Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Un fils, téléfilm dramatique français d’Alain Berliner (1.36 H)
avec Michèle Laroque, Philippe Lefèbvre, Maxence Perrin. Le film a été
programmé le 4/11/2015 sur France 2.
Résumé
Mathilde (Michèle Laroque), mariée et mère de trois
adolescents, l’aîné Florian (Maxence Perrin), Paul (Victor Meutelet) et
Héloïse (Liah O’Prey), travaille au planning
familial.
Lors d’une consultation, elle reçoit une jeune fille, Léa (Roxane Bret) venue pour se faire
prescrire la pilule du lendemain. D'abord réticente, l’adolescente désemparée finit par lui avouer qu’elle a été violée lors d’une fête deux jours plus tôt.
Le monde
de Mathilde s’écroule quand elle apprend que l’agresseur de Léa est Florian, âgé de 16 ans… Dans un premier temps, elle refuse de croire en sa culpabilité et elle cherche à le protéger jusqu’au moment où, confrontée aux
preuves, elle se résout à le dénoncer à
la police.
Ce téléfilm tourné en 2014 marque
les retrouvailles entre Michèle Laroque et le réalisateur Alain Berliner. Ce
dernier lui avait offert le premier rôle du film Ma vie en rose pour
lequel il a remporté le Golden Globe du meilleur film étranger à Hollywood !
C'était il y a bientôt 20 ans, en 1997. Ils se sont retrouvés pour tourner ce
drame qui a permis à la comédienne de remporter le prix d'interprétation
féminine au Festival de la fiction TV de la Rochelle. Elle incarne ici une mère
déchirée entre l'amour qu'elle a pour son fils et le crime dont il est accusé.
Ce dernier est joué par Maxence Perrin,
révélé dans le rôle de Pépinot dans Les choristes(2004).
Mon opinion
Très belle interprétation, juste et sensible, de Michèle Laroque. Maxence Perrinet Roxane Bret sont aussi remarquables.
Monsieur Léon est un téléfilm
français, réalisé par Pierre Boutron.
Synopsis
L’histoire se
déroule en 1942 à Ribérac, petite ville du Périgord. Léon Chapuis, que tout le monde appelle Monsieur Léon (Michel Serrault), est un vieil
homme bougon, qui vit seul avec sa gouvernante Odette (Annie Gregorio) y exerce le métier de médecin. Tout le monde le considère comme
un notable aux idées pétainiste, certains même le croient collaborateur, car il a ses entrées à la
Kommandantur où il se rend régulièrement pour prodiguer ses soins au commandant
allemand.
Un jour, sa fille Irène (Florence Pernel) lui amène son petit-fils de 12 ans, Yvon (Arthur Vaughan-Whitehead) car
elle doit partir travailler à Bordeaux. Léon est en froid avec Irène qu’il
tient responsable de la mort de son fils, tué en opération, qui avait choisi
d’être aviateur, alors que son père aurait voulu qu’il devienne médecin comme lui.
Léon n’a pas vu son petit-fils depuis plusieurs années. Le jeune garçon est un
petit parisien et il redoute ce changement d’existence et appréhende de rester
chez ce vieil homme qui, pour lui, est un étranger. Il lui devient franchement antipathique lorsqu'il découvre le
portrait de Pétain accroché dans le bureau de son grand-père.
Mais le garçon doit se résigner à rester dans
cette maison et, la mort dans l'âme, il doit dire au revoir à sa mère. En
réalité, Irène est une résistante et, si elle a laissé son fils chez son
grand-père, c'est parce qu'elle doit accomplir une mission à Bordeaux. Elle
n'en dit rien à son beau-père car elle a la certitude que ce dernier n'hésiterait
pas à la dénoncer.
Un jour, Raymonde, une prostituée (Clémentine Célarié), amène à Léon un aviateur blessé. Léon le soigne mais l'aviateur est abattu devant sa porte par les Allemands;
Yvon et son copain Adrien vont secrètement peindre des croix de Lorraine sur les murs du village et sont arrêtés par la Gestapo. A la Kommandantur, ils croisent Raymonde qui a été arrêtée et torturée. Elle réussit à leur glisser un message pour Léon qui s'avère être un des chefs de la Résistance. A partir de là, Yvon va regarder son grand-père d'un autre oeil et va se rapprocher de lui.
Distribution
Michel Serrault : docteur Léon
Chapuis
Arthur Vaughan-Whitehead : Yvon
Chapuis, le petit-fils de Léon
Maxence Perrin, pseudonyme de Maxence Simonet, né le 1er
avril 1995 à Paris, est un acteur français.
Biographie
Il est l'un des fils de l'acteur et producteur JacquesPerrin. Son frère aîné, Mathieu Simonet et son frère cadet, Lancelot Perrin, sont aussi acteurs.
Maxence Perrin dans le rôle de Pépinot (les Choristes)
Il commence sa carrière en 2004 en interprétant le
rôle de Pépinot, dans Les Choristes de son cousin Christophe Barratier. le film, un des plus grands succès du cinéma français, était produit
par son père. Il retrouve le même réalisateur en 2008 pour Faubourg 36.
En 2015, il tient le rôle-titre du téléfilmUn filsaux
côtés de Michèle Laroque, diffusé sur France 2. Il y tient le rôle d'un adolescent accusé de viol.
Filmographie
Cinéma
2004 : For intérieur : Criquet
2004 : Le Carnet rouge : L'enfant à la pièce perdue
Entre vents et marées est un
téléfilm policier français réalisé par Josée Dayan, diffusé en deux parties une 1ère
fois en décembre 2014 et rediffusé le 12 février 2016 sur France 3.
Il a été principalement tourné en février et mars 2014, en Bretagne.
Résumé
Partie 1 : Christian de
Kersaint-Gilly est abattu de deux balles dans la poitrine dans le parc de son château quasiment en ruine, en
Bretagne. Dépêchée sur les lieux du drame, le capitaine Marleau (Corinne Masiero)
en vient à soupçonner l'épouse du défunt, Joséphine de Kersaint-Gilly (Nicole Garcia).
En effet, Christian venait de céder une partie de leur propriété à deux hommes
ambitieux : Étienne Quemener et son douteux associé, Vincent Salmon (Stanislas Merhar). Tous deux ont le projet de transformer le petit port traditionnel de pêcheurs,
hautement pittoresque, en une marina de luxe. Cet endroit ultra-moderne est
censé attirer une clientèle triée sur le volet, pour en faire un lieu de
villégiature à la mode.
Partie 2 : Étienne Quemener
et Vincent Salmon ne convoitent pas seulement le domaine de Kersaint-Gilly. Les
deux sinistres personnages s'intéressent aussi au hangar où Cécile Prigent
(Muriel Robin), la sœur d'Étienne et mère de deux adolescents, son fils Yann (Maxence Perrin) et sa fille, Gwen, abrite son chalutier. En dépit du déséquilibre des forces,
Cécile est prête à se battre coûte que coûte pour sauver le port et résister au
projet de marina. Elle peut compter sur l’aide de son fils, Yann, qui partage
son amour de la mer, mais pas sur sa fille Gwen, qui veut devenir architecte et
rejoint le camp de son oncle Etienne Quemener et de son ambitieuse épouse, par
ailleurs maire de la ville. Malheureusement pour elle, Gwen cède aux avances du diabolique Vincent Salmon et, après qu'elle ait découvert qu'il travaillait pour des mafieux, ce dernier la tue. Cécile Prigent comprend alors que l’enjeu
est beaucoup plus important qu’elle ne le pensait et que les commanditaires de
l’affaire sont puissants et ne reculeront devant rien pour arriver à leurs
fins. De son côté, Joséphine, ruinée par l'addiction au jeu de son mari décédé, doit se résoudre à céder aux manipulations crapuleuses de Vincent Salmon et signer l'acte de vente du domaine.
Mon opinion sur ce téléfilm
Je ne suis généralement pas un
grand fan de Josée Dayan bien que j’aie apprécié son adaptation du Comte de
Monte-Cristo (1998) et Cet amour-là, son film consacré aux derniers jours de
Marguerite Duras (avec une Jeanne Moreau plus vraie que nature dans la peau de l'écrivain).
Lorsque j’ai commencé à regarder
ce téléfilm policier, j’ai surtout été séduit par la beauté des images, tout le
tournage s’étant effectué en décors naturels en Bretagne, principalement à
Belle-Ile en Mer et dans le sud Finistère.
La distribution (Nicole Garcia,
Muriel Robin, mais surtoutStanislas Merhar et un jeune acteur du nom deMaxence Perrin) m’a aussi déterminé à regarder ce film.
Cette fois, la réalisatrice n’est
pas en cause mais plutôt le scénario (de Philippe Besson et Daniel Tonachella) :
confus, incohérent, bavard – à condition d’entendre les dialogues murmurés,
comme à son habitude par Nicole Garcia – on est vite perdu dans les relations
familiales compliquées de cette famille d’Atrides. Quant àStanislas Merhar
qui, malgré ses presque 45 ans, a toujours des airs de jeune homme louche et
son regard inquiétant, on le comprend à peine mieux que Nicole Garcia. Muriel
Robin, par contre, m’a bluffé. Elle est bien meilleure actrice dramatique que
comique. Mention spéciale aussi à Corinne Masiéro, qui, malgré ses allures de SDF et ses blagues pourries cache une intelligence d'experte du FBI. Et enfin, je voudrais décerner un satisfecit particulier à un jeune
acteur talentueux, déjà remarqué précédemment dans un excellent téléfilm que je n’ai pas
encore chroniqué, Un fils (2014), Maxence Perrin, qui joue le rôle de Yann, le
fils de Muriel Robin. Il est le fils de Jacques Perrin. On l’avait découvert,
inoubliable, dans le rôle du petit Pépinot des Choristes (2004). Il a, depuis, relativement peu
tourné (Faubourg 36, en 2008 et trois téléfilms, dont Un fils et cette dernière prestation), mais, à chaque fois, on le
remarque car il joue de manière naturelle et intense. J’espère pour lui qu’il
fera une belle carrière.
Légion - L'Armée des Anges
(Legion) est un film américain
réalisé par Scott Charles Stewart, sorti le 17 mars 2010, avec Paul Bettany et Dennis Quaid.
En 2014, une série a été adaptée pour continuer et développer l'histoire sous le nom de Dominion.
Résumé
Quand Dieu n'a plus foi en
l'Homme, il envoie ses anges menés par l'archange Gabriel exterminer
l'Humanité. L'archange Michael est le dernier espoir face à cette apocalypse ;
au Nouveau-Mexique, il vient en aide à un jeune couple, formé de Jeep Hanson et
Charlie qui porte le futur sauveur de l’humanité.
Le film commence à Los Angeles. L’archange
Michael (Paul Bettany) arrive sur
Terre. Il a refusé l’ordre donné par Dieu et s’est coupé les ailes pour venir
en aide à l’humanité. En plein milieu du désert Mojave, Bob Hanson (Dennis Quaid) tient un minable diner dénommé Paradise Falls (Les chutes du Paradis) qu’il tient avec
son fils, Jeep (Lucas Black). Leur
serveuse, Charlie (Adrianne Palicki)
est enceinte et doit prochainement accoucher. Bien qu’elle porte l’enfant d’un
autre, Jeep en est secrètement amoureux. Un couple, Howard et Sarah Anderson, et leur
fille Audrey (Willa Holland), tombés
en panne à proximité du diner, commandent un repas en attendant que leur
voiture soit réparée. Kyle, un homme noir en route pour le tribunal où doit se
dérouler le procès de son divorce, s’arrête aussi au diner pour téléphoner car
son portable n’a pas de réseau. Un peu plus tard, une vieille dame s’installe
et commande elle aussi. Très affable au début, elle se transforme soudain en
monstre et saute à la gorge d’Howard. Kyle l’abat. Peu après Michael arrive à
son tour. Il annonce aux personnes regroupées dans le restaurant que c’est l’Apocalypse
et qu’ils doivent se barricader. A partir de là, s’abat sur le motel un
déferlement d’horreurs de toutes sortes auquel ne survivront que Jeep et
Charlie, protégés par Michael.
Mon opinion sur ce film
Ayant vu, par hasard, un épisode
de Dominion, j’ai appris que cette série était tirée du film Legion. Ce qui m’a
décidé à voir ce film est aussi sa distribution, en particulier Paul Bettany,
que j’avais beaucoup apprécié dans le rôle du poète Chaucer, au côté de Heath Ledger, dans le film Chevalier(A knight’s tale). Le film commence bien, en particulier les passages qui se déroulent dans le désert Mojave (sublimes vues) mais
tout tourne très vite (trop vite) au grand guignol.
Sorti en même temps qu’Avatar, il
a pourtant été classé à la 2ème place en nombre d'entrées après ce film qui est pourtant
d’une toute autre qualité. Mais les sites Rotten Tomatoes et Metacritic ne s’y
sont cependant pas trompés puisqu’ils lui ont attribué seulement 20% d’opinions
favorables pour le premier et 32% pour le second. Quant au site spécialisé Dread Central, sa critique fut sans appel :
« lamentablement mauvais. » C’est
aussi mon opinion qui me fait classer irrémédiablement cette production à grand spectacle dans la catégorie « Navets
et autres légumes indigestes. »
Les Recettes du bonheur est
un film américain réalisé par Lasse Hallström, sorti en 2014. Adapté du roman The Hundred-Foot Journey de Richard C.
Morais (2010), il a pour acteurs principaux HelenMirren, Om Puri, Manish Dayal
et Charlotte Le Bon. Produit par Steven Spielberg, Oprah Winfrey et Juliet
Blake pour DreamWorks Pictures et leurs sociétés de production respectives,
Amblin Entertainment et Harpo Films, en association avec Participant Media et
Image Nation, Les Recettes du bonheur a reçu des critiques mitigées, avec un
box-office mondial de près de 90 000 000 $.
Résumé
Le film commence en Inde, où la
famille Kaddam tient un restaurant réputé. L’affaire est tenue d’une main de
maître par le patriarche, Papa (Om Puri).
Le plus jeune des fils, Hassan (Manish
Dayal), qui, depuis son plus jeune âge a été formé à aimer la cuisine et
ses saveurs par sa mère, doit lui succéder. Jusqu’au drame qui se produit après
l’élection d’un politicien opposé aux idées de la famille Kaddam. Le restaurant
est alors saccagé, Maman meurt dans les flammes en tentant de sauver ce qui
peut l’être et la famille, composée de Papa, d’Hassan et de son frère aîné et
des plus jeunes enfants, choisit de s’exiler en Europe. Après un échec cuisant
en Angleterre, papa entraîne sa tribu dans un vieux camping-car à travers l’Europe
(d’où le titre original du roman et du film « Le voyage des cent pas »,
hélas édulcoré en français), à la recherche des saveurs qu’ils n’ont pas trouvé
outre-manche.
Le camping-car rend l’âme à l’entrée
d’un village français du nom de Saint-Antonin Noble Val (Tarn et Garonne) qui présente,
pour Papa, tous les attributs du paradis sur terre et il décide d’y installer
son restaurant.
Mais le village compte déjà un
restaurant, et non des moindres, « Le saule Pleureur », un
établissement de renom détenteur d’une étoile au Guide Michelin, Or, la
propriétaire, Madame Mallory (Helen Mirren), une femme à forte personnalité, qui vise une seconde étoile au
Michelin, n’a pas l’intention de laisser s’installer sans réagir un autre
restaurant, fût-il indien, face au sien et fait tout pour décourager les inconscients.
Mon opinion
C’est à se demander si les
distributeurs ne font pas tout pour décourager la fréquentation des salles de
cinéma. Car ce film, produit par Spielberg et Oprah Winfrey, bénéficiant d’un
casting international (dont la grande actrice anglaise Helen Mirren, des interprètes français comme la délicieuse Charlotte Le Bonet notre Michel Blanc
national ainsi que de grands acteurs indiens), d’une bande son originale écrite
par A. R. Rahman, le compositeur indien oscarisé de Slumdog millionaire, n’a
quasiment pas été diffusée dans l’hexagone. C’est d’autant plus regrettable et
incompréhensible que cette comédie tout public transmet un beau message de
convivialité et de fraternité transfrontières et, qui plus est, que notre pays,
sa culture, l’authenticité de ses productions, la beauté de ses paysages et sa
gastronomie y sont excellemment mis à l’honneur.
Fais pas ci, fais pas ça 8ème saison (10février 2016-...)
Déjà 8 saisons, cela paraît
incroyable ! La 1ère saison avait été diffusée en 2007 (bientôt 10
ans !) Je dois dire que j’avais commencé à décrocher avec la saison 5 et les invraisemblables aventures de Fabienne Lepic au Québec et complètement
laissé tomber à partir de la saison 7 (épisode dans un camp de naturistes en
Guadeloupe). On sentait bien que, depuis quelques temps, les scénaristes
avaient du mal à se renouveler, ce qui est le lot de beaucoup de séries qui
durent un peu trop.
Dans la saison 8, qui a démarré
mercredi 10 février avec deux épisodes, grand changement pour les Lepic. Pour aider le couple
Christophe-Tiphaine, qui avaient formé le projet d’ouvrir un gîte "branché 2.0" à la
campagne. Comme Renaud et Fabienne Lepic ont eux aussi perdu leur emploi respectif, ils
vendent leur maison de Sèvres et achètent une grande propriété en Sologne.
Mais, rien de « branché » dans cette grande demeure pleine de
courants d’air où, pour "capter", on doit prendre une barque et se rendre au
milieu d’un étang. En outre, la maison est régie d’une main de fer par Andrée,
une inquiétante servante, femme de chambre, cuisinière, cédée avec les murs…
Hélas pour les Lepic, ils ont
vendu leur maison à un aigrefin, un politicien véreux, Dupont-Deleuze, candidat
centriste à la mairie de Sèvres, bien décidé à ne pas leur payer la somme
convenue. En attendant la banque qui leur a fait un prêt-relais pour leur
maison de Sologne, les saisit et toute la famille se retrouve à la rue et squatte
chez les Bouley.
Pour les Bouley, c’est autre
chose. Denis, qui a fait fortune avec Medusor, ne veut plus entendre parler de
ce personnage grotesque qui lui sort par les yeux et s’est mis en tête de créer
un restaurant solidaire sur une péniche amarrée sur la Seine. Il embarque dans
son projet Corinne, la meilleure amie de sa femme, elle aussi sans travail.
Lorsque le 2ème
épisode s’achève, nous avons la joie de voir Dupont-Deleuze être arrêté par la
police pour malversations.
Mon opinion
Excellent démarrage pour cette 8ème
saison prometteuse. J’attends la suite avec impatience.
Chocolat est un film
biographique français réalisé par Roschdy
Zem, sorti en 2016.
Résumé
Ce film est un biopic de la vie
du clown Chocolat (Omar Sy),
librement inspiré du livre Chocolat,
clown nègre : l'histoire oubliée du premier artiste noir de la scène française
de Gérard Noiriel, publié par Bayard en 2012.
Chocolat a véritablement existé.
De son vrai nom Rafael Padilla, il devint en 1886 le premier artiste noir de la
scène française. Avant la guerre de 14, Il forma, avec un autre clown, George
Foottit (James Thierrée), un duo
comique à succès adulé du tout Paris. Foottit jouait le rôle du clown blanc, tyrannique,
et Chocolat, celui de son souffre-douleur. Après sa séparation d’avec Foottit,
il joua au théâtre et mourut en 1917. Le film commence avec l’enfance de
Chocolat, enfant d’esclave à Cuba. Après avoir été vendu à un colon espagnol,
il s’échappe et, sans identité, est embauché dans la troupe d’un minable cirque
itinérant, le Cirque Delvaux, pour jouer les anthropophages. C’est là qu’un
clown professionnel qui a connu la gloire mais est retombé dans l’oubli,
Foottit, le remarque et lui propose de l’associer à son numéro. Le succès est
immédiat et les deux compères sont vite repérés par Raoul Donval, le directeur
du Nouveau Cirque qui les embauche pour venir jouer à Paris. Leur carrière
prend alors une dimension nationale mais le succès monte vite à la tête de
Chocolat qui se met à boire et à se droguer, joue au jeu, etc. au grand
désespoir de Foottit qui essaie en vain de le ramener à la raison. Finalement,
Chocolat, en désaccord de plus en plus grand avec son partenaire quitte le
Nouveau Cirque pour le théâtre. Ce sera un échec cuisant. Il finira sa vie
ruiné, malade et mourra dans la misère de la tuberculose en 1917.
Mon opinion sur le film
On comprend mal pourquoi les
scénaristes ont toujours besoin de déformer la réalité. La plus grande réussite
du film est, d’une part sa distribution (avoir confié à Omar Sy le rôle de Chocolat et à James Thierrée celui de Foottit, est un coup de génie) et, d’autre
part, les reconstitutions d’époque (rues de Paris, costumes, lieux…) J’avais
déjà beaucoup appréciéOmar Sy dans Intouchables
qui reste pour moi son succès majeur, les autres rôles interprétés depuis ne lui
ayant pas donné l’occasion d’exprimer son talent (j’ai été déçu par sa
prestation dans A vif). Quant à James
Thierrée, je l’avais trouvé impressionnant de vérité dans le rôle de
Taloche, le gitan fou, dans le beau film Liberté de Toni Gatlif. Malgré ses distorsions avec la réalité, Chocolat n’en
est pas moins un beau film, avec des moments drolatiques et d’autres
extrêmement émouvants, qui aborde des sujets graves comme la colonisation, l’esclavage
et le racisme.
Monsieur Batignole est un film français de (et avec) Gérard Jugnot sorti en 2002.
Résumé
Sous l'occupation, M. Batignole (Gérard Jugnot) est un
boucher-charcutier parisien qui traficote à l’occasion en faisant du marché
noir. Sa fille Micheline est prête à se marier à Pierre-Jean Lamour (Jean-Paul Rouve), un minable auteur de
pièces de théâtre qui collabore avec les Allemands. Un jour, Simon, un enfant
juif (Jules Sitruk), se présente à
sa porte et demande l'asile car ses parents ont été arrêtés par la police
française : il pensait les retrouver dans son ancienne maison. M. Batignole
accepte alors de le cacher provisoirement dans sa « chambre de bonne », puis dans
sa cave, mentant ainsi à toute sa famille (à commencer par son futur gendre
antisémite notoire qui l’aurait sans état d’âme livré aux Allemands. Recherchant
la famille de Simon, il ne trouve que ses jeunes cousines, cachées, elles par
la concierge de l’immeuble où vivaient leurs parents. Il se rend alors bien
compte qu’il devra lui-même faire quitter la France à Simon. Un jour, alors qu'il
descend dans sa cave pour voir Simon, il le trouve en train de partager son
repas avec ses cousines qui sont venues rejoindre l’enfant en passant par le
soupirail sur la rue. Ils sont surpris par le gendre qui découvre le
pot-aux-roses. Pour l’empêcher de les dénoncer, Batignole le tue. Quand la
police arrive, Batignole s'est enfui, entraînant les enfants qu’il amène à la
frontière suisse. Après d’autres péripéties, ils traversent la frontière grâce
à la complicité d’une fermière et du curé du village. Au moment de se séparer
des enfants, M. Batignole se ravise et il part avec eux car plus rien ne le rattache désormais à son ancienne vie.
·Michèle
Garcia : Marguerite Batignole, la femme d'Edmond
·Alexia
Portal : Micheline Batignole, la fille d'Edmond et Marguerite
·Damien
Jouillerot : Martin, le gamin de la ferme
·Violette
Blanckaert : Sarah Cohen, une cousine de Simon
·Daphné
Baiwir : Guila Cohen, une cousine de Simon
·Sam
Karmann : Max Bernstein, le père de Simon, chirurgien
·Ticky
Holgado : Lucien Morel, le passeur
·Elisabeth
Commelin : Irène, la fermière, mère de Martin
·Arthur
Jugnot : Arthur, le frère aîné de Martin
Lieux de tournage
·La boutique de monsieur Batignole : Paris, 14e
arrondissement, rue Sivel.
·La Kommandantur : Paris, palais Galliera, 16e
arrondissement.
·La Ferme : Le Theverot, commune de Les Gras
(Doubs).
·Gare de Morteau également dans le Doubs.
Récompense
·César du meilleur espoir masculin en 2003 pour Jean-Paul Rouve.
Mon opinion sur ce film
Le film est traité comme une
comédie mais son sujet est grave. M. Batignole est comme beaucoup de Français
sous l’occupation. Il tente de survivre sans se préoccuper du sort des Juifs et
sans trop s’embarrasser d’états d’âme jusqu’à ce qu’il soit confronté avec la
réalité. Il craque alors devant ce petit bonhomme désemparé qui frappe à sa
porte (émouvant Jules Sitruk), pensant retrouver ses parents qui ont été
déportés et qu’il ne reverra jamais. M. Batignole change alors peu à peu de
mentalité et s’humanise au contact de cet enfant et de ses cousines, prenant
tous les risques pour leur permettre de survivre.
Gérard Jugnot est toujours juste
dans son jeu, ainsi que les autres acteurs (Jean-Paul Rouve, en nazillon de bas-étage
est lui aussi remarquable).