Pretty Woman est une comédie
romantique américaine réalisée par Garry Marshall, sortie en 1990.
Résumé
Alors qu'il est sur le point de racheter
un concurrent au bord de la faillite, Edward Lewis (Richard Gere), un
richissime et séduisant homme d'affaires, à la recherche de son hôtel, rencontre une jeune
prostituée de Beverly Hills, Vivian Ward (Julia Roberts), qui se propose de lui
montrer le chemin. Séduit par la jeune
femme, Edward décide de l'inviter à passer la semaine avec lui, dans sa
luxueuse chambre d'hôtel, pour bénéficier de ses « services ».
Sous sa vulgarité apparente,
Edward devine que Vivian mérite mieux que le sort que lui a fait la vie :
elle est non seulement délurée, mais intelligente et attachante et, l’homme d’affaire
au cœur froid ui pour qui la vie se résume à dévorer ses concurrents, deviendra
sensible à son charme et à son pragmatisme, alors qu'en contrepartie, elle sera
touchée par sa courtoisie.
Chacun d'eux profitera de cette
semaine pour mettre de l'ordre dans sa vie personnelle. Vivian comprendra
qu'elle vaut plus que l'argent gagné par le biais de la prostitution, alors qu’Edward
prendra conscience que sa fortune ne lui apporte pas le bonheur.
Le film met en scène l'histoire
d'amour entre deux êtres que tout sépare, du moins en apparence (métaphoriquement,
un prince charmant et une simple roturière), au beau milieu des somptueux
quartiers de Beverly Hills. À cet égard, il peut être considéré comme un conte
de fées moderne.
À noter, l'influence déterminante
de Barney Thompson (Hector Elizondo) en très bienveillant directeur de l'hôtel,
véritable deus ex-machina, qui influence favorablement les évènements, jusqu'à une
fin heureuse pour les deux protagonistes.
Autour du film
A l’époque du tournage, Julia Roberts, était encore peu connue. Ce fut même un hasard
si elle fut retenue pour le rôle de Vivian. En effet, elle fut choisie "par défaut", le rôle ayant été refusé par
plusieurs actrices, parmi lesquelles Michelle Pfeiffer, Valeria Golino et Darryl
Hannah qui le jugea "dégradant pour l'image de la femme". Quant au rôle masculin,
il avait été proposé à Al Pacino qui le refusa à peu près pour les
mêmes raisons.
Vivian et Edward vont voir La
traviata de Verdi. Il s'agit d'une référence en opposition, puisque, dans l’opéra,
Violetta est une courtisane, d'une certaine manière une prostituée. Mais au
contraire de Vivian, elle est rejetée par son amant à cause des conventions
sociales.
Le film a essuyé de vives
critiques, notamment dans les milieux féministes, pour sa représentation de la
femme jugée machiste et stéréotypée : entre la vulgaire prostituée et la
luxueuse potiche, critique que mit notamment en exergue l'auteur et
réalisatrice australienne Julia Leigh qui y vit une incitation ouverte à la
prostitution.
Succès mondial du film
Avec environ 463 millions de
dollars de recettes pour un budget de 14 millions de dollars, le film, qui est encore à ce jour le plus gros
succès de la carrière de Julia Roberts, rencontra un triomphe international
sans précédent et est toujours bien accueilli lorsqu’il est diffusé à la
télévision. En 1991, Julia Roberts reçut le Golden Globe de la meilleure
actrice dans un film musical ou une comédie mais fut néanmoins recalée à l’Oscar
de la meilleure actrice où elle avait pourtant été nominée.
J'adore ce film que j'ai vu plusieurs fois et que je viens de le revoir lorsqu'il est repassé récemment sur les chaînes françaises.
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