La dégustation est
une comédie française d’Ivan Calbérac (FR-2022) – Avec Bernard Campan et
Isabelle Carré. Le film est inspiré d’une pièce de théâtre, jouée avec
succès plus de 300 fois au Théâtre de la Renaissance, écrite et mise en scène
par le même réalisateur et les mêmes acteurs. La pièce a reçu un Molière
en 2019.
Résumé
Jacques (Bernard Campan) tient
une cave à vin au bord de la faillite. Divorcé, alcoolique sans vouloir l’admettre,
il a aussi un fichu caractère qui fait fuir les clients, mettant en péril la
survie de son commerce. Il a en outre un sérieux problème cardiaque et, en voulant
déplacer une caisse de vin dans sa cave, il est victime d’un infarctus. Heureusement,
son ami médecin intervient pour le sauver in extremis mais il lui interdit
désormais de toucher à l’alcool et l’incite à prendre une aide.
Un jour Hortense (Isabelle
Carré), sage-femme en mal d'enfant, entre dans sa boutique. Elle s’occupe des SDF de
la paroisse et voudrait leur faire découvrir un bon vin. Son attention est
attirée par une affichette indiquant que Jacques organise de temps en temps des
dégustations et elle s’y inscrit.
Entre temps, Jacques, cédant aux
conseils de son médecin, a pris un apprenti, Steve (Mounir Amamra), un jeune
beur en liberté conditionnelle, au franc-parler décoiffant.
Bien que tout sépare ces
personnages, ces trois éclopés de la vie, vont finir par bien s’entendre et à s’épauler
dans leur résurrection.
Mon opinion
J’avais découvert Ivan
Calbérac en 2013 grâce à un téléfilm plein de finesse l’autisme, qui est
sujet qui me passionne, Simple, avec deux jeunes acteurs remarquables,
Julien Drion et Bastien Bouillon. Je l’avais retrouvé ensuite
dans la comédie Venise n’est pas en Italie, tirée de son livre
que j’avais adoré et aussi L’étudiante et M. Henri (2012).
Ce film est dans la même veine :
c’est une comédie, certes, mais qui aborde, avec une apparente légèreté, des
sujets graves comme le deuil, l’alcoolisme, la solitude… Le tandem inattendu Bernard
Campan Isabelle Carré est surprenant mais il fonctionne indéniablement.
Quant au jeune Mounir Amamra, c’est une belle découverte !
Un sans-faute de plus pour Ivan
Calbérac, décidemment bien plus doué pour écrire et filmer des comédies que
beaucoup de ses contemporains.
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