour lui d’ennui.
Lorsqu’il rencontre Fanfan (Sophie Marceau), charmante, gaie et fantasque,
il en tombe immédiatement amoureux mais il décide de rester dans le tendre marivaudage
pour éviter de sombrer dans la routine.
Mon opinion
C’est aussi léger qu’une flûte de
champagne. Le film, tiré du roman d’Alexandre Jardin, est agréable à
regarder d’autant que les deux protagonistes, Sophie Marceau et Vincent
Perez étaient encore dans toute la fraîcheur de leur jeunesse. De jolis
moments, en particulier la scène de la valse, composée par Nicolas Jorelle, superbement filmés ainsi que quelques trouvailles sympathiques.
Vu à la télévision pendant le confinement. Cinquante nuances plus
sombres (Titre original : Fifty Shades Darker) est
un film dramatico-érotico-romantique américain réalisé par James Foley,
sorti en 2017. Il s'agit de l'adaptation du bestseller du même nom d'E. L.
James, deuxième tome de la trilogie Fifty Shades. C'est la suite du
film Cinquante nuances de Grey, sorti en 2015, qui adaptait le
premier opus. Il est suivi du film Cinquante nuances plus claires,
l'adaptation du dernier opus de la trilogie et sorti en 2018.
Résumé
A la fin du 1er opus (Cinquante
nuances de Grey) Anastasia « Ana » Steele (Dakota Johnson)
a rompu avec Christian Grey (Jamie Dornan). Elle a commencé à travailler
pour une maison d'édition de Seattle dirigée par Jack Hyde. Mais, lors d’une
exposition de photographies de son ami José Rodriguez (Victor Rasuk),
elle revoit Christian. Celui-ci l'invite à une soirée lors de laquelle Ana est
abordée par Elena Lincoln, alias Mrs. Robinson (Kim Basinger), une ex de
Christian. Helena tente de décourager Ana de poursuivre son idylle avec
Christian. Mais Ana renoue avec lui mais à la condition que ce dernier renonce
à ses pratiques sado-masochistes et accepte d’avoir avec elle une relation amoureuse
sincère.
Mon opinion
Je n’avais vu aucun des films de
la trilogie Fifty Shades. Je suis tombé sur celui-ci lors de sa
rediffusion à la télévision en mai 2020. Ayant été libraire, j’avais vendu un
grand nombre de ces best-sellers dont je connaissais le contenu érotique mais,
ne les ayant pas lus, je ne peux pas dire si le film est fidèle aux livres mais
en tout cas il n’y a pas, dans le film que j’ai vu, de quoi fouetter un chat.
Tout cela est tellement convenu et ennuyeux que tout le bruit qui a été fait
autour de ces films est un tantinet ridicule. Et soit-dit en passant, le
réalisateur aurait pu nous épargner la présence de Kim Basinger, défigurée
par la chirurgie esthétique, dont l’apparition est un véritable repoussoir pour
le spectateur. Ce qui est certain, c’est que ce film ne me donnera pas envie de
voir les deux autres et encore moins de lire les romans.
Série diffusée gratuitement sur la plateforme France.Tv/Slash (on peut aussi la voir sur You Tube) Stalk est une série
française composée de 10 épisodes de 23 minutes, réalisée par Simon Bouisson,
produite par Silex Films et diffusée depuis le 13 mars 2020 sur
France.TV
Présentation
Lucas alias « Lux » (Theo
Fernandez), jeune étudiant surdoué dans le domaine du codage informatique, entre dans la - fictive - ENSI
(Enseignement National des Sciences de l’Informatique).
Lors du 1er WEI (Week-end d’intégration), il se fait cruellement humilier par
le charismatique Alexandre « Alex » de Givry (Pablo Cobo) et
sa bande. Pour se venger, il décide de "stalker" (To stalk signifie « traquer »)
leurs téléphones et leurs ordinateurs.
Mon opinion
Après Skam et Parlement,
sans oublier l’excellente série Les engagés, je découvre
cette nouvelle websérie produite par France.TV et exclusivement diffusée (gratuitement) sur le
net. J’ai du mal à comprendre pourquoi ce genre de séries, très novatrices et
prometteuses, ne sont pas diffusées sur les chaînes grand public dont les programmes poussiéreux sont d’une indigence rare avec leurs sempiternelles rediffusions.
Stalk n'est pas sans rappeler l'époustouflante série américaine Mr. Robotsi ce n'est que cette dernière flirtait avec le fantastique et nous entraînait dans une dystopie, le héros, interprété par l'étonnant Rami Malek, étant en lutte contre une puissante multinationale dont il s'est juré la destruction. Le héros de Stalk est un jeune étudiant "normal" qui lutte plutôt pour sa propre survie au milieu de requins inconscients et hâbleurs qui se croient les maîtres du monde parce qu'ils connaissent quelques lignes de code.
Je comprendrais que Les engagés,
qui abordent de front et sans tabous les thèmes de l’homosexualité et du sida, ne soient pas programmés aux heures de grande écoute mais je trouve que
Skam, Parlement ou Stalk pourraient l’être, comme l'a été, avec succès, la magnifique série Les bracelets rouges. Encore faudrait-il que les directions des programmes français se remettent un peu en question et montrent un peu plus de courage.
Une 2ème saison de 10 épisodes a été mise en ligne gratuitement sur France.TV/slash le 8 octobre 2021.
Vu à la télévision pendant le confinement. Week-end à Zuydcoote
est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1964,
adapté du roman de même nom de Robert Merle.
Présentation
Le film se déroule en juin 1940 au
moment de la bataille de Dunkerque au cours de laquelle les armées alliées sont acculées par les Allemands
et attendent un hypothétique rapatriement par bateau vers l’Angleterre. Parmi
une majorité de soldats anglais prêts à être évacués, sous l’attaque
constante de l’aviation ennemie, se trouvent quelques soldats français, parmi
lesquels Julien Maillart (Jean-Paul Belmondo), l’abbé Pierson (Jean-Pierre
Marielle), Alexandre (François Périer), Dhéry (Pierre Mondy),
se sont regroupés autour d’une ambulance abandonnée qui leur sert de popote.
Alors que ses camarades prennent leur
mal en patience, Maillart fait tout pour embarquer avec les Anglais. En se
rendant au QG de l’armée britannique, il tombe sous le charme de Jeanne (Catherine
Spaak), une jeune fille qui, malgré les bombardements, s’accroche encore à
sa maison et refuse de la quitter. Intervenant juste à temps, il la sauve d’un
viol commis par deux soldats français qu’il abat. Par la suite, il lui donne
rendez-vous sur la plage pour qu’elle parte avec lui. Mais, lorsqu’elle arrive,
dans sa pimpante robe rouge et portant ses valises, après un ultime mitraillage, il est déjà trop tard.
Mon opinion
Je n’avais encore jamais vu ce
grand classique du cinéma et j’ai profité de son passage à la télévision dans une version restaurée pour
le voir. Plus que Dunkerque, qui s’attache davantage aux événements qui se sont déroulés à Dunkerque entre le 29 mai et
le 4 juin 1940 qu'au destins individuels, le film de Verneuil
nous fait entrer dans l’intimité de ces laissés pour compte de la guerre avec
des personnages haut-en-couleurs auxquels on s’attache d’entrée de jeu. Cependant,
si ce n’était pour la présence de ces artistes talentueux, le film n’est pas
exempt de longueurs et les scènes
répétitives des mitraillages par les avions finissent par lasser, d’autant que
les dialogues manquent de punch. Restent la verve et la flamboyance de Belmondo
et la fragilité têtue de Catherine Spaak qui n’est pas sans rappeler
certaines attitudes de Brigitte Bardot. Sur les mêmes événements :
Vu à la télévision. Tu es mon fils est
un téléfilm dramatique français réalisé par Didier Le Pêcheur, diffusé
en 2015 sur TF1.
Résumé
L’histoire se déroule à Fouras,
une petite ville de Charente-Maritime face à l’île d’Aix. Raphaël (Paul
Bartel), un lycéen a priori sans histoire y vit avec sa mère Claire (Anne
Marivin), son beau-père Paul (Charles Berling) et ses enfants. Il voit aussi régulièrement
son père Marc (Thomas Jouannet) avec qui Claire a gardé de bonnes relations.
Soudain, on apprend la mort de
Lorraine Lemoine (Eline Perrotin), une jeune fille élève dans le même lycée que
Raphaël et les enfants de Paul.
L‘enquête
sur l’auteur du meurtre piétine jusqu’à la découverte de baskets avec des taches de sang appartenant à Raphaël. Dans un premier temps, sa mère qui ne peut pas croire à
sa culpabilité, le défend mais finit par douter, jusqu'au dénouement final…
Mon
opinion
Avant d’être
scénariste et réalisateur, Didier Le Pêcheur était romancier. Je me souviens
d’un livre de lui que j’avais beaucoup aimé, Le bord du monde, publié en 1988,
et que j’ai toujours dans ma bibliothèque. En consultant sa fiche Wikipédia, je
constate qu’il a aussi été le scénariste d’un très beau film d’Elie
Chouraqui, Harrison’s Flowers (2000).
Tu es
mon fils est un téléfilm sans prétention et à l’issue prévisible qui
vaut surtout par le jeu de ses deux acteurs principaux, Paul Bartel et Anne
Marivin, qui joue le rôle de sa mère. Ils sont tous les deux remarquables
de naturel, en particulier dans la terrible scène qui précède de dénouement. Ce
téléfilm m’en rappelle un autre au titre et à la problématique très semblables,
Un fils, avec Michèle Laroque et Maxence Perrin.
Maîtres et Valets (Titre
original : Upstairs, Downstairs, littéralement : « En haut, en
bas »), est un feuilleton télévisé britannique en 68 épisodes de 50
minutes, créé par Jean Marsh et Eileen Atkins et diffusé entre le
10 octobre 1971 et le 21 décembre 1975 sur le réseau ITV (London Weekend
Television). Une deuxième série a été créée par Heidi Thomas et produite
par la BBC (BBC Wales) ainsi que le réseau américain PBS pour sa série Masterpiece.
Elle est composée de neuf épisodes de 60 minutes et a été diffusée du 26
décembre 2010 au 25 mars 2012 sur BBC One. Jean Marsh et Dame
Eileen Atkins, cocréatrices de la série originale, ont fait partie de la
nouvelle distribution. La 1ère série (1971-1975) était centrée sur
la famille Bellamy. Six ans après la fin de la série originale, la seconde série
s’intéresse à la famille Holland, qui emménage dans le même hôtel particulier.
Présentation de la 2ème
série (2010-2012)
La série se déroule à Londres pendant
l’entre-deux guerres en pleine montée du fascisme. En 1936, le roi George V
vient de mourir et son fils Edouard VIII lui succède pour un peu moins d’un an.
Nous sommes en pleine montée du fascisme en Europe. Après un séjour aux
Etats-Unis, Sir Hallam Holland (Ed Stoppard), un jeune diplomate, est
nommé à Londres. Avec sa femme Agnes (Keeley Howes) ils emménagent au
165 Eaton Place, un hôtel particulier situé dans le quartier huppé de Belgravia.
Le bâtiment n’a plus été occupé depuis le départ de la famille Bellamy, qui est
au centre de la 1ère série (1971-1975). Agnes embauche Miss Rose Buck
(Jean Marsh), l’ancienne gouvernante des Bellamy, pour recruter le
personnel qui sera nécessaire pour diriger la maison.
Elle embauchera :
- la cuisinière, Clarice
Thackeray (Anne Reid)
- Harry Spargo, le chauffeur (Neil
Jackson),
- M. Pritchard, le majordome (Adrian
Scarborough)
- Johnny Proude, l’apprenti-valet
(Nico Mirallegro)
- Les femmes de chambre, la mal-dégrossie
Ivy (Ellie Kendrick) et Sarah, une réfugiée juive qui sera effondrée lorsqu'elle découvrira que le chauffeur est membre du parti nazi.
Peu de temps après arrive Lady Maud Holland (Eileen Atkins), la mère de Sir Hallam et belle-mère d’Agnes, accompagnée
de son singe apprivoisé et de son secrétaire personnel, un Indien, M. Amanjit
Singh (Art Malik). Forte personnalité, habituée à commander, elle s’impose
dans la maison avec une poigne de fer qui ne peut que heurter la maîtresse de maison.
Enfin arrive la sœur d’Agnes, Lady Percy (Claire Foy), une jeune
écervelée qui jette son dévolu sur le chauffeur, Harry Spargo, fasciné par Oswald
Mosley, fondateur de la British Union of Fascists.
Lors de leur 1ère
réception, les Holland accueilleront Mrs. Wallis Simpson, arrivée au bras de l'ambassadeur du Reich Joachim
Von Ribbentrop (Edward Baker-Duly), dont Sir Hallam ne goûte pas la présence.
Par la suite, les Holland, qui font partie de la haute société, seront amenés à
recevoir d’autres notabilités britanniques ou étrangères qui ont marqué cette
période historique.
Mon opinion
La force de cette série repose en
priorité sur l’atmosphère « so British » dans laquelle elle baigne.
Certes, elle rappelle fortement Downtown Abbey et Gosford Parkmais la qualité
des décors, des costumes, le jeu des acteurs, la subtilité des dialogues,
alliés à la toile de fond historique dans laquelle elle se déroule, en font une
série qui s'annonce comme passionnante.
Vu en DVD. 120 battements par minute
est un film dramatique français coécrit par Robin Campillo et Philippe
Mangeot et réalisé par Robin Campillo. Le film est sorti en 2017 et,
présenté en sélection officielle au Festival de Cannes, où il a obtenu le Grand
Prix du Jury.
Présentation
Le film se déroule au début des
années 1990, alors que l’épidémie de sida, qui a commencé à se répandre dans le
monde depuis une dizaine d’années, fait de plus en plus de victimes. En juin
1989, l’association militante Act Up-Paris est fondée sur le modèle américain
qui l’a précédée de deux ans. Par des actions spectaculaires et souvent
controversées, Act Up veut attirer l’attention des autorités et des médias sur
les ravages que fait le sida, et faire pression sur les personnalités
politiques pour améliorer l'image et la prise en charge des malades quels que
soient leur genre ou leur sexualité(toxicomanes, prisonniers, étrangers en situation irrégulière,
prostitués). Au cours des « R.H. » (réunions hebdomadaires menées au siège de
l’association, les militants décident des actions qu’il faut mener pour que
soient mises en œuvre les trithérapies pour les malades atteints du sida.
Parallèlement, se développe une
histoire d’amour entre Nathan (Arnaud Valois), devenu récemment militant
de l’association et Sean (Nahuel Pérez Biscayart) qui, malade du sida,
n’a plus le temps d’attendre et s’oppose à Thibault (Antoine Reinartz),
qui prône la diplomatie avec les autorités et les laboratoires. Deux philosophies s’affrontent alors.
Malheureusement, l’idylle entre Nathan et Sean sera un conte de fée de
courte durée car ce dernier sera très vite emporté par la maladie. Nathan
restera à ses côtés jusqu’au bout en compagnie de la mère de Sean et il acceptera même de l’euthanasier lorsque ce dernier le lui demandera. Respectant la
volonté de Sean, ses amis militants s’introduisent alors dans la réception d’un
assureur et bombardent le buffet de ses cendres.
Mon opinion
Lors de sa sortie, je n’avais pas pu voir ce film dont on avait beaucoup parlé, surtout en raison des nombreux prix
obtenus (en particulier à Cannes et aux César.) Je connaissais les actions
spectaculaires d’Act Up, en particulier certaines qui ont marqué l’opinion,
comme, en 1993, lorsqu’ils ont recouvert d’un
préservatif géant de couleur fuchsia l’obélisque de la Concorde, action qui
leur a donné une visibilité mondiale. J’ai retrouvé dans les débats d’Act Up
l’ambiance des AG que j’avais vécues, à vingt ans de distance, lors des
manifestations étudiantes de 68.
Cette partie, quasi "documentaire", m'a bien entendu intéressé mais c'est surtout l'émotion qui est au rendez-vous dans l'histoire d'amour entre Nathan et Sean. Au-delà du désir et du sexe, elle est pure et belle, tout simplement, et la fin du film est bouleversante.
Vu à la télévision pendant le confinement. Les Misérables est
un film français réalisé par Robert Hossein, adapté de l’œuvre de Victor
Hugo. Le film est sorti sur les écrans en 1982. Durée : 180 min ;
il existe aussi une version plus longue (30 minutes supplémentaires) scindée en
quatre parties, qui fut présentée sous forme de feuilleton-télé en 1985.
Le roman-fleuve d'Hugo (2598 pages) a connu de très nombreuses adaptations que
ce soit au cinéma et à la télévision (près d’une 20e) ou sous d'autres formes, la plus célèbre étant une
comédie musicale montée en 1980 qui a fait le tour du monde et est toujours jouée avec succès à
Londres. En 2019, un film du même nom, réalisé par Ladj Ly est sorti en France.
Il n’a que peu à voir avec l’œuvre d’Hugo, si ce n’est qu’il traite de la
misère dans les quartiers populaires à notre époque, ce qui était le thème
principal du livre original. Il a reçu énormément de récompenses, non seulement
en France (Cannes, Deauville, 4 César) mais dans le monde (nominations aux
Oscars et aux Golden Globes).
Présentation
Dans le film de Robert Hossein, Jean Valjean est incarné par Lino Ventura. En 1815, Valjean, est libéré du bagne de Toulon où il a purgé une peine de 19 ans. Il
avait, à l’origine, été condamné pour le vol d’un pain mais sa peine avait été
alourdie suite à quatre tentatives d’évasion. Il voue une haine tenace à la
société et ce sentiment va s’exacerber quand toutes les portes se fermeront
devant son passeport jaune de bagnard. Le seul à lui tendre la main est l'évêque de Digne, Monseigneur
Myriel (Louis Seigner), un véritable apôtre du Christ, qui va même jusqu’à lui pardonner
lorsque Valjean le vole.
Quelques années plus tard, en
1818, on fait la connaissance de Fantine (Evelyne Bouïx), une jeune femme qui a été
lâchement abandonnée par son amant après qu’il l’ait mise enceinte de Cosette (Valentine
Bordelet, Cosette enfant). Sur la route de Montreuil, sa ville natale, où elle espère trouver du travail, Fantine s’arrête à Montfermeil et confie
imprudemment sa fille aux Thénardier, un couple d’aubergistes (Jean Carmet
et Françoise Seigner), qui vont se comporter vis-à-vis de la fillette
comme de véritables esclavagistes.
En 1823, acculée à la misère et à
la prostitution, Fantine est sauvée de la vindicte implacable de l'inspecteur
de police Javert (Michel Bouquet) grâce à l'intervention de Monsieur Madeleine, qui n’est
autre que Jean Valjean. Ce dernier, devenu riche, est aussi devenu maire de
Montreuil.
Epuisée par les privations, Fantine demande sur son lit de mort à Jean Valjean de s'occuper de sa fille ce qu’il fera en rachetant Cosette aux Thénardier. Poursuivi par Javert, qui a
retrouvé sa trace, Valjean et Cosette, qu’il fait passer pour sa fille, trouve asile dans un couvent.
En 1830, on suit l’histoire de
Marius Pontmercy (Frank David), un étudiant en droit d’origine riche qui
vit comme un miséreux depuis qu’il a été chassé de sa famille royaliste à cause de ses idées
révolutionnaires.
En 1831, lors d’une de ses
promenades au Jardin du Luxembourg, Marius croise Cosette et en tombe immédiatement
amoureux.
Juin 1832 : suite à une
tentative des Républicains de renverser la monarchie de
Juillet et le roi Louis-Philippe, des émeutes enflamment Paris.Marius s’y trouve mêlé. On fait la connaissance de Gavroche, fils des
Thénardier et enfant des rues, qui sera tué sur les barricades alors qu’il chantonne
encore les fameuses paroles qui ont fait sa gloire :
« Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à (Rousseau) »
Javert, reconnu par les révolutionnaires
qui veulent l’exécuter, est sauvé par Jean Valjean. Plus tard, Marius et
Cosette se marient. Le vieux Jean Valjean s'éteint seul, et dans une dernière
vision, il se revoit au bagne de Toulon, Javert lui déclarant : « Maintenant,
vous êtes libre. »
Récompenses et distinctions
César du meilleur acteur dans un
second rôle en 1983 pour Jean Carmet
Nominations :
César du meilleur acteur - Lino
Ventura
César du meilleur scénario
original ou adaptation - Robert Hossein
César de la meilleure
photographie - Edmond Richard
César du meilleur décor -
François de Lamothe
Prix spécial en 1983 au 13e
Festival international du film de Moscou - Robert Hossein.
Mon opinion
Ce film serait, selon les
commentateurs, l’une des adaptations les plus fidèles du roman éponyme de Victor
Hugo. Mais, de nos jours, et malgré le talent des acteurs, à commencer par Lino
Ventura (dont on doit saluer la remarquable prestation dans le rôle de Jean Valjean), on regrettera toutefois la
lourdeur de la mise en scène de Robert Hossein qui en fait plus une
pièce de théâtre filmée qu’un véritable film de cinéma.
Vu à la télévision pendant le confinement. Jonas est un
téléfilm français réalisé en 2018 par Christophe Charrier, et diffusé
pour la première fois le 23 novembre 2018 en France et en Allemagne sur la
chaîne Arte. Ce téléfilm est la première réalisation de Christophe
Charrier. Sa première a lieu le 23 septembre 2018 au Festival de la fiction
TV de La Rochelle où il a remporté trois prix, dont celui du meilleur téléfilm.
Présentation
Le film alterne entre deux périodes
de la vie de Jonas adolescent (Nicolas Bauwens) et Jonas adulte (Félix
Maritaud). En 1997, Jonas a 15 ans. Timide et introverti, lors de la
rentrée scolaire, il rencontre, Nathan (Tommy Lee-Baïk), un garçon un
peu trop sûr de lui, qui l’entraîne dans une amitié amoureuse. En 2015, Jonas a
trente ans. Il travaille, le jour, comme brancardier dans un hôpital où il est
très apprécié de ses collègues et des patients, mais il passe ses nuits à chercher
l’aventure avec d’autres hommes et fait facilement le coup de poing. On
comprend peu à peu qu’il a vécu dans son adolescence un drame qui l’a
traumatisé et a fait de lui cet écorché vif, instable et parfois violent. On
comprendra vers la fin pourquoi Jonas est, depuis son adolescence, rongé par la
culpabilité pour ne pas avoir su venir en aide à Nathan lorsque ce dernier a
été victime d’un prédateur sexuel.
Mon opinion
Je n’irais pas jusqu’à dire,
comme certains commentateurs, que ce film m’a bouleversé. C’est un beau film
tout de même avec de bons acteurs mais cela reste un téléfilm. Jonas adolescent
est touchant par sa naïveté et sa fraîcheur et contraste avec le Jonas adulte,
fermé et presque mutique dont on comprend qu’il a vécu un drame dont il ne s’est
jamais remis. Mais il y a des maladresses dans ce film dont on apprend qu’il
était le premier du réalisateur : l’abus de flashbacks en est un. Même si on comprend le propos du réalisateur, on ne voit
pas la nécessité de la dernière scène où Léonard (Ilian Bergala), le
jeune frère de Nathan, qui, manifestement, à la différence de sa mère, rend Jonas
responsable de la mort de Nathan, se laisse entraîner par ce dernier dans une
fête foraine.
Vu en DVD en VO sous-titrée. Réalisation Giuseppe Tornatore, musique d'Ennio Morricone. Actrice principale : Monica Bellucci, Giuseppe Sulfaro.
Résumé
Le film commence au printemps
1940 dans un petit village fictif de Sicile, du nom de Castelcutò. La
population fête l’entrée en guerre de l’Italie, décidée par Mussolini.
Renato Amoroso (Giuseppe
Sulfaro), un garçon de treize ans, ne pense pas à la guerre car son père
vient de lui offrir sa première bicyclette. Il est aussi, comme tous les hommes
du village, sous le charme de la belle Malèna (Monica Bellucci), dont le
mari est sur le front. Mais, autant les hommes admirent et fantasment la jeune
femme, autant les femmes du village la haïssent et répandent sur son compte les
pires rumeurs.
Le jeune Renato, lui, est comme envoûté
et la surveille de loin sans oser l’approcher.
Lorsque les autorités annoncent à
Malèna que son mari est mort, elle se retrouve sans ressources et se compromet
avec les notables fascistes mais, quand la Sicile est libérée par les troupes
américaines, elle est victime de la vindicte des femmes du village qui lui font
payer toute leur aigreur accumulée et, après l’avoir copieusement rossée en
place publique, la tondent et la chassent de la ville.
Renato assiste impuissant à leur
vengeance mais, lorsque le mari, amputé d’un bras, revient du front et cherche désespérément
sa femme, c’est Renato qui lui permettra de la retrouver.
Mon opinion
C’est grâce à un extrait de ce
film publié sur Youtube en illustration de la chanson de Pierre Bachelet,
Elle est d’ailleurs, que j’ai découvert l’existence de Malèna. Du
même réalisateur, je connaissais déjà Cinema Paradiso et La légende du pianiste sur l’océan qui sont de très beaux films. En outre,
j’aime beaucoup Monica Bellucci dont j’ai souvent déploré qu'elle se fourvoie dans des films moyens, voire franchement mauvais (par ex. Les frères Grimm, L'apprenti sorcier, Les merveilles ou le catastrophique Dracula de Coppola.)
Le film commence comme une
comedia del arte et se termine en tragédie grecque. Il se classe cependant légèrement
en-dessous des deux cités plus haut même par son manque de subtilité, même si
Monica Bellucci est royale et si elle s’acquitte à merveille de ce rôle difficile
qui rend enfin justice à la grande actrice qu’elle est. C'est aussi un film profondément féministe.
Vu à la télévision pendant le confinement. Dragonheart : La Bataille
du cœur de feu (Dragonheart: Battle for the Heartfire) est un film
d'aventure américain réalisé par Patrik Syversen et sorti en 2017
directement en vidéo.
Résumé
Le roi Gareth vit ses derniers
jours. Il est temps pour Drago le Dragon de nommer celui qui va lui succéder...
Mais Walter, l’héritier de Gareth, s’est exilé après une dispute avec son père.
Réfugié, avec sa femme dans une communauté villageoise isolée, il a élevé seul dans
l’anonymat ses deux jumeaux, après que son épouse soit morte en les mettant aux
monde. Edric et Mehgan qui ont hérité, pour le garçon, d’une force surhumaine
et pour la fille du pouvoir de manipuler le feu.
Or, si Edric s’accommode de sa
force, sa sœur est considérée comme une sorcière par les villageois. Lors d’une
dispute avec son père, Edric le tue par accident et, pour le protéger, Mehgan
met le feu à la hutte. Rendue responsable de la mort de leur père, elle doit s’enfuir
sur un bateau qui s’échoue en pays Viking.
Pendant ce temps, Edric, qui a maintenant
20 ans (Tom Rhys Harries) a mis sa force au service du comte Robert (Richard
Cordery) mais il est devenu un garçon prétentieux et ingérable que rien n’a
préparé à devenir roi. Néanmoins Draco le désigne comme le successeur du roi
Gareth. Conduit à la cour, Edric se comporte comme un adolescent capricieux,
comptant uniquement sur sa force jusqu’à ce qu’une invasion de Vikings,
conduits par une jeune femme qui manipule le pouvoir du feu, n’envahisse le
royaume. Cette jeune femme n’est autre que sa sœur Mehgan (Jessamine-Bliss
Bell) qui en veut autant à son frère qu’au dragon et elle revendique le
trône. Plutôt que de s’associer, les deux adolescents se livrent une lutte sans
merci que gagne Mehgan après avoir, par magie, subtilisé à son profit le
souffle brûlant du dragon et, par là-même, retiré à Edric sa force herculéenne.
Après quoi, elle envoie Edric en exil
comme elle l’avait été elle-même. Edric se rend alors chez le comte Robert, qui,
pensait-il, lui était resté loyal. Mais celui-ci le trahit sans vergogne et le
livre à ses ennemis.
Mais, devant la menace que
représentent les Vikings, le frère et la sœur se rendent à la raison et s’associent
pour les chasser du royaume.
Mon opinion sur ce film
Je n’aurais certainement pas regardé
ce film s’il n’était pas passé à la télévision. Je ne connaissais pas cette saga
Dragonheart/Cœur de dragon qui comporte à ce jour quatre films
dont le premier « La légende du dernier dragon » est sorti en 1996.
Film de fantasy et d’aventure par excellence, ces films s’inspirent de l’abondante
littérature celtisante influencée par la légende arthurienne et mettant en
scène des chevaliers et des dragons. Ici, le dragon et les décors sont assez
spectaculaires mais l’histoire, assez attrayante au début, tourne hélas, vers
la fin, en grand n’importe quoi. Cela dit, ce film n’est pas plus mauvais que
beaucoup d’autres du même genre. Il serait presque meilleur, même si, personnellement,
je reste fidèle à Eragon
qui, malheureusement, n’a pas eu la suite qu’il aurait méritée.
A l’origine, La guerre des
boutons est un roman écrit par Louis Pergaud publié en 1912. Il
en a été tiré pas moins de cinq films, le 1er en 1936, de Jacques
Daroy, bien oublié de nos jours, intitulé La guerre des gosses,
le second, d’Yves Robert, en 1962, resté dans toutes les mémoires grâce,
entre autres, à la réplique-culte de Petit Gibus, « Ah ben mon vieux,
si j'aurais su, j'aurais pô v'nu ! »
un film anglais, War of Buttons
(1994) et enfin, en 2011, deux films français, sortis à quelques jours
d’intervalle réalisés, l’un, par Yann Samuell
l’autre, La nouvelle
guerre des Boutons, dû à Christophe Barratier, le réalisateur des Choristes.
Que valent ces adaptations récentes ? Ce que l’on peut dire, c’est
qu’elles n’arrivent pas, ni l’une ni l’autre, à la cheville du film d’Yves
Robert, dont le ton de liberté et de joyeuse paillardise n’ont jamais été
égalés. Il faut tout de même savoir que, si le film de 1962 a eu, a posteriori,
un succès phénoménal, ce n’est pas grâce aux distributeurs français, qui avaient
refusé de le diffuser. Il a fallu que ce soit le société américaine Warner
Bross qui s’en charge !
La guerre des boutons
de Yann Samuell (2011) Vu en DVD.
Résumé
Dans ses grandes lignes, le film
reprend le synopsis adapté du roman de Pergaud. Le film se déroule en 1960 dans
un village du sud de la France. Une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, les
Longevernes, menée par de Lebrac (Vincent Bres), est en guerre contre
les enfants du village voisin, les Veltrans, conduits par L’Aztec (Théo
Bertrand). Leur butin : arracher les boutons de leurs adversaires qui
se retrouvent ainsi tout nus.
Parmi les jeunes acteurs, tous
amateurs à l’époque du film, quelques-uns ont fait carrière. C’est le cas de Théo
Bertrand (L’Aztec), qui a joué dans plusieurs films mais est surtout connu
pour son rôle récurrent dans le feuilleton phare de France 3 Plus belle
la vie, Tom Rivoire (Grangibus), qui joue le rôle de Clément
dans la superbe création de TF1 Les bracelets rouges, et Bastien Bouillon (Tintin). Par contre, le pourtant charismatique Lebrac, Vincent
Bres, n’a pas poursuivi dans la carrière d’acteur.